Voila ce qu'il dit de mon dernier billet du blog politique. C'est con, je n'y avance que des strictes vérités (qui viennent d'ailleurs de la page Wikipédia de Nicolas Sarkozy). Ça fait de moi un type aveugle, borné, sectaire et sourd ?
Ce type est fou et dangereux. Et insultant.
Et un trou du cul : comme il a bloqué mon compte, je n'ai vu son attaque digne d'un exemplaire simplet que parce qu'un type lui a répondu en me citant.
Il faut qu'on rappelle à nouveau le bilan de Nicolas Sarkozy pour montrer qui est aveuglé, borné, sourd, fou, dangereux ?
Et je ne dis pas sectaire, je ne vois pas le rapport.
Nous étions accoudés, là, calmement. Nous refaisions le monde. Soudain, j'ai levé un œil vers la rue ; ce monde tournait sans nous.
mardi 30 avril 2013
dimanche 28 avril 2013
samedi 27 avril 2013
Qu'Alain Juppé se taise !
Je relève dans un journal des propos qu'Alain Juppé sort dans le Monde daté de demain. "Même si Marine Le Pen essaie de se rendre plus fréquentable, notamment en gommant les relents d'antisémitisme du FN, nos partis n'ont rien à voir sur le fond".
"Le terreau du FN n'est plus l'antisémitisme mais l'islamophobie" "C'est une ligne à ne pas franchir car c'est délétère sur la société française. Il ne faut pas se laisser entraîner dans cette dérive".
"la bonne stratégie pour l'UMP n'est pas de descendre dans la rue mais de gagner les élections les unes après les autres".
Il ne faudrait pas qu'il le dise trop fort. Jean-François Copé pourrait l'entendre.
"Le terreau du FN n'est plus l'antisémitisme mais l'islamophobie" "C'est une ligne à ne pas franchir car c'est délétère sur la société française. Il ne faut pas se laisser entraîner dans cette dérive".
"la bonne stratégie pour l'UMP n'est pas de descendre dans la rue mais de gagner les élections les unes après les autres".
Il ne faudrait pas qu'il le dise trop fort. Jean-François Copé pourrait l'entendre.
Les bouffons de l'UMP à Paris
Je viens de tomber sur ce tweet. NKM aurait promis le métro toute la nuit à Paris dans le cadre de sa campagne pour les municipales. La RATP est une société nationale et les transports sont gérés par la région.
Un Twittos (par ailleurs sympathique mais de l'UMP) reprend ça alors qu'il habite en Bretagne et n'est absolument pas concerné par le financement des transports en commun à Paris.
Finalement, elle est bien barrée, cette campagne. On va rigoler comme aux Régionales en 2010 avec les ministresses UMP qui ne connaissent rien aux dossiers. NKM avait dit, je crois, que le ticket de métro était à 4 euros.
Un Twittos (par ailleurs sympathique mais de l'UMP) reprend ça alors qu'il habite en Bretagne et n'est absolument pas concerné par le financement des transports en commun à Paris.
Finalement, elle est bien barrée, cette campagne. On va rigoler comme aux Régionales en 2010 avec les ministresses UMP qui ne connaissent rien aux dossiers. NKM avait dit, je crois, que le ticket de métro était à 4 euros.
vendredi 26 avril 2013
Suite du voyage
Dans les anecdotes de voyages racontées dans le blog bistro, j'en ai oubliée une. Arrivé vers Le Mans, j'avais soif. 15h30. Pas l'heure de prendre une bière. J'opterai pour une bouteille d'eau de 50 cl à 4€80. Oui. Un scandale. Sur autoroute, la bouteille d'un litre est à 1€40.
Je retourne à ma place. Je débouche la bouteille mais je ne retiens pas le bouchon qui tombe dans l'allée. Un petit gros passait par là et a marché dessus. Impossible de reboucher la bouteille. Il a fallu que je la boive cul sec pour pouvoir la reposer sans avoir peur qu'elle tombe.
Le train arrive à Lamballe, la dame moche descend, je finis mon billet, le publie et le train approche de Saint Brieuc. Entre temps, j'avais pris la place de la femme moche, près de la fenêtre. Une jeune femme s'était installée à ma place. Elle a entrepris de sortir de son sac de voyage tout ce qu'on peut avoir besoin pour un trajet en train de trois heures (alors que Brest est à environ une heure). De mémoire : deux revues, un paquet de mouchoirs, un lecteur MP3, un téléphone, une petite trousse de toilette, une bouteille de jus de fruit, un paquet de gâteau et je crois que j'oublie quelque chose. Non. Pas une boîte de tampon ni un vibro. Ça me reviendra.
Elle a tout rangé méthodiquement sur sa tablette. Vraiment au carré. Ça lui a pris 10 minutes, le temps du trajet entre Lamballe et Saint-Brieuc.
Où l'on arrive donc. Je lui dis "pardon" pour lui faire comprendre que je descends. La panique dans son regard quand elle a compris qu'elle avait 10 secondes pour tout refoutre dans son sac à main.
Je retourne à ma place. Je débouche la bouteille mais je ne retiens pas le bouchon qui tombe dans l'allée. Un petit gros passait par là et a marché dessus. Impossible de reboucher la bouteille. Il a fallu que je la boive cul sec pour pouvoir la reposer sans avoir peur qu'elle tombe.
Le train arrive à Lamballe, la dame moche descend, je finis mon billet, le publie et le train approche de Saint Brieuc. Entre temps, j'avais pris la place de la femme moche, près de la fenêtre. Une jeune femme s'était installée à ma place. Elle a entrepris de sortir de son sac de voyage tout ce qu'on peut avoir besoin pour un trajet en train de trois heures (alors que Brest est à environ une heure). De mémoire : deux revues, un paquet de mouchoirs, un lecteur MP3, un téléphone, une petite trousse de toilette, une bouteille de jus de fruit, un paquet de gâteau et je crois que j'oublie quelque chose. Non. Pas une boîte de tampon ni un vibro. Ça me reviendra.
Elle a tout rangé méthodiquement sur sa tablette. Vraiment au carré. Ça lui a pris 10 minutes, le temps du trajet entre Lamballe et Saint-Brieuc.
Où l'on arrive donc. Je lui dis "pardon" pour lui faire comprendre que je descends. La panique dans son regard quand elle a compris qu'elle avait 10 secondes pour tout refoutre dans son sac à main.
jeudi 25 avril 2013
Quand @MryEmery cherche le ridicule
Je n'avais jamais causé à ce type (ou presque)... Ils sont excités comme des puces à droite. C'est incroyable. La déroute complète de la droite française dans les réseaux sociaux. J'ai envie de verser une larme.
Cela étant, est-ce qu'on ne pourrait pas s'oublier sinon on pourrait avoir l'air de se couvrir de ridicule si je sors l'historique de la conversation...
Cela étant, est-ce qu'on ne pourrait pas s'oublier sinon on pourrait avoir l'air de se couvrir de ridicule si je sors l'historique de la conversation...
mardi 23 avril 2013
Communiqué
Etablissement Partageons mon avis, nos agapes, l'addiction et le comptoir de la Comète
Communiqué de presse
J’informe Le Lab d’Europe 1, mon ami Guy Birenbaum, Samuel
Laurent du Monde et les Twittos chicaneurs que je recevrai au palais de la
Comète, ce soir, une brochette de blogueurs qui me sont partisans afin de fêter
dignement (ou pas) mon anniversaire.
Pour ce qui concerne l’ordre du jour des discussions, mon
secrétaire particulier met tout ça au propre. Les sujets évoqués seront
probablement :
-
le mariage pour tous et l’égalité c’est
maintenant,
-
la sodomie des diptères mais sans lien
avec le sujet précédent,
-
le retrait de Rachida Dati de la course à
la mairie de Paris,
-
la morale laïque, …
Si jamais nous devions évoquer d’autres sujets, nous vous
communiquerons toutes les informations de même que le nom de l’invité surprise
que nous ne pouvons déclarer maintenant sinon ça ne serait plus une surprise et
je vous prie de m’en excuser.
lundi 22 avril 2013
Le niveau du débat
Putain ! J'ai laissé un long commentaire sur mon blog politique, ce soir. Je vais vous en faire profiter.
"A part ça, je voudrais signaler à certains commentateurs que j'étais réellement en réunion avec le type dont je parle dans le blog, très sympathique. Pendant que certains braillent dans les réseaux sociaux, j'essaie de bosser sur des vrais sujets dont l'impact de la réforme territoriale.
Et je vais essayer d'en faire un compte rendu objectif dans les réseaux sociaux demain matin.
Et en l'occurrence, la manière avec laquelle la presse traite les sujets aussi peu importants que les rencontres de blogueurs avec le Président me parait important au point que ce commentaires pourrait générer un billet de blog.
Avec vos conneries, vous tuez la démocratie."
En fait des andouilles voudraient que le débat politique porte sur les sujets qu'ils ont jugés important dans Twitter.
"A part ça, je voudrais signaler à certains commentateurs que j'étais réellement en réunion avec le type dont je parle dans le blog, très sympathique. Pendant que certains braillent dans les réseaux sociaux, j'essaie de bosser sur des vrais sujets dont l'impact de la réforme territoriale.
Et je vais essayer d'en faire un compte rendu objectif dans les réseaux sociaux demain matin.
Et en l'occurrence, la manière avec laquelle la presse traite les sujets aussi peu importants que les rencontres de blogueurs avec le Président me parait important au point que ce commentaires pourrait générer un billet de blog.
Avec vos conneries, vous tuez la démocratie."
En fait des andouilles voudraient que le débat politique porte sur les sujets qu'ils ont jugés important dans Twitter.
Blogs UMP - Etude de cas avec @PierreParrillo
Pierre Parrillo est un blogueur proche de l'UMP que je cite parfois dans le blog politique. Il fait de la pure propagande, on dirait un blog de gauche au cours du quinquennat précédent.
Dans son dernier billet, par exemple, il fait un billet sur toutes les affaires qui tournent autour de François Hollande. Il ferait mieux de s'occuper des affaires qui entourent Nicolas Sarkozy, c'est plus facile, il n'y a pas à chercher la petite bête.
Samedi, il nous fait une tartine pour nous dire qu'un de ses tweets est passé à la télé. Remarque ! J'ai bien fait une tartine ce soir pour dire que mon blog a été signalé par différents médias, ce matin. Pour dire qu'ils n'ont que ça à faire. Avec un sens critique, quoi...
