Bruno Le Maire constate
la défaite de son parti à l’élection sénatoriale et en tire des enseignements.
« J'en tire trois leçons
très simples. La première, c'est qu'il faut nous rassembler, faire preuve
d'unité, nous avons payé cher nos divisions entre certains membres de la
majorité et nous avons payé cher les dissidences, que ce soit à Paris, dans les
Pyrénées atlantiques ou ailleurs ».
C’est à méditer. Je crois que c’est le contraire, comme me
le faisait remarquer un commentateur. A force de vouloir de force le parti
unique, idéal pour la présidentiel et faisant défaut à la gauche, les élus et
militants sont trop bridés. Il faudrait mieux avoir plusieurs formations
politiques et faire des listes communes…
« La deuxième leçon, c'est
qu'il faut écouter ce que nous disent les Français. Les Français sont inquiets. ».
Oui, ils sont inquiets. Mais ils n’ont pas voté, hier. Ils
ont voté à l’occasion d’élections locales en 2008 et 2011. A toutes ces élections locales où la gauche a cumulé les victoires, depuis longtemps.
« La troisième leçon, c'est
que tout reste ouvert pour 2012. Ne pensons pas que parce que le Sénat a
basculé à gauche, [la gauche] devient plus crédible pour diriger le pays en
2012 ».
La gauche n’a pas besoin de ça pour être plus crédible. Il
suffit de regarder le résultat de 10 ans de gestion.
"La première, c'est qu'il faut nous rassembler, faire preuve d'unité"
RépondreSupprimerOn en dira pas plus