Test...
Au comptoir de la Comète
Nous étions accoudés, là, calmement. Nous refaisions le monde. Soudain, j'ai levé un œil vers la rue ; ce monde tournait sans nous.
jeudi 2 mai 2024
vendredi 1 mai 2020
Organiser mon télétravail en Bretagne
Dans le précédent billet, je parlais des transformations de
la demeure familiale que je ferai probablement quand je serai à la retraite, le
tout financé par la vente de mon appartement, le reliquat étant destiné à être
bu. Ce qui m’intéresse aujourd’hui est tout autre : il est probable que je
vais devoir passer plus de temps dans la maison de Loudéac pendant les huit ou
dix ans qui me restent avant la retraite. La crise sanitaire a changé la donne.
Dans ma boîte, le télétravail pourrait devenir la norme (j’exposais mon rêve, hier, mais restons réalistes : il
est probable que nous ayons deux jours de télétravail par semaine et une légère
liberté dans l’organisation du temps). Je passerai donc plus de temps à Loudéac
(et en télétravail à Bicêtre) et il faut que je m’organise.
Il y a déjà un point que j’envisage depuis longtemps :
acheter un ordinateur portable pour ne pas être dépendant de celui du boulot
(somme toute, je m’autorise à faire des billets de blogs pendant le confinement
mais c’est interdit. Je ne parle même pas des sites de cul…). Il faudrait en
fait que j’en achète deux : un pour Loudéac, un pour Bicêtre. Le dixième
des économies que j’ai faites pendant le confinement me permettra largement de
payer les frais vu que j’envisage l’acquisition de machins à 3 ou 400 euros.
Pourquoi deux ? Je ne vais pas trimbaler le portable du boulot et le
personnel à chaque fois.
La seconde action sera de remplacer la télé. Je n’en ai pas
à Bicêtre mais la Comète ferme vers 23h. A Loudéac, le 1880 nous fout dehors
vers 21h au plus tard.
La troisième action sera d’aménager la véranda, c’est la
seule pièce où l’on puisse fumer. Je commencerai par y mettre un éclairage et
un grand récipient pour servir de cendrier sans risquer de bruler la toile
cirée ce qui est déjà fait dans un coin.
Si ça se précise, la quatrième action sera d’y faire ma
résidence principale au niveau administratif. L’appartement de Bicêtre
deviendrait une résidence secondaire. Il faut que j’étudie cela au niveau
fiscal. Ca fait un bout de temps que j’y pense, sans aucune relation avec le
télétravail et la crise sanitaire. Ne me demandez pas pourquoi, une lubie… J’ai
annoncé à la famille vouloir devenir propriétaire de la maison mais je ne suis
pas pressé (il serait con que je l’achète à ma mère et que ça nous coûte du
pognon lors de la succession, tout cela se fera progressivement avec avis de
notaires sans compter que je risque de calencher avant elle, on ne sait
jamais).
La cinquième serait de racheter une voiture. D’occasion,
genre 7 ou 8000 euros. Le vélo électrique a du bon (je peux rentrer du bistro
après huit bières sans risquer de me faire sucrer mon permis) mais c’est chiant
quand il pleut ou qu’il vente et je ne peux pas trimbaler ma mère avec. Sans
compter que pour les grosses courses.
La sixième action n’aura lieu que si je peux aller en
Bretagne rapidement. Acheter une tireuse à bière.
Réaménager la maison de Loudéac
Avec cette histoire de déconfinement et de télétravail, je
pense que je vais passer de plus en plus de temps dans la maison de Loudéac que
j’aime bien ce qui n’est pas le cas de toute la famille… Depuis que j’y fais du
télétravail, j’envisage de plus en plus d’y passer ma retraite et je pense
souvent à des travaux à faire ou des meubles à virer ou à remplacer.
La maison fait douze mètres sur douze mètres, autant dire qu’elle
fait environ 150 m2, donc 150 m2 de grenier inutilisable, 150m2 de pièces à
vivre et 150m2 de dépendances utiles. Quand elle a été construite, en 1959, elle
devait faire 90m2. Les pièces à vivre étaient comme dans beaucoup de maisons
bretonnes au premier étage, orientées pour trois d’entre elles plein sud. Elle
a été agrandie, dix ans plus tard, en ajoutant à l’arrière un grand séjour et
une cuisine à mi-hauteur (et une grande cave dessous où le vin se conserve à
merveille). Les pièces à vivre se sont donc retrouvées sur deux niveaux avec
une différence d’environ 1,2 mètres « d’altitude ».