Le billet précédent : La popularité d'Hollande avec un gros mensonge : "Il n’est désormais de surprise pour
personne qu’il est devenu en 10 à 11 mois d'exercice, le Président le
plus détesté de toute l’histoire de la 5ème
République." Non ! La cote de popularité de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy a été bien plus basse.
Le précédent : le Président de tous les records. Encore un beau mensonge. C'est Nicolas Sarkozy qui détient les records d'augmentation de la dette et du chômage.
Je vous le dis : il faut le suivre pour rigoler.
Néanmoins, je suis tombé sur un de ses tweets où il sous-entend que Hollande verserait une rémunération aux blogueurs qui le soutiennent. C'est franchement con, mais très très con.
Il sous-entend que les blogueurs travaillent pour de l'argent sans se demander si on ne pourrait pas le suspecter aussi. Ce genre de type ne se rend même pas compte qu'il décrédibilise toute la blogosphère politique et qu'il mérite des baffes.
En outre, il décrédibilise tous les militants de France qui se battent pour des idées.
Enfin, il fut un temps où, au sein de la blogosphère, on était solidaires entre nous, blogs de gauche comme de droite pour défendre notre média face à une presse effrayée par sa propre évolution.
dimanche 21 avril 2013
Élysée
Cette histoire de rencontre à l'Elysée a des côtés délirants qui nécessitent bien un billet de blog sur l'annexe. Tout d'abord, elle était confidentielle mais il y a eu des fuites. Un trou du cul qui était parmi nous a parlé. Il mérite probablement des baffes. Un petit con qui se croit informateur du Canard Enchaîné.
Le Lab. d'Europe 1 en a fait un papier. Bah ! Il y a un traitre parmi nous. Il se croit intelligent.
Ça a fuité. Le "off" était rompu ce qui ne veut pas dire grand chose. Je m'en suis amusé. J'en ai fait des billets sur un de mes blogs, le blog bistro.
J'ai diffusé des photos (deux). Et je me suis fait engueuler. J'avais diffusé des photos de gens qui étaient présents à l'Elysée mais qui ne voulaient pas que ça se sache ! Comme si mon blog bistro était observé par les "ressources humaines" de leurs boîtes... Et s'ils analysaient les photos.
J'ai reçu des engueulades mais je me demande si je ne vais pas exiger des excuses. Je vais cependant être poli : Andouilles, si vous avez honte d'avoir été à l'Elysée, il ne fallait pas y aller. Vous n'êtes que des imbéciles.
Pour ma part, je suis fier d'avoir été reçu par le Président de la République.
Le Lab. d'Europe 1 en a fait un papier. Bah ! Il y a un traitre parmi nous. Il se croit intelligent.
Ça a fuité. Le "off" était rompu ce qui ne veut pas dire grand chose. Je m'en suis amusé. J'en ai fait des billets sur un de mes blogs, le blog bistro.
J'ai diffusé des photos (deux). Et je me suis fait engueuler. J'avais diffusé des photos de gens qui étaient présents à l'Elysée mais qui ne voulaient pas que ça se sache ! Comme si mon blog bistro était observé par les "ressources humaines" de leurs boîtes... Et s'ils analysaient les photos.
J'ai reçu des engueulades mais je me demande si je ne vais pas exiger des excuses. Je vais cependant être poli : Andouilles, si vous avez honte d'avoir été à l'Elysée, il ne fallait pas y aller. Vous n'êtes que des imbéciles.
Pour ma part, je suis fier d'avoir été reçu par le Président de la République.
La Reine d'Angleterre à la Comète ! #LaPuissanceIntellectuelleDuLeftBlogueur
C’est bien, Twilert, ça me permet de recevoir des mails
quand mes billets sont cités dans Twitter. Mon billet
du blog bistro d’hier a été beaucoup cité. Il est parti d’un article du Lab
d’Europe 1 qui prétendait que des blogueurs avaient été reçus à l’Elysée. Du
coup, j’ai eu l’idée de faire un billet farce, pour le blog bistro, racontant
une réception à l’Elysée…
L’illustre CSP dans son délire habituel a tweeté ça : « Le mec rencontre le Président de la République et il écrit
ça : #PLUIEDESPERME #UBERBRANLING
http://www.aubistro.com/2013/04/le-petit-nicolas-l-rompre-le-off.html … »
à 20h45. J’étais encore au Kremlin des Blogs avec des potes mais lui, il semble
passer son samedi soir à s’énerver avec quelques andouilles dans Twitter.
Je n’ai pas écrit ce billet dans mon blog politique parce qu’il
aurait été repris par le flux des leftblogs et par une application pour
smartphone, News Republic. Alors je l’ai écrit dans le blog bistro où je n’écris
que des bêtises.
Je ne sais pas si la médecine peut faire quelque chose pour
CSP.
Son tweet a été RT par deux personnes : Versac et un
autre lascar, Olivier Timon.
Plus tard, il a lancé un hashtag : #LaPuissanceIntellectuelleDuLeftBlogueur !
Avec : « J'ai rencontré Obama. On a parlé
de la météo et du fond de l'air un peu frais. » puis avec « L'autre jour j'ai croisé Merkel au Franprix. Elle achetait
des carottes », « J'ai déjeuné avec
Poutine. Il refait sa plomberie dans son appart. » ! Un autre
type, Nicolas_Lzt a rebondi sur le tag : « J'ai
dîné avec l'ambassadeur Syrien, je lui ai fait part de mon inquiétude sur
l'export des loukoum », puis un autre, fabu_land : « J’ai pris le café avec le président suisse, les chocolats
étaient bons ». Nicolas_Lzt croyant que ça marchait : « J'ai rencontré Nelson Mandela. On est d'accord que les
prisons exposés plein sud c'est pas humain. » Un troisième,
CharlesAntoine1, a repris : « j'ai bu une bière avec Thatcher elle était assez froide. »

Je crois que je vais faire un billet pour raconter la visite
de la Reine d’Angleterre à la Comète.
J’imagine.
J’avais reçu un mail de son
secrétaire particulier qui me disait qu’à l’occasion d’une visite à Paris, la
Reine d’Angleterre souhaitait rencontrer des blogueurs politiques. Elle voulait
nous voir à l’ambassade d’Angleterre mais j’avais refusé de bouger, j’avais
déjà été à l’Elysée, ça commençait à bien faire. Cela étant, pour l’ambassade d’Angleterre,
je n’étais pas inquiet sur le fait d’y trouver de la bière. Il m’a alors
proposé qu’on se voit au pub et m’a demandé si j’en connaissais un sympathique.
J’ai proposé la Comète.
Hier soir, donc, la Rolls est
arrivée et s’est garée à la place habituelle du Vieux Joël. Sa Majesté est
sortie et m’a tout de suite reconnu, au comptoir. Elle est venue vers moi et m’a
dit bonjour. J’ai bredouillé : « Heu, désolé votre éminence, pour les
trucs de protocole, je ne suis pas très fort ». Elle m’a répondu : « Te
bile pas gros ! Tiens ! On va se faire la bise. » J’ai présenté
les autres. Sarkofrance a refusé d’enlever sa casquette.
J’arrête. Je pourrais pondre trois pages de conneries en une demi-heure.
J’imagine assez facilement la réaction des imbéciles dans
Twitter.
2 RT et trois types qui rebondissent sur un hashtag. Tel est le bilan de la soirée de CSP devant son Twitter, pendant que j'étais avec Trublyonne, Maman Trublyonne, Hypos, Sophia; Jon, Politeeks et Doudou au restaurant pour un très sympathique Kremlin des Blogs décentralisé. Tellement décentralisé que j'avais 40 minutes de métro : la durée idéale pour inventer une visite à l'Elysée pour en faire un billet de blog.
Je me demande si avec "imbéciles", je ne suis pas un peu gentil.
samedi 20 avril 2013
Nouvelle gestion des commentaires
A des fins de test, j'applique ici aussi le nouveau mode de commentaire des blogs Blogger : Google+.
C'est temporaire.
N'hésitez pas à commenter, c'est pour tester les notifications.
C'est temporaire.
N'hésitez pas à commenter, c'est pour tester les notifications.
vendredi 19 avril 2013
Blogueur geek ou fumiste ?
Depuis ce matin, je m'amuse de voir mes chers confrères blogueurs geeks décrire le nouveau machin de Blogger qui prend en compte les commentaires Google+.
Pas un seul n'a un blog Blogger et ne sait de quoi il parle. Pas un seul ne dit que les commentaires Blogger disparaissent. Pas un seul ne dit qu'on ne peut plus commenter anonymement.
Des fumistes ?
Pas un seul n'a un blog Blogger et ne sait de quoi il parle. Pas un seul ne dit que les commentaires Blogger disparaissent. Pas un seul ne dit qu'on ne peut plus commenter anonymement.
Des fumistes ?
mercredi 17 avril 2013
Les conséquences d'une pause
Étant en formation professionnelle pour trois jours, depuis la première fois depuis que je blogue, et donc sans avoir d'accès facile à internet, je dois en avouer les conséquences, outre le fait d'avoir envie de faire un billet de blog à cette heure.
Petit 1 : je n'ai que l'iPhone pour écrire, ce qui explique : la présentation à chier, l'orthographe encore plus hasardeuse et le non reprise des billets dans Google+.
Petit 2 : n'ayant que l'iPhone pour bloguer et quelques pauses dans la journée, je ne commente pas les blogs. Ce qui ne me fait ni chaud ni froid.
Petit 3 : ne pouvant pas prendre mon iPhone en permanence pour suivre les blogs et l'actualité, ne serait-ce que part respect pour la formatrice, je me rends compte que je n'en ai strictement rien à cirer, ce qui est contradictoire avec ma phrase d'introduction.
Petit 4 : n'ayant pas l'esprit à "ça", les commentaires de mon blog politique virent en engueulades (ce n'est pas rare mais les sujets sont surprenants).
Petit 5 : je me rends compte qu'en plus du petit 3, qu'en étant dans l'incapacité de bloguer, je n'ai finalement rien à foutre de l 'actualité ce qui est à la fois réjouissant et déprimant.
Petit 1 : je n'ai que l'iPhone pour écrire, ce qui explique : la présentation à chier, l'orthographe encore plus hasardeuse et le non reprise des billets dans Google+.
