Nous étions accoudés, là, calmement. Nous refaisions le monde. Soudain, j'ai levé un œil vers la rue ; ce monde tournait sans nous.
dimanche 30 septembre 2012
Facebook et mes blogs
J'applique à Facebook le même fonctionnement que j'ai mis en place sur Google+ : mes billets de blogs ne seront plus repris sur mon profil personnel mais sur une page dédiée : le comptoir de Jégoun.
Cliquez et likez !
Les pages liées à chacun des blogs sont amenées à disparaître.
samedi 29 septembre 2012
La gauche réac a un blog
C'est là.
Une devise ?
C'était mieux avant ?
Surtout avant Sarkozy ! Un type qui veut nous faire bosser plus au nom du progrès.
Vive la gauche réac !
Une devise ?
C'était mieux avant ?
Surtout avant Sarkozy ! Un type qui veut nous faire bosser plus au nom du progrès.
Vive la gauche réac !
La gauche réac rétablit la vérité
Pour ma part, quand je ne veux pas être politiquement correct, je dis que le sexe doit être banalisé.
vendredi 28 septembre 2012
Des élus pour le Front de Gauche !
Le Parlement a du mal à avoir des élus issus du peuple (le vrai... les ouvriers et les employés) et le Front de Gauche voit son nombre d'élus diminuer. C'est bien triste ma pauvre dame.
Le confrère Des Pas Perdus qui nous explique que les deux partis politiques qui arrivent en tête aux élections n'ayant pas le soutien des électeurs (je résume, c'est compliqué à suivre...) a trouvé la solution. "Il faudrait probablement instaurer le tirage au sort pour envoyer un nombre conséquent d'élus au Parlement qui auraient les mêmes pouvoirs que les élus issus des élections."
C'est vrai que quand on perd toutes les élections parce qu'on n'arrive pas à convaincre les électeurs, il serait surement beaucoup démocratique de tirer au sort les élus.
L'histoire ne dit pas comment on peut considérer comme un élu un lascar tiré au sort. Ce n'est pas grave. Les partis de gauche ont du mal à se faire entendre mais il faut dire que la crise de rire qui nous prend dès la lecture du début du billet empêche de lire la suite.
jeudi 27 septembre 2012
Monte escalier
Je suis ému. C'est la première fois, dans mes blogs, que j'ai un commentateur qui a comme pseudonyme "monte escalier". Le commentaire est d'ailleurs agréable pour un fier batave comme moi : "c'est parti pour le changement, ce qui signifie "c'est parti pour les réformes" !"
Par curiosité, j'ai cliqué sur le nom qui aboutit bien sur une boite qui vend des machins pour aider les personnes en difficulté (les vieux, en gros), à monter les escaliers.
Et en plus avec le mail m'avertissant de ce nouveau commentaire, je reçois de la publicité pour les Sardines Vendéennes.
J'ignorais que les sociétés de machin pour les escaliers étaient prêts à payer des spammers pour mettre des liens partout. Je n'y crois d'ailleurs pas et il a fallu que j'aille vérifier que ces liens en question étaient bien en "No Follow"... De la folie.
Quant au type qui payer pour vendre des sardines (mêmes Vendéennes) à un type qui reçoit de la publicité pour les montes trucs, il est fou. A la limite, un vendeur de purée ou de couches...
Un Kremlin des Blogs de très haute volée !
François Hollande n’est pas le seul. Il y a aussi une paire
de sénateurs : François Rebsamen et Gérard Collomb. Un seul député :
Vincent Feltesse. On a aussi : Corinne Lepage, Philippe Poutou, François
Bayrou, Alain Lambert. On a même Mark Zuckerberg. Pour vous dire de quel niveau
sera le prochain Kremlin des Blogs avec cette liste d’invités prestigieux. Des
collègues de travail à moi sont aussi invités, des copains qui habitent à des
centaines de kilomètres. 345 personnes. Ils vont être emmerdés, à la Comète…
Je vous déconseille l’utilisation de Google+ pour inviter
des gens à un événement ou évitez d’envoyer l’invitation à « tous vos
cercles ».
D’un autre côté, je suis plié de rire…
mercredi 26 septembre 2012
Halte aux backtweets automatiques !
Quand je fais un billet sur le blog politique, il est
automatiquement repris par une dizaine ou une douzaine de comptes Twitter : 4 à
moi, celui des leftblogs, et 5 à 7 autres. Tout ceci a des raisons historiques,
notamment liées à la campagne Présidentielle. Mais n'est-il pas temps de
tourner la page ?
Dans le
blog geek, j’explique que nous devrions essayer de ne pas faire les mêmes
erreurs avec Google+ qu’avec Twitter. Ne peut-on pas en profiter pour nettoyer
Twitter ?
Les raisons historiques ? J'en ai plein. Comme je backtweetais tous les billets des copains, autant le faire automatiquement. Mais je ne le faisais pas sur le compte principal, uniquement sur @jegounblogs.