Le premier travail est de vider entièrement la grande cave sous
le séjour (hop ! poubelle) et de la rendre propre (du plâtre, de la
peinture voire du carrelage au sol) et d’agrandir très légèrement la maison sur
l’arrière pour rendre praticable les deux escaliers qui mènent à la cave et la
porte qui mène aux poubelles. On rajoute deux ou trois mètres carrés pour en
faire une vraie arrière cuisine pour du stockage temporaire. Et on ne se casse
plus la gueule dans les escaliers grâce à des rampes salvatrice. Dans cette
cave, on installe des espaces de rangement à la place des affreuses étagères
actuelles. Du sur mesure, pas de l’Ikéa. On ne touche pas à la petite cave
(sous la cuisine) pour le vin mais on vire tout ce qui ne permet pas de se
murger la gueule.
La deuxième phase consistera à s’occuper du rez-de-chaussée
sous les pièces à vivre de la maison avant agrandissement. Dans le garage, gros
ménage et installation de meubles de rangement dans la partie du fond à droite
d’où on aura pris soin de virer le chauffe-eau. Pas de gros travaux mais on « lisse »
le mur du fond et on remplace l’évier. Dans la buanderie et la pièce à côté, on
vire tout. Tout ce qui doit être conservé pour des raisons sentimentales ira à
la cave. On rend la petite pièce propre et on y fait des espaces de rangement
propres destinés au linge et aux trucs qui craignent l’humidité de la cave.
Dans la grande, on la rend propre, genre carrelage partout et on fait une
cloison légère entre la chaudière et le reste. On y installe un évier et on
fait en sorte que cette pièce puisse servir à s’occuper du linge de manière
suffisamment plaisante pour que le personnel dument appointé pour repasser ne
se sente pas au bagne tout en laissant des machins pour étendre ce qui ne va
pas au sèche-linge. A la limite, on y met une télé… Dans la vaste entrée, on ne
change rien (à part le sol…) mais on vire de la commode tout ce qui n’a rien à
foutre dans une entrée. Tant pis si la commode reste vide. Dans le porche, on
vire la majorité des plantes (je ne vais pas passer ma retraite à arroser) et
tous les meubles. On remplace la porte en verre. On y rangera un barbecue et un
salon de jardin.
Tant qu’on est au jardin, parlons-en ! Il y aura peu de
changement. Il faudra un réaménagement des allées à l’arrière vu le léger
agrandissement envisagé. On vire le fil à linge et on met des arbustes dans ce
coin. A la limite, on vire l’allée qui va vers le fond pour ne laisser que
celle qui permet de sortir la poubelle même si je me demande si je ne vais pas
transférer la poubelle ailleurs, près du garage. Dans la pelouse devant l’entrée
(enfin, un peu à côté), on met une zone avec des dalles pour le salon de jardin
et le barbecue dont je parlais. N’allez pas croire que j’aime le barbecue mais
c’est un symbole. On mettra des plantes devant la maison qui poussent jusqu’à
un mètre cinquante pour nous isoler vaguement de la rue.
Montons à nouveau d’un demi-étage. On virera de la cuisine
tout ce qui n’a pas grand-chose à faire dans une cuisine, notamment le linge
sauf le tout-venant, et on réaménagera les placards. Dans une cuisine, il faut
de vastes espaces de rangement, non pas pour entreposer beaucoup de choses mais
pour pouvoir prendre une casserole sans avoir à en déplacer une demi-douzaine. Dans
un deuxième temps, on pourra envisager de refaire toute la cuisine mais ce n’est
pas une urgence. Je pense, par contre, qu’on pourrait commencer par changer la
table. Dans le séjour, on ne changera rien en apparence (mais le contenu du
buffet pourrait en grande partie migrer dans la cuisine avec la libération d’espaces
tout comme celui de l’espèce de placard). Dans la véranda, on vire tout, on
change la porte vers l’extérieur. On y met un petit salon pour prendre l’apéro
le soir avec les copains quand il ne fait pas trop chaud.