Petit 2 : n'ayant que l'iPhone pour bloguer et quelques pauses dans la journée, je ne commente pas les blogs. Ce qui ne me fait ni chaud ni froid.
Petit 3 : ne pouvant pas prendre mon iPhone en permanence pour suivre les blogs et l'actualité, ne serait-ce que part respect pour la formatrice, je me rends compte que je n'en ai strictement rien à cirer, ce qui est contradictoire avec ma phrase d'introduction.
Petit 4 : n'ayant pas l'esprit à "ça", les commentaires de mon blog politique virent en engueulades (ce n'est pas rare mais les sujets sont surprenants).
Petit 5 : je me rends compte qu'en plus du petit 3, qu'en étant dans l'incapacité de bloguer, je n'ai finalement rien à foutre de l 'actualité ce qui est à la fois réjouissant et déprimant.
mardi 16 avril 2013
Les types qui se prétendent de gauche
Et qui ne pensent qu'à enfoncer qu'un autre. Je préfère largement mes copains de droite. Au moins ils sont humains.
Pauvre type.
Pauvre type.
lundi 15 avril 2013
Progrès léger
Visiblement pour cette premier journée de travail sous le beau temps, la mode est aux jupes légères dans les tons pastel.
On n'arrête pas le progrès. Non seulement les déclarations de patrimoine des ministres sont en ligne avec une heure d'avance pour avoir deux heures de retard, mais en plus, j'ai pu consulter celle de Moscovici dans le métro.
Dorénavant la 3G passe dans la station "Grande Arche" depuis ce week-end. J'ai même pu tweeter. C'est la première fois depuis quatre que je fréquente le coin.
Comble du miracle : la 3G ne marchait plus après alors que je n'avais que ça à foutre de consulter Twitter et les commentaires faits sur les déclarations de patrimoine.
Débarrassé ! Ouf.
On n'arrête pas le progrès. Non seulement les déclarations de patrimoine des ministres sont en ligne avec une heure d'avance pour avoir deux heures de retard, mais en plus, j'ai pu consulter celle de Moscovici dans le métro.
Dorénavant la 3G passe dans la station "Grande Arche" depuis ce week-end. J'ai même pu tweeter. C'est la première fois depuis quatre que je fréquente le coin.
Comble du miracle : la 3G ne marchait plus après alors que je n'avais que ça à foutre de consulter Twitter et les commentaires faits sur les déclarations de patrimoine.
Débarrassé ! Ouf.
La Constitution de Bab
Comme d’autres blogueurs, l’ami Bab a travaillé à un
projet d’évolution de la Constitution. Il m’a même envoyé son texte complet
par mail afin que je puisse l’étudier. Je ne suis pas spécialement d’accord
avec son texte même si, individuellement, certaines mesures me paraissent
bénéfiques. La proposition que j'ai faite la semaine dernière allait beaucoup plus loin que celle de Bab...
Bab propose la suppression du Sénat. Je pense au contraire
qu’il faut le maintenir : la démocratie nécessite plus d’élus et une
assemblée est susceptible de faire des conneries. Par contre, le mode d’élection
des sénateurs doit être changé pour qu’elle se fasse au scrutin universel.
Pourquoi pas un scrutin régional sur liste avec proportionnelle intégrale le même
jour que les élections municipales ?
Article 6 : « Le Président
de la République est élu pour neuf ans au suffrage universel direct. »
Neuf ans, c’est trop… Je serais plus partisan de mettre une période courte
(trois ans ?) dans les conditions dictées par Bab : un seul mandat
pour une personne (ma proposition implique que les anciens Présidents ne siègent
pas au Conseil Constitutionnel).
Article 11 : c’est l’article qui porte sur le
referendum. Bab estime que le Président DOIT faire un referendum pour « tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs
publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou
environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou
tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la
Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions. »
Je lui ai déjà fait un retour par mail. Sa formulation montre que tous les
projets de loi devront passer par referendum ! Il faut être plus
restrictif.
En outre, les projets de loi de finance doivent échapper à
la procédure, sinon, ils ne seront jamais validés et toute gouvernance sera
rendue impossible.
Article 13 : il faudrait le supprimer ou le simplifier.
C’est du ressort de la loi. D’ailleurs, d’une manière générale, je trouve que
Bab ne supprime pas assez d’articles…
Article 35 : Bab estime que le Gouvernement ne doit pas
avoir la possibilité de faire intervenir les forces armées à l’étranger. La
formulation n’est pas claire mais je suppose qu’il veut dire que « sans
l’autorisation de l’Assemblée ». Toujours est-il que je suis contre. Quand
on est intervenu au Mali, il y avait urgence : les terroristes auraient
pris Bamako et il aurait été impossible de récupérer la ville.
Article 40 : Bab propose sa suppression. C’est l’article
qui dit que les « propositions et amendements
formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur
adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques,
soit la création ou l'aggravation d'une charge publique. » Je ne
suis pas d’accord. Ou alors les lois en questions ne doivent s’appliquer que l’année
suivante, c'est-à-dire après l’élaboration d’une nouvelle loi de finances.
Article 54 : Bab estime que si un engagement international
n’est pas compatible avec la constitution, il devient caduc. Je le formulerais
autrement : d’une part, un engagement n’a pas à être pris s’il est contraire
à la Constitution. L’Assemblée doit donc se prononcer sur tout engagement avant
qu’il soit signé. D’autre part, la Constitution doit pouvoir être modifiée
(dans les conditions prévues par Bab).
Article 88 : Bab propose la suppression de tous les
articles relatifs à l’Union Européenne. Je ne suis évidemment pas d’accord.
Article 89 : Bab souhaite que les modifications de la
Constitutions soient validées par une majorité des deux tiers de l’Assemblée puis
un referendum. Pourquoi ces deux tiers s’il y a referendum ?
dimanche 14 avril 2013
samedi 13 avril 2013
vendredi 12 avril 2013
Tiens ! Je n'avais dénoncé aucun Twittos ce soir !
En voilà un qui m'avait unfollowé (sur @jegoun) le jour où CSP a donné l'ordre à ses "abonnements" de m'unfollower en les menaçant de les unfollower.
C'est trop trop drôle de voir que 6 ou 7 personnes ont suivi.
Celui-ci avait oublié de m'unfollower sur un compte (@nicolasjegou). Quand je le vois, je me fous de sa gueule.
J'adore sa réponse. Le petit vengeur.
C'est trop trop drôle de voir que 6 ou 7 personnes ont suivi.
Celui-ci avait oublié de m'unfollower sur un compte (@nicolasjegou). Quand je le vois, je me fous de sa gueule.
J'adore sa réponse. Le petit vengeur.
L'orthographe n'a pas de genre
Un commentaire d'anthologie de Didier Goux laissé chez Suzanne que j'approuve parfaitement ou presque.
Il faudrait tout de même rectifier une ou deux conneries, dont tout le monde semble ici persuadé qu'elles sont des choses avérées.
D'abord, la lettre e n'est pas la marque du féminin ; elle ne l'est pas exclusivement, en tout cas, et même loin de là. On parle d'un apogée, d'un lycée, d'un empyrée, etc. Mais c'est parce qu'ils le croit fermement que des parents ignares ont décidé de baptiser leurs fils Timothé (quand ce n'est pas Timotei…) plutôt que Timothée, Cyril plutôt que Cyrille ou, comble de l'horreur, Jérémy au lieu de Jérémie.
D'autre par, cette manie d'estropier les noms désignant un métier en leur ajoutant un "e" voire un "esse", prouve simplement que l'on fait une confusion entre le genre du métier et le sexe de la personne qui l'exerce, ce qui est absurde : les deux sont déconnectés l'un de l'autre.
C'est ainsi qu'une femme sera UN ministre, cependant que son fils sera UNE sentinelle. Ou alors elle choisira de devenir UN écrivain cependant que son andouille de fils (qui est donc UNE andouille) se contentera, en son régiment d'être UNE simple ordonnance, voire UNE estafette. Mais si lui-même parvient à écrire de beaux livres comme maman, peut-être deviendra-t-il UNE grande plume.
J'approuve sauf un détail : ça ne me dérange pas qu'on dise "une ministre". "Une ministresse" serait moins joli.
Un réac de droite chez une réaquette approuvé par un type normal. L'union sacré-e.
Il faudrait tout de même rectifier une ou deux conneries, dont tout le monde semble ici persuadé qu'elles sont des choses avérées.
D'abord, la lettre e n'est pas la marque du féminin ; elle ne l'est pas exclusivement, en tout cas, et même loin de là. On parle d'un apogée, d'un lycée, d'un empyrée, etc. Mais c'est parce qu'ils le croit fermement que des parents ignares ont décidé de baptiser leurs fils Timothé (quand ce n'est pas Timotei…) plutôt que Timothée, Cyril plutôt que Cyrille ou, comble de l'horreur, Jérémy au lieu de Jérémie.
D'autre par, cette manie d'estropier les noms désignant un métier en leur ajoutant un "e" voire un "esse", prouve simplement que l'on fait une confusion entre le genre du métier et le sexe de la personne qui l'exerce, ce qui est absurde : les deux sont déconnectés l'un de l'autre.
C'est ainsi qu'une femme sera UN ministre, cependant que son fils sera UNE sentinelle. Ou alors elle choisira de devenir UN écrivain cependant que son andouille de fils (qui est donc UNE andouille) se contentera, en son régiment d'être UNE simple ordonnance, voire UNE estafette. Mais si lui-même parvient à écrire de beaux livres comme maman, peut-être deviendra-t-il UNE grande plume.
J'approuve sauf un détail : ça ne me dérange pas qu'on dise "une ministre". "Une ministresse" serait moins joli.
Un réac de droite chez une réaquette approuvé par un type normal. L'union sacré-e.
Appel d'offre
Afin d'alléger le budget de la Grande Bretagne, en grande difficulté, El Camino participe à l'appel d'offre pour l'organisation des obsèques de Mme Thatcher.
Je veux bien me charger bénévolement de la mise en bière.
jeudi 11 avril 2013
Le con du soir
Twitter est surréaliste parfois. Le nombre de guignols qui se croient plus intelligents que les autres me terrifie. Ce n'est pas grave. Ils ont droit à un billet dans mon annexe si je ne m'endors pas avant de publier tellement celui-ci a peu d'intérêt. Je vous laisse juger. L'intégralité de notre bref échange.
Étrange compte Twitter
Je suis avec le compte @sardinemorano. Je vois les publications de ce compte mais je n'arrive à m'y abonner parce que mon compte est bloqué.