Je vais donc supprimer les RT automatiques que je fais avec
@jegounblogs pour la plupart des blogs (je vais conserver ceux qui ne sont pas
connus et ne "disposent" pas de la force de frappe des leftblogs, ce
qui doit faire trois ou quatre lascars : JJU,
Styven,
Pierre pour son nouveau blog et
moi, en gros).
Les RT par @leftblogs resteront (ce n'est pas mon compte).
Ceux par @kremlindesblogs aussi mais je me laisse encore une marge de réflexion
(je vais en supprimer quelques uns par pure méchanceté).
Pourquoi ?
D'une part, quand je "reçois un RT", je ne sais
même pas si le gugusse l'a lu.
D'autre part, je ne peux plus utiliser le nombre de RT comme
critère de satisfaction (si on a beaucoup de RT, on peut supposer que le billet
est réussi).
J'encourage mes copains à faire pareil notamment s'ils
utilisent leur compte principal pour ces RT.
Les conséquences ?
En moyenne, chaque RT par mes deux comptes à RT génère 4 ou
5 clics. La conséquence sur le nombre de visites sera donc nulle. Les
classements qui se basent sur Twitter utilisent le nombre de twittos ayant
backtweeté un blog dans le mois, pas le nombre total de backtweets.
Les copains qui auront fait comme moi auront un compte
Twitter beaucoup plus « crédible ».
N’ayant pas accès à Twitter du bureau et utilisant
principalement des machins qui ne favorisent pas les backtweets, notamment l’iPhone,
vous n’aurez presque plus de backtweets de ma part.
Vous n’en mourrez pas.
J’ai bon, là, David ?
Francfort de luxe
J'avais envie de Francfort frites au comptoir, ce midi. Je me demande pourquoi ils décorent l'assiette comme si c'était de la grande cuisine. Je crains le passage à la caisse.
Blogs libéraux [laissons tomber !]
Mon confrère Sarkofrance revient sur les blogs
libéraux, comme moi hier et avant-hier, ici et sur le blog politique. Je
pourrais laisser un commentaire chez lui, mais il serait trop long. Autant en
faire un billet.
« Bembelly et Nicolas lui donnent quelques
conseils. Il n’y aucun conseil à donner. Non pas qu’il ne
faille pas aider l’adversaire, bien au contraire. La blogosphère politique
serait gagnerait beaucoup à des des débats plus riches en liens et polémiques.
Il y a deux raisons pour lesquelles ces conseils sont inutiles. »
Voyons voir.
« Primo, ils n’ont qu’à prendre
exemple sur Opposition Républicaine. Qu’ils se rassemblent à quelques dizaines
pour faire un blog collectif. Ces Sarko-Fans déçus par la défaite de leur
mentor se sont mis à plusieurs (on évoque une centaine de contributeurs) pour
créer leur opération estivale et estimable. »
Opposition Républicaine n’est pas un blog mais une espèce de
machin regroupant tout un tas de bazar. Du moins, OR n’est pas un blog au sens
où nous l’entendons : un espace personnel, membre d’un gigantesque réseau
social, où chacun apporte sa contribution mais dans son espace personnel qui
est LE blog.
« Secundo, le discours libéral
est largement relayé par les médias officiels: si l’on oublie les quelques mois
de lucidité de Nicolas Sarkozy et quelques autres où ils réclamèrent davantage
de régulation, nous sommes retombés dans la grande période du grand chacun-pour-soi
libéral. Il ne faut pas oublier que l’un des moteurs d’inspiration des blogs
politiques amateurs est le besoin d’exprimer un autre point de vue que celui
qui est propagé par les médias en général. »
Je vais faire l’avocat du diable : les libéraux dont
nous parlons n’ont pas la même définition du libéralisme. Les « pur libéraux »
ont certes voté pour Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007, probablement à tort, et s’en
sont mordus les doigts ensuite. Ces braves gens voudraient moins d’intervention
de l’état or Nicolas Sarkozy est un interventionniste de la pire espèce. Les
prélèvements obligatoires ont augmenté, les lois se sont multipliées, … Les « purs
libéraux » ont probablement une politique tout autant haïssable pour nous
autres gauchistes de claviers mais, au moins, contrairement à celle de Nicolas
Sarkozy, elle ne va pas dépenser les moyens de l’état au profit d’intérêts
particuliers de grands groupes financiers.
« Une preuve personnelle:
passée le bonheur de la victoire du 6 mai dernier, j’ai eu un joli passage à
vide: toute la presse était hollandolâtre et nous avions gagné. Puis, assez
vite, le front des critiques s’est musclé, de gauche à droite, et la presse
s’est jetée dans un Hollande-bashing assez productif… Et l’inspiration est
revenue ! »
Oui, mais c’est par période…
Y’a pas de mal à se faire du lien, je lui pique aussi sa
conclusion. « Pour la peine, je vous invite à
lire ces autres blogueuses et blogueurs politiques qui n’ont pas de problèmes
d’inspiration: Olympe, El Camino, SebMusset,
Melclalex, Gildan,
Isabelle, David,
Ptit
Louis, Gularu,
Louis,
CyCee, Trublyonne,
Gaël, Lolo, Antoine,
Romain,
et MrsClooney
! »
Il a oublié le
vieux ! Et d’autres sympathiques copains même s’ils n’ont pas la même
orientation politique que nous, comme FalconHill.