A l’étage, je refais ma chambre, sans plus. C’est une des
pièces les plus agréables de la maison. En gros, on remplace tous les meubles
du fond (il y a deux lits de 90 cm, j’ai bien le droit à un 140, non) ? On
garde l’idée du grand bureau (en changeant l’actuel) et mon met un fauteuil.
Dans la chambre maternelle, on vire une des armoires et l’espèce de meuble hideux
avec un pouf et un miroir. Dans la chambre grand-maternelle, on refait tout. On
vire l’armoire, on change le lit. Dans le bureau, on ne garde que la
bibliothèque du mur de droite et le salon mais on y fait de la place pour
ranger « les archives administratives ». On en fait un vrai salon
avec la télé et des trucs pour ranger les verres et l’apéro pour l’hiver. Je
vais avoir une maison avec trois ou quatre coins apéros. Dans la dernière
chambre, on refait à peu près tout. Il y aura donc dans la maison trois
chambres « d’amis » pour recevoir les copains et la famille. On
réaménage le placard du couloir pour qu’il soit utilisable… notamment pour
remplacer tous les meubles de la salle de bain dans laquelle je virerai tous
les meubles mais ferai en sorte d’avoir une espace à côté du lavabo pour poser
les cochonneries, quitte à changer le lavabo.
Beau programme, non ? Il est bien entendu que je ne
ferai rien moi-même…
On rouvre ?
Ce blog n'a pas eu de billets depuis longtemps... Je vais l'utiliser pour parler de déconfinement plutôt que de le faire dans le blog principal pour au moins un billet après celui-ci. D'autant que je préfère faire des billets de blog que causer dans Facebook.
J'ignore s'il a encore des abonnés. Signalez-vous en commentaire de ce billet, que je rigole. J'ignore aussi s'il a des abonnés.
samedi 8 septembre 2018
Ce débile léger de Bernard Borgialli (c’est pour un test)
Je résume. J’ai fait une publication sur Facebook (à propos des cars Macron). Ce petit Borgia m’engueule dans les commentaires. Je lui réponds en gros qu’il est tellement con qu’il est parti dans un délire militant sans réfléchir à mes arguments (ce qui est vrai, vous pouvez vérifier dans Facebook). Je vais pour répondre au deuxième commentaire qu’il avait laissé (mais il m’a fallu plus de dix minutes, je ne peux pas que rester dans Facebook ; je n’y vais que quand personne ne cause au comptoir).
Il m’avait bloqué. Et j’ai découvert ensuite qu’il avait répondu à ma précédente réponse. Voilà des gens qui aiment le débat.
Je vais lui répondre (à l’extrait que je diffuse) : entre mes allers retours en métro pour le boulot et ceux pour aller m’occuper de ma mère de 86 ans en Bretagne (et voir les copains au bistro, j’en rajoute un peu), je passe en moyenne 15 heures par semaine dans les transports en commun (sans compter les heures d’attente dans les gares) (et là, je ne rajoute rien). Je pense qu’il n’a pas grand chose à m’apprendre sur les usagers des transports en commun que je fréquente sûrement plus que lui sauf s’il bosse pour une boîte de transport. Mais dans ce cas, il connaît très mal ses clients.
Dans l’autre commentaire dont je parlais, il me causait d’écologie. Je vais lui répondre : je n’ai pas de voiture. Je me déplace en vélo (certes, électrique) et en transports en commun. Et je n’ai aucune réponse à recevoir d’écologistes de salon.
A ce sujet, j’ai vu deux tweets en une semaine qui opposaient ce que j’appelle les écologistes de salon et les imbéciles comme moi qui se vantent d’avoir des meilleures pratiques écologistes qu’eux. Je comprends ce débat. Il y a d’un côté les militants écolos qui ne font rien pour l’environnement à part voter à gauche verte (limite brune) et prendre leur 4x4 pour acheter des légumes bio. De l’autre côté, des types qui ont des gestes responsables mais qui ne font rien d’officiel pour sauvegarder la planète. Ça nous ramène d’ailleurs à la polémique sur les chasseurs qui communiquent sur le fait qu’ils sont les premiers écolos en France. Ils n’ont pas entièrement tort. Ils connaissent la nature alors que j’ai vu des andouilles de salon ne faisant pas la différence entre une pastèque et une musaraigne. De là à avoir comme loisir de tuer des animaux... Il faut raison garder. C’est un peu comme ces militants de gauche qui remercient Chirac d’avoir inscrit le principe de précaution dans la Constitution sans voir que c’était un truc de façade.