Fatigué, le Nicolas !
Je discutais avec un jeune Kabyle au comptoir qui était tombé sur mon blog par hasard avec la vidéo du faux journaliste du Parisien. Il me disait qu'il était antisarkozyste mais qu'il changeait progressivement. Il a décidé de quitter la France et de revenir en Kabylie pour monter sa boîte de com.
C'est surréaliste.
Il va fumer une cigarette. Je sors mon iPhone et consulte Google News. La première information concerne l'affaire Cahuzac. Normal. La deuxième concerne le Conseil Constitutionnel qui a censuré une loi du loi proposé par le gouvernement. La ministre concernée s'explique et dit que la loi reviendra mieux faite. En deuxième semaine ?
Pourrait-on en finir avec l'amateurisme avant que je ne devienne franchement un blogueur d'opposition ?
C'est surréaliste.
Il va fumer une cigarette. Je sors mon iPhone et consulte Google News. La première information concerne l'affaire Cahuzac. Normal. La deuxième concerne le Conseil Constitutionnel qui a censuré une loi du loi proposé par le gouvernement. La ministre concernée s'explique et dit que la loi reviendra mieux faite. En deuxième semaine ?
Pourrait-on en finir avec l'amateurisme avant que je ne devienne franchement un blogueur d'opposition ?
mercredi 10 avril 2013
Kremlin des Blogs ?
"C'est quoi, le Kremlin des blogs? Ca fait très société secrète..." Tel est la question que j'ai reçue par mail aujourd'hui ! J'ai répondu par mail... Une sympathique twittosse me demande des précisions...
Le KdB est une réunion de blogueurs (essentiellement politiques de gauche mais pas que) organisée périodiquement par ma pomme.
Je ne vais pas en refaire l'histoire. Les autres réunions de blogueurs de gauche ne nous donnaient pas satisfaction. On a donc commencé à organiser des soirées dans mon fief et on a appelé ça Kremlin des Blogs. Ça avait beaucoup de cachet, comme nom, lorsque nous étions dans l'opposition et que nous luttions contre le parisianisme des autres rencontres de blogueur. Maintenant que je suis devenu "blogueur de Gouvernement", c'est devenu grotesque donc génial.
Les KDB sont organisés à l'occasion quand :
- j'ai envie de voir les copains blogueurs,
- l'un d'entre eux me signale qu'il serait bien qu'on se voit,
- des blogueurs provinciaux viennent à la capitale.
C'était le cas hier, et ça sera le cas mardi prochain, Marco débarquant à Paris.
Le kdb était prévu le lundi mais je n'avais pas fait attention qu'il y avait une réunion de blogueuses le même jour. J'ai donc repoussé la date alors que j'ai un autre engagement le mardi, ayant rendez-vous avec le Délégué Régional au grand Paris. Je vais concilier les deux (en privilégiant cette dernière rencontre, l'engagement étant antérieur).
Le Kremlin des Blogs est ainsi la plus bordélique des rencontres de blogueurs politiques en France... Mais aussi la plus ancienne.
Ceci explique cela.
Trois précisions :
- ça commence entre 19h et 19h30 selon mes contraintes professionnelles,
- on passe à table à 20h30,
- le bistro ferme à 22h (ma relation avec les patrons et les serveurs m'oblige à respecter les impératifs).
Les extras ont lieu à chaque fois mais ailleurs et souvent sans moi. Je bosse le lendemain.
Le KdB est une réunion de blogueurs (essentiellement politiques de gauche mais pas que) organisée périodiquement par ma pomme.
Je ne vais pas en refaire l'histoire. Les autres réunions de blogueurs de gauche ne nous donnaient pas satisfaction. On a donc commencé à organiser des soirées dans mon fief et on a appelé ça Kremlin des Blogs. Ça avait beaucoup de cachet, comme nom, lorsque nous étions dans l'opposition et que nous luttions contre le parisianisme des autres rencontres de blogueur. Maintenant que je suis devenu "blogueur de Gouvernement", c'est devenu grotesque donc génial.
Les KDB sont organisés à l'occasion quand :
- j'ai envie de voir les copains blogueurs,
- l'un d'entre eux me signale qu'il serait bien qu'on se voit,
- des blogueurs provinciaux viennent à la capitale.
C'était le cas hier, et ça sera le cas mardi prochain, Marco débarquant à Paris.
Le kdb était prévu le lundi mais je n'avais pas fait attention qu'il y avait une réunion de blogueuses le même jour. J'ai donc repoussé la date alors que j'ai un autre engagement le mardi, ayant rendez-vous avec le Délégué Régional au grand Paris. Je vais concilier les deux (en privilégiant cette dernière rencontre, l'engagement étant antérieur).
Le Kremlin des Blogs est ainsi la plus bordélique des rencontres de blogueurs politiques en France... Mais aussi la plus ancienne.
Ceci explique cela.
Trois précisions :
- ça commence entre 19h et 19h30 selon mes contraintes professionnelles,
- on passe à table à 20h30,
- le bistro ferme à 22h (ma relation avec les patrons et les serveurs m'oblige à respecter les impératifs).
Les extras ont lieu à chaque fois mais ailleurs et souvent sans moi. Je bosse le lendemain.
mardi 9 avril 2013
Le syndrome du Front de Gauche
Ça commence doucement. Ils parlent des autres à la troisième personne et ils finissent par dénoncer. Une seconde nature.
Notre Dame des Landes confirmé
C'est la nouvelle du jour. Je vais pouvoir refaire des billets avec plein de trolls... "Jean-Marc Ayrault a réaffirmé mardi sa volonté de construire l'aéroport
de Notre-Dame-des-Landes mais a promis que le projet serait amendé pour
tenir compte des critiques de trois rapports commandés pour apaiser la
contestation sur le terrain."
lundi 8 avril 2013
Réécrire l'actualité
L'actualité politique me met mal à l'aise. Il y a évidemment les suites de l'affaire Cahuzac. Elle m'a quasiment empêcher de bloguer normalement depuis trois ou quatre jours tant elle occupe la une des médias. Mais il y a tout le reste.
J'ai essayé de parler de la réforme territoriale mais, alors qu'elle se concrétise avec son arrivée au Conseil des ministres, je ne sais plus quoi en penser. Les Lyonnais semblent contents. Les Marseillais paraissent en opposition et en région parisienne, j'ai beaucoup de mal à voir les impacts.
La mort de Mme Thatcher me laisse froid (moins qu'elle). Elle n'est plus aux affaires depuis tellement de temps que je n'ai plus envie de l'accabler malgré tout le mal qu'elle a fait. C'est un peu comme avec Cahuzac. Il a fait du mal mais il n'est plus ministre. Pourquoi lui taper dessus ?
Mme Thatcher est mort et M. Cahuzac a grillé sa carrière.
Dans le blog politique, j'ai entamé un nouveau genre : la fiction basée sur la réalité. L'uchronie, ça s'appelle. Je crois. J'aime bien. J'ai réussi à pondre un couplet expliquant si François Hollande a tout organisé. Comme si, par exemple, il avait demandé à Libération de reprendre la rumeur sur Laurent Fabius pour discréditer les médias aux yeux du grand public.
L'actualité en est là : on a envie de la réécrire pour oublier.
Si on pouvait réécrire les années Thatcher.
J'ai essayé de parler de la réforme territoriale mais, alors qu'elle se concrétise avec son arrivée au Conseil des ministres, je ne sais plus quoi en penser. Les Lyonnais semblent contents. Les Marseillais paraissent en opposition et en région parisienne, j'ai beaucoup de mal à voir les impacts.
La mort de Mme Thatcher me laisse froid (moins qu'elle). Elle n'est plus aux affaires depuis tellement de temps que je n'ai plus envie de l'accabler malgré tout le mal qu'elle a fait. C'est un peu comme avec Cahuzac. Il a fait du mal mais il n'est plus ministre. Pourquoi lui taper dessus ?
Mme Thatcher est mort et M. Cahuzac a grillé sa carrière.
Dans le blog politique, j'ai entamé un nouveau genre : la fiction basée sur la réalité. L'uchronie, ça s'appelle. Je crois. J'aime bien. J'ai réussi à pondre un couplet expliquant si François Hollande a tout organisé. Comme si, par exemple, il avait demandé à Libération de reprendre la rumeur sur Laurent Fabius pour discréditer les médias aux yeux du grand public.
L'actualité en est là : on a envie de la réécrire pour oublier.
Si on pouvait réécrire les années Thatcher.
samedi 6 avril 2013
vendredi 5 avril 2013
Bonne question !
Vivre dans un autre monde et être adulé par des gens qui ont un boulot à vie en espérant être chéri par le peuple qui bosse ou qui chôme.
Ceux qui n'ont rien compris à la blogosphère
7 ans que je blogue et je suis toujours aussi surpris quand
je tombe sur un billet d’un « vieux » blogueur qui n’a toujours rien
compris aux blogs, du moins à ce qu’était « notre blogosphère ». Je vais vous montrer ce qu'est ma blogosphère depuis ce matin, à partir de la liste des blogs auxquels je suis abonné.
Ma blogosphère
Ma blogosphère
Il est midi dix. Je consulte mon Reader, et je tombe sur :
- un
billet qui présente un magnétophone pour Androïd. Je zappe, je n’ai pas d’Androïd,
pourtant je suis abonné à ce blog parce qu’il me donne plein d’informations
utiles,
- un
billet qui parle d’une inauguration d’un machin. Je zappe, ça ne m’intéresse
pas. Je suis abonné par hasard à ce blog (un ancien blogueur a redirigé l’URL
de son ancien blog vers ce site qu’il gère et comme c’est mon andouille
préférée, je garde),
- un
billet d’une copine qui raconte sa rencontre avec quelqu’un. Je lirai plus
tard parce que c’est une copine (je veux dire par là qu’il est possible que le
billet ne m’intéresse pas et que je zappe après deux paragraphes mais comme il ne porte pas sur l'actualité, je n'ai aucune raison de le lire maintenant),
- un
billet d’un copain des leftblogs qui relaie la campagne du Sidaction. Je
zappe parce que j’ai déjà eu les informations.
- un
billet geek d’un copain qui parle d’une boite à outil en ligne pour gérer ses images. Je le garde pour une lecture pour plus tard (en espérant pouvoir me foutre de la gueule de Hollande et de sa boite à outils).
