Blogger, notre plateforme de blog qui nous permet de raconter des conneries ici, va être rebaptisé Google Blogs. Avec Romain, on se demandait, chez FalconHill, si Google allait changer également les URL des blogs. Ainsi, falconhill.blogspot.com deviendrait falconhill.google.com, ce qui aurait de la classe (mais pourrait nuire à l’image de Google qui ne le fera donc pas). Je n’ai pas ce problème avec mes blogs puisqu’ils ont leurs propres noms de domaine. Pourquoi ne verrions nous pas falconhill.net, prochainement ? Quel est l’intérêt ?
Revenons sur l’histoire des miens, puisque, au départ, j’étais assez opposé…
J’ai créé celui-ci, l’été dernier, alors que les autres avaient déjà près de cinq ans. C’était une époque où on réfléchissait beaucoup à la circulation avec la montée en charge de Twitter, la venue de la notion de Curator et de tout ça. Je ne savais pas trop ce que j’allais faire, mais c’était une idée à plus ou moins long terme, que macomete.com soit une espèce de pivot entre les trois blogs et des blogs des copains, je ne savais pas quoi. A l’époque, on se demandait comment augmenter la visibilité des blogs, c'est-à-dire des contenus que l’on produisait. J’étais persuadé que Twitter n’allait pas trop nous aider (Twitter aide à faire connaître les bons billets mais pas n’attire pas beaucoup de visiteurs supplémentaires sauf de la part de gens qui s’abonnent à votre compte twitter pour suivre votre blog)…
Je ne me suis pas trop planté… De fait, les gens ne cliquent plus sur les liens. En illustration de ce billet, voilà une copie d’écran du machin qui me permet de balancer un lien dans Twitter. Les deux flèches en rouge montrent deux tweets avec des liens sur lesquels personne n’a cliqué. La plupart des autres ont très peu de clics. Ce n’est pas toujours le cas mais le phénomène est très net depuis quelques mois.
En fait, il y a beaucoup trop de liens, dans Twitter et les gens s’en foutent. C’est même pire : le comportement est parfois irrationnel. Le tweet que je signale par une flèche verte a été retweeté (on reçoit un mail à chaque fois). Quelques minutes après, je suis allé consulter le nombre de clics sur ce billet en me disant que s’il avait été RT, il avait bien intéressé quelqu’un. Ben non. A l’heure où j’ai consulté, le nombre était à 0. Le twittos qui avait fait le RT n’avait même pas lu le billet. Il l’a RT soit par erreur, soit parce qu’il connaît le taulier du blog en question (une figure du PS dans les Côtes d’Armor), soit, plus probablement, parce que le sujet évoqué dans le tweet lui paraissait intéressant.
Je me suis juste planté sur un point : Twitter a rencontré de nouveaux utilisateurs qui l’utilisent uniquement pour s’abonner à des comptes (Twitter est devenu à la mode et connu de tout le monde, contrairement aux agrégateurs de flux et il est très facile, à un internaute, de se créer un compte). De fait, la croissance du nombre d’abonnés de @jegounblogs (présenté en pied de billet et en colonne de gauche) est beaucoup plus forte que celle de @jegoun, mon « vieux compte » (quatre ans), que j’utilise pour raconter des bêtises.
Bref ! J’ai créé macomete.com pour l’avenir avec une idée derrière la tête, idée que j’ai toujours, grâce à ce constat sur le nombre de clics : ce n’est pas nécessairement Twitter qui sera le support du futur pour la diffusion de l’information. Certains arriveront à avoir une réputation de « bon curator » dans Twitter mais comme j’ai tendance à RT surtout les billets de mes potes (parce que ça correspond à ma vision des blogs : « Des liens et des copains ! », que j’ai envie de les aider à avoir de la visibilité grâce au nombre d’abonnés que j’ai, parce que ça ne fait pas de mal à mon classement d’avoir des RT en retour, et que ces classements font aussi mon nombre d’abonnés). J’ai toujours cette idée mais je ne sais pas comment la mettre en musique… J’ai le temps, la prochaine présidentielle est en 2017. Pour l’instant, je mets dans macomete.com ce que je n’ose pas mettre dans les autres blogs ainsi que des billets plus travaillés, comme celui-ci.
Toujours est-il qu’avec cette idée derrière la tête, il me fallait un nom de domaine pour aller avec, j’ai choisi macomete.com ce qui, à la réflexion, n’est pas génial… Seuls les lecteurs de mes autres blogs savent pourquoi ce blog s’appelle comme ça…
Quelques semaines plus tard, je me suis demandé quel farceur avait l’adresse aubistro.com, l’expression « Au bistro ! » étant celle que j’employais dans Twitter, tous les soirs, à 18h tapantes. Personne n’avait pensé à déclarer aubistro.com ! J’ai déclaré. Le jour même ou le lendemain, je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas donner de nom domaine au blog politique si le blog bistro en avait un. Du coup, j’ai pensé à « aubistrogeek.com » pour le blog geek. J’ai trouvé rigolo « au bistro geek, partageons l’addiction… ». Et j’ai pris mon pseudo Twitter pour le blog politique.
Et me voila avec quatre noms de domaine, pour la modique somme de 40 euros par an, environ, ce qui représente 16 demis de bière à la Comète (18 à l’Amandine et au 1880 Café et 20 à l’Aéro).
