Plantons le décor. Je suis à la terrasse avec mon copain Tonnégrande. Je suis un gros frisé avec une cravate à chier. C’est un gros noir avec une barbe blanche.
Ceci est une pure fiction, hein !
Imaginons qu’un noir arrive, vêtu d’un costume vert clair. Comme le monsieur de la photo, là à gauche, piquée là. Vachement fashion, quoi ! Mais en noir.
Que puis-je dire à Tonnégrande pour me foutre de sa gueule ? Tiens ! « Vous êtes chiés, les noirs, à vous fringuer n’importe comment ! »
Plantons un autre décor. Je ne suis plus là. J’ai été remplacé par un gauchiste bon genre. Que pourrait-il dire à Tonnégrande ? Tiens ! « Comme il porte son costume avec fierté ! C’est beau ! ».
Ne plantons plus de décor, c’est usant.
Ma remarque pourra paraître abominablement raciste. J’ai honte. Je lis donc avec attention la remarque de l’autre, le gauchiste bon genre. Sauf que…
A moi, Tonnégrande aura répondu : « Oui, il font chier, quand on est chez quelqu’un on s’habille comme lui, c’est avec ce genre de comportement qu’on entretient le racisme envers nous-même. »
A l’autre, il aura répondu : « Pauvre type, tu es en train de me dire c’est un bougnoule sous développé à l’intelligence réduite, il peut se permettre de se fringuer comme ça ».
N’est pas raciste qui on croit.
Ce billet est à l’usage exclusif de l’ami Rimbus pour lui démontrer que je peux faire un billet réactionnaire uniquement pour rigoler. Il y a encore des gens qui se demandent pourquoi j’ai ouvert ce blog ?
De toute façon, tout le monde est plus ou moins "raciste". C'est peu glorieux mais sans doute inévitable.
RépondreSupprimerEt ceux qui pensent s'en tirer en faisant simplement du racisme inversé (l'étranger, l'autre, n'est jamais coupable de rien, innocence par essence et naissance) se fourrent le doigt dans l'œil. Et je suis poli.
Oui mais dans l'oeil, ça fait plus mal. Il parait.
RépondreSupprimerQuand je bossais il y a 20 ans dans un centre commercial craignos, j'étais super pôte avec un vigile burkinabé du magasin où j'étais. Ce mec c'était une crème, un coeur en or et très drôle. Par contre il ne pouvait pas encaisser les noirs, pour lui c'était juste de la vermine bonne à foutre la merde. N'est pas raciste qui croit. D'ailleurs est-ce vraiment du racisme ? Il m'a maintes fois conté les coups tordus que ses pôtes du Burkina lui avaient fait, sa copine du "pays", disparue du jour au lendemain avec les meubles et la télé, sans compter la racaille qu'il devait gérer au quotidien...J'appelle ça action-réaction, le bougre a juste appris à se méfier.
RépondreSupprimerNicolas, comment peux tu te foutre de la gueule de Tonnegrande alors qu'il a aussi le bon sens de dire que Sarco ne se representera pas, et que même pas tu relèves pour parier le contraire...
RépondreSupprimer""Que puis-je dire à Tonnégrande pour me foutre de sa gueule ? Tiens ! « Vous êtes chiés, les noirs, à vous fringuer n’importe comment ! »""
alors qu'avec des plumes dans le cul, quel panache....
Vlad,
RépondreSupprimerOui, c'est compliqué !
Fidel,
Avec le cul du gros, une plume ne suffira pas.
Ce qui m'emmerde ce sont les généralités, les clichés.
RépondreSupprimerTu ne crois pas que ce que tu viens de dire en est un beau ?
RépondreSupprimer(un très gros imposant magnifique et bien placé +1 pour ton dernier commentaire Nicolas)
RépondreSupprimerquelle est la thematique de ce nouveau blog par rapport aux autres? sinon bravo, comme Didier et toi je ne supporte pas le racisme,fut-il gauchiste. Et oui tes cravates sont à chier?
RépondreSupprimerVal,
RépondreSupprimerTu crois.
Romain,
Pas de thématique.
Je l'ai lu au 3e degré.
RépondreSupprimerJe l'ai écrit au 12°5.
RépondreSupprimer"I got some cleats," she said. "Yes!"
RépondreSupprimerFred reached into the coffer and pulled gone away from a dyad of stygian judge 21 Adidas cleats, ending the school's interminable and frustrating manner to hit upon a two of a congenial of[url=http://www.uchristianlouboutin.com] Christian Louboutin[/url] shoes that could fitting the women oversized feet.
"Oh, this is subtle," Fred said as sje held the shoes in be contrary edict for of him. "I like this. I can't respite to along them."
She smiled again as she tried on the shoes and as members of the coaching span took photos. The nose sheave whom classmates period of time "Rash Side" and "Cyclopean Fred" no longer would have to rely on a trite support of 5-year-old cleats that were at least a majority too small.
"They appropriate," Fred said.
"And they look nice, too," Burke said.
The cleats arrived Tuesday via overnight emancipation from Eastbay, a sporting goods entourage based in Wisconsin whose officials had be familiar with fro Tech's struggles to distributed up with [url=http://www.uchristianlouboutin.com/Cheap Christian Louboutin-slingback_c19]Christian Louboutin shoes[/url] in requital for Fred. As the week went on, more shoes arrived. [url=http://www.uchristianlouboutin.com]Christian Louboutin sale[/url] white sale cut-price sent a dyad of bigness 20 cleats, and the Indianapolis Colts added three pairs of mass 19s that had been professionally stretched so they would shape the sophomore's expanse 20 feet.
"It feels like Christmas," Fred said.
The corporate donations were impressive. Unvaried more pitiful was the humongous crop of letters that landed each hour form week in Tech's athletic office. Dozens of envelopes came stuffed with checks and notes courteousness of people who had contemplate forth Fred and his university's gaucherie to grant the custom-made cleats he needed.