- un
billet de Presse Citron qui annonce un nouveau machin d’Apple. Ca ne m’intéresse
pas mais je suis abonné parce que c’est une référence.
- un billet d’un
copain des leftblogs proche du Front de Gauche. Je lis de suite. Faites
pareil, il est très bien.
- un
billet d’un copain (récent) qui reprend une dépêche AFP que je vais lire
(je suppose que s’il la diffuse, c’est qu’il souhaite informer ses lecteurs).
- un
billet d’un copain des leftblogs « proche » de François Hollande,
comme moi, je vais le lire et probablement le commenter. Tiens ! C’est
rigolo, il rebondit sur mon billet de ce matin.
- un
billet d’un pote où il met des photos de ses chiens que je commenterai plus
tard pour rigoler et saluer ce pote et son épouse.
Ainsi est faite ma blogosphère (je n’ai pas cité tous les
blogs geeks qui diffusent des informations qui, sur le coup, ne m’intéressent
pas).
Ceux qui ne la connaissent pas
Ceux qui ne la connaissent pas
Le blog de la « charte Nethetic » a fait un nouveau billet. Je ne
comprends pas qu’on puisse faire une charte de bonne conduite dans les blogs
quand on connaît aussi peu la blogosphère et son aspect « pluriel »
comme dirait Jospin.
La première phrase m’amuse beaucoup puisqu’elle m’est
partiellement destinée mais tout le paragraphe est amusant, montrant la
méconnaissance de la blogosphère de la part du rédacteur. « L’intérêt d’injurier dans les commentaires est de chercher
avant tout à jeter un profond discrédit sur les responsables des contenus où ces
insultes sont proférées. »
Ben oui ! C’est moi qui injurie. On m’expliquera
comment des commentaires pas lus à part des procureurs en culotes courtes
peuvent jeter un profond discrédit sur le blog ? C’est exactement le
contraire qui se passe : les commentaires, même insultants, montrent que
le blog vit. Mon blog politique, par exemple, a une moyenne de 17,7
commentaires par billet (ce qui fait probablement cinq ou six personnes
différentes, j’ai la flemme de compter) alors que j’ai activé la modération (ça
dissuade) et que je vire les commentaires anonymes qui ne sont pas sympathiques
et ceux de quelques crétins que j’ai virés.
Dans un blog, il y a trois types de commentateurs :
-
les potes du taulier,
-
ceux qui apprécient le blog, soit pour le
fond, soit pour le style,
-
ceux qui sont hostiles que l’on va
appeler « trolls » même s’il n’y a pas que ça.
On se fout de ces derniers et les commentateurs des deux
premiers types n’ont rien à cirer des insultes.
Le rédacteur fait un procès d’intention. On lira par la
suite que je suis en fait beaucoup moins visé que Didier Goux, présenté comme « les
blogueurs réactionnaires ». On ne veut même pas jeter un discrédit sur la
personne injuriée et si on avait un blog dont il nous paraitrait utile de jeter
intentionnellement du discrédit, on l’éviterait. Voire… Si nous trouvions un
blog digne de discrédit, nous n’aurions pas besoin de le « faire »
puisqu’il le ferait tout seul.
Par exemple, je reçois beaucoup de propos négatifs sur mon
blog ou dans Twitter, du genre : « tu es
nul, tu n’apportes rien, tes analyses sont foireuses. » Outre le
fait qu’à chaque fois je suis partagé entre la crise de rire (ça dure depuis le
début : des types me lisent alors qu’ils n’aiment pas ce que j’écris, il
faut vraiment être tordu pour me lire, limite maso) et la colère (de quel droit
il se permet ?), je sais parfaitement où l’on trouve du crédit chez moi. D’une
part, avec mon ton péremptoire, il donne du baume au cœur aux soutiens d’Hollande
et, d’autre part, mon ton plait à un tas de gens qui ne seraient pas intéressés
par les blogs politiques.
Je continue l’étude de texte du billet de Nethétique.
A propos des injures : « Elles
y ont rarement un caractère non “maîtrisé”. »
C’est vrai. Je reconnais qu’il m’arrive d’insulter les gens après avoir picoler
mais généralement elles sont parfaitement maîtrisées. Par contre, laisser
entendre qu’elles le sont pour jeter du discrédit sur un blog est complètement con.
Elles sont maîtrisées pour d’autres raisons, généralement pour rigoler.
« A l’automne 2012, ces
injures qui prirent un caractère paroxystique furent très souvent liées à la présence
de membres éminents de la “réacosphère” parmi les commentateurs. »
Ce paragraphe est très intéressant parce qu’il montre bien la « parfaite
méconnaissance » de la blogosphère de la part du rédacteur. Ca fait quatre
ou cinq ans que Didier Goux et moi sommes potes et que nous jouons le même jeu
ou plutôt des jeux parallèles (moi, j’insulte, lui, il tourne en dérision). La
présence de réacs dans mon entourage est historique : ça fait des années
que ma blogroll est le point d’entrée de nombreux réacs dans la blogosphère de
gauche.
Notons que dans la plupart des cas, les insultes en question
tournent autour d’une seule personne : Euterpe. Le rédacteur pourrait s’interroger
à propos des motivations de nos prises de positions contre cette brave jeune
fille que l’on connaît depuis des années et qui ne manque pas de faire savoir
partout qu’elle déborde d’envie de nous arracher les couilles.
Dans ce billet, le rédacteur présente quelques insultes. Vous
noterez qu’il n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Il en site une de
moi (« vieille pute »), dans ce
billet de Sarkofrance, mais sans me mentionner. Je dis « vieille pute »
le 7 octobre à 20h29 : il est pourtant aisé de suivre la conversation pour
voir ce que j’avais pris dans la gueule avant de la part de cette charmante
jeune fille. 20h10 « Sûr que Nicolas Ier devenu 3ème enrage à fond ! ».
Pas de gros mot mais insultant quand même. 20h12, un commentaire à peu près identique.
20h24 : un nouveau commentaire contre moi mais qui se termine par une
charge contre Sarkofrance sans même qu’elle ne s’en rende compte. Lisez (non,
je plaisante) le tout : elle me fait un procès à charge comme le rédacteur
(de Netéthique) « nous » fait un procès à charge.
Continuons…
« Sans trop d’effort, ils
parvinrent alors à transformer les blogs de “gauche” en véritables pugilats
entre blogueurs proches du gouvernement et ceux du Front de Gauche. »
Rigolo, ça ! Totalement inventé. D’autant qu’on n’a pas besoin des réacs
pour se foutre sur la gueule…
« Ces “réacs” – en mal d’occupation
– y prennent alors la matière à leur propre inspiration ! » L’allusion
à l’occupation est-elle une tentative de vérification de la loi de Godwin ?
Pour le reste, il faudrait probablement que j’arrête de m’inspirer des propos
de Jean-François Copé pour écrire des billets.
« Au final, le discrédit est
collectif. » Le discrédit de quoi ? On aimerait bien savoir. Pour
ma part, je trouve que ma blogosphère, celle où on fait des billets et où on s’amuse
ensuite dans les commentaires est parfaitement discrédité par ce genre de
personnes qui voudraient nous dire ce qu’on a à dire. Ma blogosphère est une
blogosphère de liberté d’expression et voir des chartes comme ça la discrédite
complètement (elle discrédite surtout les auteurs de la charte, d’ailleurs).
La blogosphère n’est pas un espace de ceux qui auraient
voulu être des journalistes ou des éditorialistes ou de ceux qui pensent à
avoir une information plus importante que celle des autres. Ma blogosphère est
la blogosphère de tout le monde ; j’allais dire de « tous les
citoyens » mais ça aurait limité la blogosphère à la politique.
Si un commentateur d’un blog cuisine dit dans un billet avec
la recette du pot-au-feu qu’il est important de bien choisir la moutarde, je me
réserve le droit de le traiter de trou du cul parce que je considère que la
moutarde cache le goût de la viande. Il y a un tas de gens qui viennent nous
dire « ah ! qu’est-ce que c’est bon le pot-au-feu » en oubliant
que c’est le plat du pauvre et qu’ils y rajoutent de la moutarde ce qui cache
tous les goûts.
Continuons
« Mon adhésion à Netéthic s’inscrit
dans le souci de contribuer à ce que nos blogs soient des espaces de dialogue
citoyens apaisés. » Des citoyens apaisés ? Ils n’auraient pas
le droit de dire « vieille pute » à une furie qui les trolle depuis
des années dès qu’ils font la moindre plaisanterie à caractère sexuel ?
Bravo…
« L’activité de la
blogosphère s’inscrit dans le champ public. » On est d’accord. C’est
donc la loi qui s’applique pas une charte qui rappelle des tribunaux
expéditifs. Dans la loi, il y a une procédure pénale, qui nécessite de laisser
la parole à la défense… et de faire un minimum de recherche pour savoir d’où
viennent les injure.
« Et c’est là ce qui la
différencie avec une bande de copains qui raconte tout et n’importe quoi dans
les réseaux sociaux qui disposent très souvent d’espaces privés ! »
Cette conclusion mérite d’être encadrée. Tout d’abord, la
blogosphère est un réseau social. Je prends la définition de Wikipedia de ce
qu’est un réseau social : « Site internet
qui permet aux internautes de se créer une page personnelle afin de partager et
d'échanger des informations et des photos avec leur communauté d'amis et leur
réseau de connaissances. » Cette définition pourrait s’appliquer à
merveille aux blogs.
Ensuite, les blogs peuvent disposer d’espaces privés mais c’est
un détail.
Surtout, je revendique le fait d’utiliser mon blog pour
raconter tout et n’importe quoi avec les copains, dans le cadre de la loi
française.
Je revendique le caractère pluriel de la blogosphère qui n’est
pas un espace réduit pour quelques observateurs de la vie politique qui se croient
meilleurs que tous.
jeudi 4 avril 2013
La déprime du blogueur politique
Arg ! Je n'ai pas fait de billet politique depuis ce midi. Après avoir fini le boulot, je me suis réfugié dans le blog geek. Pour tout vous dire, je n'ai pas regardé l'actualité politique depuis au moins sept heures.
La grève ou des vacances, vous choisissez. Sérieux raz-le-bol de la succession d'événements...
En sortant du bureau, j'étais avec mon "N+2" qui est un militant socialiste mais bien loin des réseaux sociaux. Je crois que c'est un des soutiens d'Hollande de la première heure (sauf que, pour moi, c'est venu avec les blogs et, pour lui, avec 40 ans de militantisme).
