J’ai eu l’occasion, récemment, de faire un court séjour (moins de 6 heures) à l’hôpital. J’en ai parlé sur un de mes autres blogs. Beaucoup d’apriori que j’avais ont sauté, notamment la disponibilité et la sympathie du personnel.
A part la gonzesse à l’accueil, l’espèce de grosse vache qui ouvre ton dossier dans l’ordinateur. Elle mériterait un billet de blog à elle toute seule, carrément dans le blog politique, d’ailleurs. « Hé ho, faudrait mettre à jour votre Carte Vitale ! » « Oui madame » ai-je répondu alors que je pensais « Hé ho, grosse conne, ce machin qui a plus de dix ans fonctionne encore, c’est la deuxième fois qu’elle sert depuis quatre ans, z’avez pas à me donner des leçons en matière de gestion de la sécu. »
Tous les autres ont été géniaux, notamment les trois mecs qui m’ont ausculté successivement (interne, spécialiste puis « échographe ») (compte tenu de ce que j’avais, j’aimais autant être ausculté par des hommes) (toute la blogopshère va croire que j’avais une chaude lance : rien à voir), mais aussi toutes les aides soignantes chargées de vous accompagner d’un service à l’autre ou de vous faire patienter ainsi que l’infirmier qui m’a fait une prise de sang.
En fait, à chaque moment, je savais à quoi de devais m’attendre dans la période suivante.
L’interne qui m’a reçu au début (et raccompagné à la fin) m’a expliqué globalement l’enchaînement : la prise de sang, le temps nécessaire pour avoir le résultat des analyses, l’échographie, la visite du spécialiste.
Mon arrivée à l’hosto avait mis en branle une gigantesque machine. Un truc de professionnels, bien ordonné, …
Jusqu’au spécialiste qui est redescendu aux urgences entre deux consultations, dès qu’il avait eu le résultat de toutes mes analyses pour discuter avec moi (et me rassurer).
Merci à tous.
La prochaine fois que j’entendrais parler de quelqu’un laisser à l’abandon sur un brancard dans les couloirs de l’Hôpital de Bicêtre, je lui demanderai juste s’il a bien écouté ce que lui a dit le personnel…
A Paris, c'est peut-être mieux qu'à St Etienne... Tant mieux pour les Parisiens !
RépondreSupprimerDe gros efforts sont faits par les équipes depuis ces dernières années pour éviter que les patients se sentent "abandonnés sur leur brancard" mais ça arrive encore parce que les urgences sont saturées, parce que ci parce que ça parce que machin ...
RépondreSupprimerEt il y en aura toujours pour se plaindre.
C'est quand même dommage de taper dans cette fourmilière bien ordonnée, et d'en restreindre le personnel...
RépondreSupprimerHomer,
RépondreSupprimerOui, mais comme je disais à CC, les gros CHU sont assez privilégiés (ils permettent progressivement de vider les autres)...
Vous êtes veinard aux urgences de Bicêtre. La prochaine fois que j'ai un truc, je viens chez vous;-)
RépondreSupprimerObligé de prendre une cuite.
RépondreSupprimerC'est suite à une expérience de ce type que le très libéral Jean-Marc Sylvestre de son propre aveu a viré sa cutie au sujet du libéralisme et des services publics.
RépondreSupprimerComme quoi le libéralisme se soigne à l'hôpital !
RépondreSupprimerAlors, alors, ils sont nus sous leur blouse les médecins ou pas ?
RépondreSupprimer:-))
Les infirmières oui, les toubibs, je ne sais pas.
RépondreSupprimer