Comme j’avais pris le premier « macomete.com » par l’intermédiaire de Blogger, donc de Google, j’ai fait pareil pour les autres, contrairement aux conseils que j’avais pu lire à droite ou à gauche et je suis bien content de mon choix. C’est très bien d’avoir ses noms de domaine chez google, ça permet d’avoir plein de services gratuits. Voilà, à droite (cliquez pour agrandir), un exemple d’adresses mail que je pourrais créer, dans la limite de 50, qui seraient beaucoup plus crédibles que leurs adresses actuelles…
Je suis passé par Blogger parce que sinon, c’est assez compliqué. En français, je n’ai pas réussi avec un autre nom de domaine dont j’étais propriétaire pour un projet, avec des potes, qui n’a jamais abouti (alacomete.fr, pour tout vous dire).
Cela dit, ça change quoi d’avoir ses propres noms de domaine, pour ses blogs ?
Psychologiquement, rien. Aucune fierté (juste content pour aubistro.com), aucun sentiment de propriété rien. Un nom de domaine n’est qu’un machin électronique sans la moindre valeur.
C’est très pratique, par contre, pour communiquer. C’est plus facile de noter, au dos d’un paquet de clopes « aubistro.com » ou « jegoun.net » que « jegper.blogspot.com » ou « jegpol.blogspot.com » quand un gugusse vous dit, à un comptoir, « ah oui, t’as un blog ? moi j’ai un compte Youtube, c’est bien mieux, mais donne moi l’adresse de ton blog. »
Pourtant, au départ, j’étais contre, ce que je rappelle en début de billet. Je trouvais rigolo d’avoir le quatrième blog au classement Wikio des blogs high tech avec une adresse aussi pourrie que jegweb.blogspot.com ! En outre, dans le blog geek, j’essaie de donner des conseils accessibles à tous. Avant que je découvre que Blogger proposait d’acheter des noms de domaine, je ne pouvais pas
J’ai choisi des noms faciles à apprendre (je regrette juste que le « jegoun » ne soit pas en « .com » mais en « .net », le « .com » étant mon vieux site web que je garde pour la généalogie mais dont j’ai perdu les clés…).
Dans la reprise automatique des flux Twitter, les gens identifient facilement de quel blog il s’agit (auparavant, mes tweets commençaient par « [PMA] », « [PLA] » et « [PNA] », maintenant, c’est le nom de domaine).
Quelques conseils…
Choisissez des noms de domaine faciles à retenir pour les gens. Par exemple, il ne viendrait à personne l’idée d’acheter un nom de domaine comme sistraer.net ou variae.com !
Ne paniquez pas pendant 24 heures si rien ne marche : il faut que le nom se propage dans les serveurs qui gèrent internet. Pour l’anecdote, avec mes blogs, pendant plus de 24 heures, c’est Blogger qui n’arrivait pas à les retrouver alors que je pouvais y accéder en saisissant l’URL.
Essayer d’avoir une adresse avec le fournisseur de votre plateforme de blog, un truc automatique, comme ce que propose Blogger. Si ce n’est pas possible, vous risquez de suer quelques heures.
Tenter d’avoir le nom du blog dans le nom de domaine (ce qui n’est pas mon cas et je suis bien emmerdé, j’ai pourtant essayé plein de trucs comme PMAvis, mais ça sonnait mal ou était déjà pris, surtout pour le blog geek, d’ailleurs).
Le bilan
Je crois que les pratiques Internet vont évoluer, ces prochaines années. Twitter va passer de mode, d’autres choses viendront. Contrairement à beaucoup, je crois beaucoup au retour des « flux RSS » (je ne vais pas m’étendre ici) ou d’une technologie équivalente… D’où mon introduction un peu longue sur les flux, Twitter, … Seul le nom de domaine restera parce qu’il est au centre de l’Internet actuel, c’est une marque (une évolution majeure pourrait le faire disparaître…).
Mais le nom de domaine ne sert strictement à rien, pour un blog.
Il est donc indispensable.
Oh, d'où que je nuirais à l'image de Google ? (je suis rentré sain et sauf mardi soir je te rappelle ^__^)
RépondreSupprimerSinon, et sans plaisanter, excellent billet. Qui donne une bonne photo de ce qui se trame dans notre blogosphère, mais aussi dans la googlesphère...
Tiens un commentaire !
RépondreSupprimer(merci)
@yann,
RépondreSupprimerOn est repéré !
Il vient faire quoi dans cette histoire, le vieux ?
RépondreSupprimerje pense qu'il n'y a que lui pour RT Loïc (pas le gros hein, mais le maire)
RépondreSupprimerMerde il faut que je lise la totalité des articles avant de commenter.
RépondreSupprimerSISTRAER : buveur de cidre.
SISTR : cidre bouché.
Voici deux de mes raisons, en plus ça fait marcher le commerce.
Enfin Toull gwin ça sonnait moins bien. Surtout en politique.
Outre le fait qu'un NDD soit plus court et plus facile à mémoriser, il permet surtout de pouvoir changer de plateforme quand on veut, en gardant son trafic.
RépondreSupprimerEt selon l'usage qu'on fait de son blog, il peut donner une image de sérieux qui est peut-être plus difficile à obtenir avec une extension gratuite de style blogspot.
David,
RépondreSupprimerPour RT Loic Raison ?
Xapur,
Oui, mais changer de plateforme n'est pas une fin en soi... Et je ne cherche pas trop une image de sérieux, au contraire, presque !