On ne parle de politique que quand on est tous les deux. Ça nous a pris depuis le meeting d'Hollande du Bourget. Je ne sais pas comment il a su que j'y étais (je ne l'ai pas caché aux collègues). Toujours est-il qu'il nous arrive de parler de politique.
Ce soir, on était pliés de rire. Il faut bien reconnaître qu'aucun scénariste de film n'oserait écrire un film avec ce qu'il "nous" arrive. Les aveux de Cahuzac, sa vieille "proximité" avec des gens proches du FN et l'implication du trésorier de la campagne de Pépère dans une sombre et vaste histoire de paradis fiscaux ! En 36 heures. Dans notre rigolade, on est bien aidés par l'état catastrophique de l'UMP.
Hollande a bien fait de se casser au Maroc.
Parler de Cahuzac dans le blog est intéressant pour soi (pour moi, donc) et visiblement pour les lecteurs (le nombre de lecteurs est correct), ce qui est surprenant : nous sommes submergés par les informations et je n'ai qu'un avis à deux balles à leur proposer. Pourquoi venir en chercher chez moi ? Je suppose que certains ont besoin de se rassurer. Genre : mais non ils ne sont pas tous pourris restez calme ça va bien se passer vous n'allez rien sentir c'est terminé vous pouvez remettre votre caleçon.
Par contre, le sujet fait déserter mes commentateurs habituels ou, du moins, une partie.
Il va être temps qu'on puisse revenir au rythme normal. Un quart de fond. Un quart de baffes à l'UMP. Un quart de politique politicienne. Un quart d'autres trucs : blogs, bistros,...
Avec un scandale par jour, ça ne va pas être facile.
La grève ou des vacances, vous choisissez. Sérieux raz-le-bol de la succession d'événements...
En sortant du bureau, j'étais avec mon "N+2" qui est un militant socialiste mais bien loin des réseaux sociaux. Je crois que c'est un des soutiens d'Hollande de la première heure (sauf que, pour moi, c'est venu avec les blogs et, pour lui, avec 40 ans de militantisme).
On ne parle de politique que quand on est tous les deux. Ça nous a pris depuis le meeting d'Hollande du Bourget. Je ne sais pas comment il a su que j'y étais (je ne l'ai pas caché aux collègues). Toujours est-il qu'il nous arrive de parler de politique.
Ce soir, on était pliés de rire. Il faut bien reconnaître qu'aucun scénariste de film n'oserait écrire un film avec ce qu'il "nous" arrive. Les aveux de Cahuzac, sa vieille "proximité" avec des gens proches du FN et l'implication du trésorier de la campagne de Pépère dans une sombre et vaste histoire de paradis fiscaux ! En 36 heures. Dans notre rigolade, on est bien aidés par l'état catastrophique de l'UMP.
Hollande a bien fait de se casser au Maroc.
Parler de Cahuzac dans le blog est intéressant pour soi (pour moi, donc) et visiblement pour les lecteurs (le nombre de lecteurs est correct), ce qui est surprenant : nous sommes submergés par les informations et je n'ai qu'un avis à deux balles à leur proposer. Pourquoi venir en chercher chez moi ? Je suppose que certains ont besoin de se rassurer. Genre : mais non ils ne sont pas tous pourris restez calme ça va bien se passer vous n'allez rien sentir c'est terminé vous pouvez remettre votre caleçon.
Par contre, le sujet fait déserter mes commentateurs habituels ou, du moins, une partie.
Il va être temps qu'on puisse revenir au rythme normal. Un quart de fond. Un quart de baffes à l'UMP. Un quart de politique politicienne. Un quart d'autres trucs : blogs, bistros,...
Avec un scandale par jour, ça ne va pas être facile.
Deux nouveaux comptes Twitter à suivre !
C'est http://Twitter.com/JacquesMEtienne et http://Twitter.com/PtitMorveux ! Si vous lisez mon blog, vous connaissez le premier. L'autre, j'ai mis douze heures à comprendre de qui il s'agissait... Je suis leur premier abonné !
Vous pouvez suivre aussi http://Twitter.com/melibeco, elle a parlé de moi dans le journal (pages locales, hein !).
(Jacques et Mélanie, si vous avez des questions à propos de l'usage de Twitter, n'hésitez pas).
Propriété privée
Babelouest a fait un
billet à propos de l'affaire Cahuzac. Il estime que le fond de l'affaire
est la volonté de l'homme de s'enrichir et que cet enrichissement ne serait
plus une volonté si la propriété privée n'existait pas (je ne résume pas, je
dis ce que j’en ai compris).
Bab a commenté mon billet de ce matin à propos de cette histoire : "Je pense que ce que je viens d'écrire est un peu ma réponse. Je sais, elle sera modérément appréciée ici au niveau des solutions proposée".
Cet exemple est parfait pour illustrer les divergences entre "les deux cotés de la gauche"... et leurs convergences. Ce qu'il y a de bien, avec Bab, c'est qu'il est courtois et ne vient pas commenter en dominateur. Bab admet ces divergences et contrairement à un certain nombre d’andouilles proches de son positionnement politique ne pense pas que tous les autres sont des abrutis.
Son billet mérite donc une réponse (que j'ai déjà commencée dans mon dernier billet du blog politique).
Je suis parfaitement d'accord avec lui : s'il n'y avait pas de propriété privée, il n'y aurait pas les mêmes escrocs. C'est une évidence mais je ne suis moi-même pas spécialement attaché à la propriété privée. Par exemple, je suis propriétaire de mon appartement mais je m'en fous. Ce qui m'importe c'est d'avoir à ma disposition un logement. Mon appartement est petit (48 m²) et en banlieue limite "banlieue dortoir". Ça me va très bien. Je suis propriétaire de quelques autres trucs dont je me fous totalement. Par exemple, tels que vous me voyez, je suis avec mon iPhone. Je n'en revendique la propriété que parce que nous vivons dans une société commerciale. Ce que je revendique surtout, c'est l'usage : parmi ce que j’ai choisi d’avoir du fruit de ma participation au fonctionnement de la société est l’usage d’un iPhone.
Les quelques trucs dont je revendique la propriété ont une valeur sentimentale. Généralement, ce sont des choses que j'ai reçu en cadeau de la part de proches. C'est annexe : ça n'a aucune valeur marchande. Ca pourrait changer. Par exemple, je pourrais hériter (avec mon frère et ma sœur) de la maison de ma mère. Cette maison a une valeur affective mais aussi une valeur financière. A la limite, je pourrais revendiquer le droit d’y vivre quand je serai à la retraite…
L'autre jour, Sarkofrance a sorti un test pour définir son positionnement politique. Ça m'a fait rigoler de me retrouver classé à droite de "petits propriétaires", de braves gens qui sont fiers de leur voiture et passent une partie des week-ends à la laver.
Par contre...
1. Je suis démocrate. La démocratie n'arrivera jamais à mettre en œuvre un système sans propriété.
2. C’est bien le pognon qui, jusqu’alors, a motivé le progrès technologique.
Bab a commenté mon billet de ce matin à propos de cette histoire : "Je pense que ce que je viens d'écrire est un peu ma réponse. Je sais, elle sera modérément appréciée ici au niveau des solutions proposée".
Cet exemple est parfait pour illustrer les divergences entre "les deux cotés de la gauche"... et leurs convergences. Ce qu'il y a de bien, avec Bab, c'est qu'il est courtois et ne vient pas commenter en dominateur. Bab admet ces divergences et contrairement à un certain nombre d’andouilles proches de son positionnement politique ne pense pas que tous les autres sont des abrutis.
Son billet mérite donc une réponse (que j'ai déjà commencée dans mon dernier billet du blog politique).
Je suis parfaitement d'accord avec lui : s'il n'y avait pas de propriété privée, il n'y aurait pas les mêmes escrocs. C'est une évidence mais je ne suis moi-même pas spécialement attaché à la propriété privée. Par exemple, je suis propriétaire de mon appartement mais je m'en fous. Ce qui m'importe c'est d'avoir à ma disposition un logement. Mon appartement est petit (48 m²) et en banlieue limite "banlieue dortoir". Ça me va très bien. Je suis propriétaire de quelques autres trucs dont je me fous totalement. Par exemple, tels que vous me voyez, je suis avec mon iPhone. Je n'en revendique la propriété que parce que nous vivons dans une société commerciale. Ce que je revendique surtout, c'est l'usage : parmi ce que j’ai choisi d’avoir du fruit de ma participation au fonctionnement de la société est l’usage d’un iPhone.
Les quelques trucs dont je revendique la propriété ont une valeur sentimentale. Généralement, ce sont des choses que j'ai reçu en cadeau de la part de proches. C'est annexe : ça n'a aucune valeur marchande. Ca pourrait changer. Par exemple, je pourrais hériter (avec mon frère et ma sœur) de la maison de ma mère. Cette maison a une valeur affective mais aussi une valeur financière. A la limite, je pourrais revendiquer le droit d’y vivre quand je serai à la retraite…
L'autre jour, Sarkofrance a sorti un test pour définir son positionnement politique. Ça m'a fait rigoler de me retrouver classé à droite de "petits propriétaires", de braves gens qui sont fiers de leur voiture et passent une partie des week-ends à la laver.
Par contre...
1. Je suis démocrate. La démocratie n'arrivera jamais à mettre en œuvre un système sans propriété.
2. C’est bien le pognon qui, jusqu’alors, a motivé le progrès technologique.
C’est ballot mais s’il n’y avait d’odieux capitalistes, je n’aurais
pas pu faire ce billet avec mon iPhone et le diffuser sur une plate-forme de
blog appartenant à Google.
Dans mon dernier billet du blog politique, je parlais de
contradictions…
mercredi 3 avril 2013
Esprit de droite ou profonde bêtise ?
"Enfin, il est toujours triste de voir que les militants ou sympathisants socialistes ont toujours beaucoup de mal à reconnaître qu’ils ont dans leur élus des tricheurs sans en revenir constamment aux tricheurs de ceux d’en face. Acceptez les vôtres, nous acceptons les nôtres."
Je lis ça par hasard (qui l'a RT ?) dans le blog de mon ancien ami Vallenain, blogueur de droite.
Je m'étais juré de ne plus en parler mais c'est trop drôle. Nous n'acceptons pas "nos" tricheurs. Vous acceptez les vôtres.