Alors quand je vois un crétin officiellement écolo qui défend l’usage du rail avec des Micheline diesel lentes avec trois personnes à bord parce que ça ne va pas assez vite, je rigole. Supprimer les rails peu utilisés mais que par des trucs très polluants permettra de sauvegarder plus de salamandres que l’arrêt de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Un peu de retenue et quelques compromis me semblent souhaitables. C’est comme pour cette histoire d’arrêt de l’ecotaxe et des portiques à la con, dont j’entends souvent parler (pas dans les réseaux sociaux), c’est une des meilleures mesures prises sous Hollande par son ex. Taxer les régions françaises qui veulent vendre... C’est un peu comme si on arrêtait NDDL, tiens....
Les andouilles se rejoignent pour défendre des conneries et je reste social démocrate hollandiste.
Ça fait 25 mois que je n’avais rien publié sur ce blog, moi. Et le nom de domaine a changé.
samedi 3 juin 2017
Rigolons avec les morts en mer
Mélenchon a fait faire une minute de silence dans un meeting à propos des Comoriens en disant : nous, on ne rigole pas des gens morts en mer.
Contrairement à lui, moi, ça fait 35 ans que je plaisante avec les morts en mer. Genre : on a retrouvé Alain Colas. A la Samaritaine.
On trouve tout à la Samaritaine.
Les moins de 45 ans ne pourront pas comprendre. Tant pis.
jeudi 3 novembre 2016
Par contre, s'il n'est pas élu...
Je ne sais pas pourquoi je ne me désabonne pas des alertes du Figaro alors que j'ai viré toutes les autres.
mercredi 19 octobre 2016
L'individu de race noire
Je n'ai pas encore réagi officiellement à cette histoire. Désolé pour le retard. Surtout que j'aime bien utiliser le mot "officiellement" comme si quelqu'un en avait quelque chose à cirer.
Je résume l'affaire. Un type avait enlevé son môme et le site l'avait "caractérisé" comme un type de race noire. L'auteur de cette alerte mérite évidemment une punition exemplaire comme payer la prochaine tournée.
Il n'empêche que je me demande comment on est arrivé à cette situation en France en 2016. Un type, sans doute fonctionnaire, a fait une bourde parce qu'il n'a pas osé dire qu'un noir avait enlevé son enfant ou, plus exactement, que l'auteur de l'enlèvement était noir ce dont tout le monde se fout d'autant qu'il aurait été plus précis de dire qu'il est noir avec des cheveux frisés (ce qui n'est pas nécessairement un pléonasme, vil raciste) avec des lunettes.
Je me demande si les militants antiracistes n'ont pas une part de responsabilité dans cette dérive.
Je me rappelle des années 80. Il faisait bon de parler de blacks à la place de noirs. Maintenant, on n'a même plus le droit, ce qui fait qu'un couillon sort des
conneries plus grosses que lui.
lundi 10 octobre 2016
samedi 8 octobre 2016
Partageons autre chose
Voilà : jegoun.net est arrêté. Il renaîtra. aubistro.com, aubistrogeek.com, nicolasjegou.com et lefuroscope.com connaîtront le même sort. Rassurez-vous ! Les blogs ne sont pas morts... Après presque 11 ans de bons et loyaux services pour certains, ça serait dommage. Seuls les noms de domaine seront retirés.
Un nouveau blog va arriver. Jegoun.fr, probablement, si j'arrive à le configurer, ce qui n'est pas gagné. Il permettra d'accéder aux autres...
La première raison est purement techniques. Google, mon hébergeur, a arrêté la gratuité du service Google Apps (renommé récemment) puis la vente directe de noms de domaine. Cela fait déjà quelques années mais j'ai changé de carte bancaire depuis et je ne peux plus payer car je n'ai plus accès à l'interface de paiement, sauf pour un des blogs : le présent.
Mais ces blogs ou, du moins, ces noms de domaine, n'ont plus lieu d'être avec la deuxième raison : à une époque, je faisais jusqu'à dix billets par jour. Avoir plusieurs noms de domaine permettait de séparer les sujets... Maintenant, j'ai du mal à faire trois billets par semaine.
Une page se tourne.
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