Dans mon billet de ce matin, je parlais de la sortie de
Outlook.com chez Microsoft en pensant qu’il s’agit de revenir dans la course,
derrière Facebook et Google. Je lançais une pique envers Facebook. Un copain commentateur me reprochait
d’en vouloir à Facebook : « J'ai parfois
l'impression que TU VOUDRAIS que Facebook se casse la gueule (étant donné que
tu le répètes un peu tout le temps). » Il a raison, je critique
souvent Facebook.
Je fais trois reproches à Facebook.
Petit 1 : c’est mon côté gauchiste qui parle. Je n’aime
pas Facebook en tant qu’entreprise. Son modèle économique repose exclusivement
sur la spéculation de la capacité de Facebook à valoir quelque chose dans le
futur. D’ailleurs, l’action s’écroule à la bourse. La valorisation reste
néanmoins délirante par rapport au chiffre d’affaire et au résultat. C’est un
danger pour l’économie : le travail des salariés et les sous des clients
ne sont plus pris en compte dans le modèle économique.
Par ailleurs, l’entreprise Facebook est basée sur un seul
produit alors que les trois autres géants (Google, Apple et Microsoft)
occupent différents terrains : matériels, systèmes d’exploitation,
logiciels applicatifs, …
Les critiques faites aux trois frères gros ci-dessus pour
défendre Facebook est qu’ils sont relativement fermés (ou en situation de
monopoles pour Microsoft, ce qui revient au même : un utilisateur lambda
ne pensera pas nécessairement à installer Firefox…). Ces critiques s’appliquent
en premier à Facebook, en fait !
Petit 2 : si d’autres réseaux sociaux ne s’étaient pas
développés depuis un an ou deux (je ne pense pas nécessairement à Google+… mais
à des machins comme Instagram et évidemment Twitter), Facebook serait dans une
situation de monopole beaucoup trop dangereusement, même au regard des
positions des trois autres géants. Ce monopole ne porte pas seulement sur le
volet « réseau social » mais sur l’identité numérique.
Aujourd’hui, je n’ai plus cette crainte. Facebook continue
probablement de croitre mais on sait qu’il est fort probable qu’il ne soit plus
autant à la mode tout en restant utilisé.
Petit 3 : c’est une affaire de gouts et de couleurs
mais je trouve le look complètement ringard (alors que je suis conquis par
Twitter et Google+). En outre, les applications pour smartphone et tablettes sont
très lentes et assez peu ergonomiques (mais pas aussi nulles que la version de
Twitter pour iPad).
Oui, et ?
Je continue à utiliser Facebook, j’aime bien…
tiens, pas d'accord avec le design, j'aime bien ce style assez carré et marqué (notamment la nouvelle version des pages, le style journal)
RépondreSupprimerChacun ses goûts.
SupprimerDes arguments, rien que des arguments. C'est clair
RépondreSupprimerBen oui.
SupprimerTiens je vais même recommandé ce contenu sur google (et tac)
RépondreSupprimerPaf !
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