Bravo.
Et vous nous demandez d'accepter les nôtres. C'est beau.
L'esprit de gauche : condamner les tricheurs. L'esprit de droite : les tolérer.
Je précise à l'attention de mes copains de droite que je ne généralise pas, je me contente de rigoler du sale esprit qui mine votre jeunesse : pardonnez vos enflures, nous pardonnerons les nôtres.
Mettons ça à l'envers, plutôt. On condamne les nôtres. Faites en autant.
Je lis ça par hasard (qui l'a RT ?) dans le blog de mon ancien ami Vallenain, blogueur de droite.
Je m'étais juré de ne plus en parler mais c'est trop drôle. Nous n'acceptons pas "nos" tricheurs. Vous acceptez les vôtres.
Bravo.
Et vous nous demandez d'accepter les nôtres. C'est beau.
L'esprit de gauche : condamner les tricheurs. L'esprit de droite : les tolérer.
Je précise à l'attention de mes copains de droite que je ne généralise pas, je me contente de rigoler du sale esprit qui mine votre jeunesse : pardonnez vos enflures, nous pardonnerons les nôtres.
Mettons ça à l'envers, plutôt. On condamne les nôtres. Faites en autant.
Affaire Cahuzac : allocution de Hollande
Voilà le texte d l'allocution de François Hollande. Je vous le diffusé dans l'intégralité. Mes deux remarques sont après.
"J'ai appris, hier, avec stupéfaction et colère les aveux de Jérôme CAHUZAC devant ses juges.
Il a trompé les plus hautes autorités du pays : le chef de l’Etat, le Gouvernement, le Parlement et, à travers lui, tous les Français.
C’est une faute, c’est une faute impardonnable. C'est un outrage fait à la République. D'autant que les faits reprochés sont eux-mêmes intolérables : détenir, sans le déclarer, un compte à l’étranger.
Donc, toute la lumière sera faite.
Et c’est la Justice qui poursuivra son travail jusqu’au bout et en toute indépendance.
J’affirme, ici, que Jérôme CAHUZAC n’a bénéficié d’aucune protection autre que celle de la présomption d'innocence. Et il a quitté le Gouvernement, à ma demande, dès l’ouverture d’une information judiciaire.
C’est un choc ce qui vient de se produire parce que c’est un grave manquement à la morale républicaine. Je suis, donc, amené à prendre trois décisions qui vont dans le sens des engagements que j’avais pris devant les Français :
D’abord, renforcer l’indépendance de la Justice : c’est le sens de la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature. Cette réforme sera votée au Parlement dès cet été. Elle donnera aux magistrats les moyens d’agir en toute liberté, en toute indépendance, contre tous les pouvoirs.
Ensuite, lutter de manière impitoyable contre les conflits entre les intérêts publics et les intérêts privés et assurer la publication ainsi que le contrôle sur les patrimoines des ministres et de tous les parlementaires. Le Gouvernement, là encore, soumettra au Parlement, dans les semaines qui viennent, un projet de loi dans cette direction.
Enfin, les élus condamnés pénalement pour fraude fiscale ou pour corruption seront interdits de tout mandat public.
La République, c’est notre bien le plus précieux. Elle est fondée sur la vertu, l’honnêteté, l’honneur.
La défaillance d’un homme doit nous rendre encore plus exigeants, plus intransigeants, et je le serai parce que je sais ce que cela représente pour les Français cette blessure. L’exemplarité des responsables publics sera totale.
C'est mon engagement.
Je n’en dévierai pas et les Français doivent en être certains."
Mes remarques :
1. Comme le signale mon confrère et néanmoins ami Politeeks, il manque un sérieux volet contre la fraude fiscale.
Tans qu'il n'y a pas plus de moyen de "lutte" et de contrôle, autant pisser dans un violon. C'est pareil pour beaucoup de dossiers.
On parlait l'autre jour de la lutte contre l'empilement de normes. S'il n'y a pas de moyens de contrôles, le législateur aura toujours tendance à empiler des textes pour se couvrir.
2. Dans le rapport Jospin, il y avait un tas de recommandations au sujet de la lutte contre les conflits d'intérêt.
J'espère qu'il n'est pas enterré.
Je veux bien continuer à diffuser des discours mais les discours ne corrigent pas les problèmes.
"J'ai appris, hier, avec stupéfaction et colère les aveux de Jérôme CAHUZAC devant ses juges.
Il a trompé les plus hautes autorités du pays : le chef de l’Etat, le Gouvernement, le Parlement et, à travers lui, tous les Français.
C’est une faute, c’est une faute impardonnable. C'est un outrage fait à la République. D'autant que les faits reprochés sont eux-mêmes intolérables : détenir, sans le déclarer, un compte à l’étranger.
Donc, toute la lumière sera faite.
Et c’est la Justice qui poursuivra son travail jusqu’au bout et en toute indépendance.
J’affirme, ici, que Jérôme CAHUZAC n’a bénéficié d’aucune protection autre que celle de la présomption d'innocence. Et il a quitté le Gouvernement, à ma demande, dès l’ouverture d’une information judiciaire.
C’est un choc ce qui vient de se produire parce que c’est un grave manquement à la morale républicaine. Je suis, donc, amené à prendre trois décisions qui vont dans le sens des engagements que j’avais pris devant les Français :
D’abord, renforcer l’indépendance de la Justice : c’est le sens de la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature. Cette réforme sera votée au Parlement dès cet été. Elle donnera aux magistrats les moyens d’agir en toute liberté, en toute indépendance, contre tous les pouvoirs.
Ensuite, lutter de manière impitoyable contre les conflits entre les intérêts publics et les intérêts privés et assurer la publication ainsi que le contrôle sur les patrimoines des ministres et de tous les parlementaires. Le Gouvernement, là encore, soumettra au Parlement, dans les semaines qui viennent, un projet de loi dans cette direction.
Enfin, les élus condamnés pénalement pour fraude fiscale ou pour corruption seront interdits de tout mandat public.
La République, c’est notre bien le plus précieux. Elle est fondée sur la vertu, l’honnêteté, l’honneur.
La défaillance d’un homme doit nous rendre encore plus exigeants, plus intransigeants, et je le serai parce que je sais ce que cela représente pour les Français cette blessure. L’exemplarité des responsables publics sera totale.
C'est mon engagement.
Je n’en dévierai pas et les Français doivent en être certains."
Mes remarques :
1. Comme le signale mon confrère et néanmoins ami Politeeks, il manque un sérieux volet contre la fraude fiscale.
Tans qu'il n'y a pas plus de moyen de "lutte" et de contrôle, autant pisser dans un violon. C'est pareil pour beaucoup de dossiers.
On parlait l'autre jour de la lutte contre l'empilement de normes. S'il n'y a pas de moyens de contrôles, le législateur aura toujours tendance à empiler des textes pour se couvrir.
2. Dans le rapport Jospin, il y avait un tas de recommandations au sujet de la lutte contre les conflits d'intérêt.
J'espère qu'il n'est pas enterré.
Je veux bien continuer à diffuser des discours mais les discours ne corrigent pas les problèmes.
Premier avril de test
Voilà le billet que j'ai fait le 1er avril sur mon blog geek.
Cliquez mais ne lisez que si vous avez le temps. Je fais ce billet pour étudier une nouvelle fonction de Google Analytics.
Cliquez mais ne lisez que si vous avez le temps. Je fais ce billet pour étudier une nouvelle fonction de Google Analytics.
Président ou Premier Ministre ?
« Que retiendra-t-on de
l’émission télévisée de jeudi soir dernier et des 75 minutes d’entretien entre
le Président de la Républiqueet David Pujadas ?
D’abord, fait largement ignoré, que le quinquennat produit ses effets. On avait imputé au seul Nicolas Sarkozy – qui avait bien des défauts - des changements institutionnels qui doivent beaucoup plus à la logique du quinquennat qu’au très contestable style qui fut le sien. On reproche à tort à François Hollande de se comporter en Premier Ministre, or il est désormais inscrit dans la logique du quinquennat et de la Présidence de la République que le Chef de l’Etat soit, de fait, le Chef du gouvernement.
Cette mort de fait de l’institution primo-ministérielle doit nous inciter à penser différemment l’exercice du pouvoir et à assumer que, désormais, c’est bien le Président de la République qui est en première ligne. Cesseront déjà les mauvais procès faits aux occupants de Matignon... » Julien Dray a fait un billet sur son blog et c’est cette introduction m'intéresse pour ce billet.
D’abord, fait largement ignoré, que le quinquennat produit ses effets. On avait imputé au seul Nicolas Sarkozy – qui avait bien des défauts - des changements institutionnels qui doivent beaucoup plus à la logique du quinquennat qu’au très contestable style qui fut le sien. On reproche à tort à François Hollande de se comporter en Premier Ministre, or il est désormais inscrit dans la logique du quinquennat et de la Présidence de la République que le Chef de l’Etat soit, de fait, le Chef du gouvernement.
Cette mort de fait de l’institution primo-ministérielle doit nous inciter à penser différemment l’exercice du pouvoir et à assumer que, désormais, c’est bien le Président de la République qui est en première ligne. Cesseront déjà les mauvais procès faits aux occupants de Matignon... » Julien Dray a fait un billet sur son blog et c’est cette introduction m'intéresse pour ce billet.
Juju a raison. Le quinquennat et, aussi, l'inversion du
calendrier électoral en 2002 ont plus ou moins tué la fonction de Premier
Ministre : c'est le Président qui dirige. J'ai du mal à m'y faire et je
rappelle souvent dans mes blogs le rôle de chacun tel qu'il est défini dans la
Constitution. La semaine dernière encore, j'en recopiais une partie ici.
Avec Jacques Chirac, compte tenu que c'était son second
mandat et qu'il avait passé une grande partie du premier comme potiche pendant
la cohabitation, on n'avait rien vu. Le changement, avec Nicolas Sarkozy, a été
flagrant : il était en première ligne pour tout et nous l’avons assez critiqué
pour cela. J'espérais que ça allait changer avec François Hollande. C'est raté
mais je pense que c'est une erreur. Par exemple, dans l’affaire Cahuzac, Jean-François
Copé interpelle
directement François Hollande (comme nous aurions interpelé Nicolas Sarkozy) :
soit il « ne savait rien et c’est quand même
extrêmement grave parce que cela signifie que lui-même fait preuve d’une
certaine candeur, soit il savait et ça veut dire qu’il a menti aux Français ».
Article 8 de la Constitution : « Le Président
de la République nomme le Premier ministre. […] Sur la proposition du Premier
ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs
fonctions. » Le Gouvernement est bien mis en place sur proposition
du Premier ministre.
Pendant le quinquennat précédent, plusieurs ministres ont
été touchés par des affaires. J'étais à l'époque dans l'opposition et je leur tapais dessus mais
c'était bien Nicolas Sarkozy que je visais. Jamais on n’a mis en cause
François Fillon pour les « turpides » de ses « collaborateurs ».
Julien Dray fait le constat. C'est ainsi, c'est bien le
Président qui mène l'action du gouvernement maintenant.
J'en tirerais une conclusion différente : il faudrait que ça
change et que l'on remette de l'ordre dans les institutions.
Un exemple.
Hier, le texte sur l'acte 3 de la décentralisation a été
divisé en trois lois qui seront examinées séparément par le Parlement. Je n'en
sais pas beaucoup plus et je ne peux me prononcer. Si l'actualité avait été
autre, ceci aurait pu faire la une de la presse (pour être précis, j'aurais
voulu qu'on parle plus de cette décentralisation mais le sujet n'intéresse
personne ; mes billets à son propos peinent à dépasser 200 lecteurs).
Cette séparation en trois a été annoncée par le Président du
Sénat. Depuis quand un parlementaire, si estimable soit-il, fait-il des
annonces sur l'organisation des textes de lois avant qu’ils ne passent en
Conseil des ministres ? Il aurait du revenir à Mme Lebranchu d'annoncer qu'elle
présenterait 3 textes. A la limite, Matignon aurait pu le faire (et l'a fait mais
après M. Bel). Même l'Elysée aurait pu le faire vu que le texte touche nos
institutions. Pourquoi le Président du Sénat ?
Je comprends que tous ces braves gens avaient mieux à faire
hier mais tout cela donne l'impression confuse que plus personne ne dirige plus
rien.
Or, c'est bien le gouvernement, donc le premier ministre,
qui est en charge de préparer les évolutions de la loi et c'est au Parlement de
les voter.
François Hollande doit recadrer tout ça. Dans le cadre de
son projet Présidentiel, il a souhaité cette réforme. Il a donc demandé à son
Premier Ministre de la mettre en œuvre et le PM a créé un ministère pour le
faire où il a nommé Marylise Lebranchu. Et c’est le Parlement qui prendra
les décisions finales.
Sinon, on n'y comprend plus rien et il paiera pour tout.
S'il veut avoir une chance d'être réélu...
S'il veut avoir une chance d'être réélu...
mardi 2 avril 2013
CSP et sa meute d'abrutis qui ne croient pas en la justice
Elle est belle, la gauche. En fait, il est rigolo, ce CSP à montrer qu'il n'a que ça à foutre d'accumuler des preuves contre moi.
Je ne suis pas un Ayrault, non plus...
L'heure est grave. J'ai interrompu ma séance de bistro pour écouter Jean-Marc Ayrault à la télé pour voir ce qu'il avait à dire de Jérôme Cahuzac. Bientôt vingt ans que je n'avais pas regardé un 20 heures. PPDA a bien vieilli.
Un bon point : l'indépendance de la justice. On a un gouvernement de gauche et la justice se met à fonctionner.
Des mauvais points : heu...
Prétendre que "vous" l'avez cru quand il prétendait ne pas avoir de compte n'est pas spécialement... crédible. Le comptoir pense que "tous pourris". L'intervention à la télé n'était pas utile.
Ou alors, il fallait y aller franchement, comme Gérard Filoche : montrer une saine colère.
Mais la demi-mesure...
Un bon point : l'indépendance de la justice. On a un gouvernement de gauche et la justice se met à fonctionner.
Des mauvais points : heu...
Prétendre que "vous" l'avez cru quand il prétendait ne pas avoir de compte n'est pas spécialement... crédible. Le comptoir pense que "tous pourris". L'intervention à la télé n'était pas utile.
Ou alors, il fallait y aller franchement, comme Gérard Filoche : montrer une saine colère.
Mais la demi-mesure...
Enfoncer Cahuzac
Sur le blog politique, j'ai diffusé le communiqué de presse de l'Elysée. Voilà celui de Matignon :
"C’est avec tristesse et consternation que j’apprends la vérité. Cette vérité est cruelle : Jérôme Cahuzac a menti devant le Président de la République, le Premier ministre et la représentation nationale.
Il a reconnu détenir un compte non déclaré à l’étranger. Il vient de rendre publics ces faits, après avoir été entendu par les juges d’instruction.
Un homme politique doit être irréprochable. Il doit, plus que tout autre citoyen, respecter la loi. Le mensonge n’est pas acceptable en démocratie.
C’est à lui désormais qu’il appartient d’assumer pleinement ses responsabilités devant la justice."
Quand j'ai un copain qui a des problèmes, j'essaie de rester un tantinet solidaire.
Cahuzac n'étant plus ministre, je me demande s'il est très judicieux de multiplier les communiqués de presse. Chacun est libre de juger.
Je vais finir de mauvaise humeur à cause de cette précipitation. Ils ne se rendent donc pas compte que même les ivrognes dans les bistros ne pensent pas que tout le monde n'était pas au courant.
On attend le communiqué de Bercy...
"C’est avec tristesse et consternation que j’apprends la vérité. Cette vérité est cruelle : Jérôme Cahuzac a menti devant le Président de la République, le Premier ministre et la représentation nationale.
Il a reconnu détenir un compte non déclaré à l’étranger. Il vient de rendre publics ces faits, après avoir été entendu par les juges d’instruction.
Un homme politique doit être irréprochable. Il doit, plus que tout autre citoyen, respecter la loi. Le mensonge n’est pas acceptable en démocratie.
C’est à lui désormais qu’il appartient d’assumer pleinement ses responsabilités devant la justice."
Quand j'ai un copain qui a des problèmes, j'essaie de rester un tantinet solidaire.
Cahuzac n'étant plus ministre, je me demande s'il est très judicieux de multiplier les communiqués de presse. Chacun est libre de juger.
Je vais finir de mauvaise humeur à cause de cette précipitation. Ils ne se rendent donc pas compte que même les ivrognes dans les bistros ne pensent pas que tout le monde n'était pas au courant.
On attend le communiqué de Bercy...
Voila la charte !
« La marque d’amitié et
d’affection dont vient de nous gratifier Nicolas nous touche tout particulièrement. Il
faut dire qu’en matière de buzz, il sait y faire. » Tel est la
première phrase du dernier billet du blog de Netethic qui a ouvert récemment. Il faut
dire que j’avais détourné leur logo « Ce blog
adhère à Netéthic » en « ce blog
adhère au papier hygiénique » pour faire une plaisanterie d’une
finesse qui me laisse encore perplexe. En matière de buzz, je ne sais pas faire
par contre.
Ces braves gens ont pondu une charte d’éthique dans les
blogs qui m’amuse beaucoup depuis quelques jours. « Nous blogueurs, signataires de la charte Netéthic, nous
nous engageons, dans nos publications et dans nos commentaires, à ne commettre
aucun dénigrement, aucune diffamation et aucune discrimination d’origine
sexuelle, religieuse ou ethnique. Nous nous engageons également à n’y proférer
aucune insulte et aucune injure. Nous nous engageons au respect de la vie privée.
Nous nous engageons à ne pas chercher à porter atteinte à l’image d’une
personne en raillant ses caractéristiques physiques ou en lui associant toute
représentation dégradante. »
C’est à mourir de rire. Par exemple, parmi les
organisateurs, il y a Gauche de Combat. Il s’engage à respect la vie privée des
gens mais dans un récent billet pour répondre à Dedalus, il dévoilait la
véritable identité de ce dernier.
C’est Denis de Voie
Militante qui est à l’origine de cette charte. Il l’a annoncé dans son blog
avec cette formule que je vous laisse savourer, voire digérer : « Nous avons dû prendre quelques précautions juridiques pour
éviter de passer pour des guignols. Cela prend un peu de temps ! »
L’ami Gauche de Combat a récemment fait un
billet pour dénigrer les Leftblogs. Je me demande si la moitié des billets
qu’il fait ne serait pas des motifs valables pour le radier de la liste des
signataires. Dans ce
billet, je sors un tweet de Gauche de Combat où il me dit : « t’as pas de famille ». C’est insultant.
Il faut relire la charte deux ou trois fois pour bien la
savourer. Regardez l’engagement ci-dessus : ils s’engagent à ne commettre
aucun dénigrement. Si je signais cette charte, je ne pourrais plus dénigrer mes
adversaires politiques ? Ils s’engagent à ne faire aucune discrimination d’origine
religieuse. Si je signais cette charge, je n’aurais plus le droit de faire un
billet pour gueuler contre le port d’une voile par une assistante maternelle dans
une crèche ? Je n’aurais plus le droit de dire que les « manifestants
pour tous » étaient en majeure partie catholique ? Avant-hier, mon
billet portait sur Pâque et Pâques. Est-ce interdit ? Ils s’engagent à ne
plus railler les caractéristiques physiques ? Pendant cinq ans, une partie
des signataires aura appelé Nicolas Sarkozy « le nain ».
Je ne signerai pas cette charte et continuerai à raconter
des conneries dans mes blogs, à insulter tous ceux qui me dénigreront ou
raconteront des âneries qui me mettront de mauvaise humeur.
Ca a été le thème récurrent de la semaine dernière : l’insulte
dans les blogs. Dans le blog de Nethétique, ils citent un commentaire d’un type
(moi mais ils ont oublié de le dire) qui traitent une commentatrice de « vieille
pute » (j’ai tort, je ne connais pas son âge). Me voila en procès !
Ils oublient de dire que je répondais à une attaque de sa part puisqu’elle
disait une vingtaine de minutes avant « Nicolas Ier devenu 3ème enrage à
fond » et qu’elle me cherche dans les blogs depuis des années. Mais peu
importe.
Depuis quand des gens de gauche se donnent-ils le droit de
porter des jugements sans laisser la parole à la défense ?
Je ne signerai pas la charge. Au nom de ma propre liberté d’expression.
Mais je n’empêche pas les autres de la signer.
Je me ferai un plaisir à la dénoncer à la libération les
signataires qui ne marchent pas dans les clous. Ils seront tondus. On collera
une perruque aux chauves.
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