Je me demande si Juan n’avait pas piqué sa liste de liens sur un de mes blogs…
mardi 25 septembre 2012
Air France passe au numérique : adieu les journaux gratuits
Vu chez Erwan Gaucher : Air France envisage de ne plus mettre des journaux à disposition des clients mais de leur permettre de les télécharger sur leurs tablettes et smartphone.
C'est une nouvelle catastrophe pour la presse, Air France pesant entre 15 et 20% de la presse nationale...
lundi 24 septembre 2012
Sauvons les blogs libéraux !
Pierre Chappaz, patron de Ebuzzing, a un blog politique. Libéral. Tant pis. Il vient de faire un billet pour indiquer aux libéraux comment monter dans son classement sous-entendant que les blogs de gauche ont triché. C'est pas bien.
Néanmoins, étant de nature débonnaire, je vais l'aider
Voilà un lien.
Les mérites du collectivisme.
Néanmoins, étant de nature débonnaire, je vais l'aider
Voilà un lien.
Les mérites du collectivisme.
Limiter la vitesse sur le Boulevard Périphérique
Sur deux blogs, j'ai fait un billet à propos du comportement idiot des automobilistes, aujourd'hui. Voilà qu'une information tombe : Paris veut limiter la vitesse à 70 km/h sur le périph.
Tout d'abord, un exercice de calcul : ce boulevard circulaire fait 32 km. On n'a aucune raison de faire plus de la moitié. Passer de 80 à 70 ferait perdre 2 minutes 30. Autant dire : rien.
Les ronchons sont donc priés de s'abstenir.
Il n'empêche que cette mesure me semble délirante : c'est aux heures de pointe que le périph pose des problèmes. Quelle sera la pollution réellement évitée par ce machin qui va faire gueuler les andouilles ?
Tout d'abord, un exercice de calcul : ce boulevard circulaire fait 32 km. On n'a aucune raison de faire plus de la moitié. Passer de 80 à 70 ferait perdre 2 minutes 30. Autant dire : rien.
Les ronchons sont donc priés de s'abstenir.
Il n'empêche que cette mesure me semble délirante : c'est aux heures de pointe que le périph pose des problèmes. Quelle sera la pollution réellement évitée par ce machin qui va faire gueuler les andouilles ?
vendredi 21 septembre 2012
L'enflure du #FF
Pour ma part, je ne fais presque jamais de #FF. J'en ai trop fait au début ! Pourtant, c'est un moment sympathique où l'on pense aux copains, on les salue,... après une semaine de discussions, de débats, de rigolade,... Un brin d'émotion en pensant aux moments passés...
Bref...
Figurez-vous que comme l'atteste cette illustration, cette enflure de El Camino fait ses #FF en chiant !
C'est délicat !
Allez, une pensée pour Apo, mmmmm, une pensée pour Styven, prrrrrout, une autre pour Jean-Jacques, plouf !, une dernière pour Trublyonne, aaaahhhhh !
Ah ! Non ! On m'apprend qu'il voulait juste tester que la wifi passait bien...
jeudi 20 septembre 2012
3 conseils pour éviter les fautes dans les billets de blog
Alors que Cédric donne des conseils
pour faire des billets de blog rapidement, je vais en donner pour éviter de
faire des fautes d’orthographe. Je n’ai pas dit que j’étais un modèle, hein !
Encore que je ne sois pas trop mauvais par rapport à certains que je ne citerai
pas. D’ailleurs, tel que vous me voyez, là, je me demande s’il ne faut pas un « s »
à « citerai ». A la fin, pas à la place du « c »,
andouille.
Mon principal défaut dans la rédaction des billets de blog
est d’oublier des mots ou d’en remplacer certains par d’autre. Par exemple, l’autre
jour, j’ai tapé « chier » à la place de « chien ». Quand je
fais des notes « sans filet » (sans correcteur orthographique), je
dois reconnaître que j’ai un peu de mal avec certaines consonnes doublées et je
me plante avec des mots comme « dilemme » et « indemne »
(je ne sais jamais lequel des deux s’écrit avec « emme »).
Je vais donner trois conseils.
Premier conseil : utilisez un traitement de texte
Outre le fait qu’ils sont faits pour taper du texte, ils ont
un correcteur orthographique et surtout grammatical beaucoup plus puissant que
les autres trucs. Ca évite des grosses erreurs.
Deuxième conseil : ne commencez pas par le traitement
de texte
Vous pouvez taper votre texte dans un éditeur normal puis le
passer dans un traitement de texte. Il y a deux avantages :
-
n’ayant pas de machin qui vous corrige
tout seul les fautes, vous êtes obligés de faire attention,
-
la découverte de votre billet copié dans
le traitement de texte vous obligera à le relire complètement.
Troisième conseil : laissez passer du temps entre la
rédaction et la publication
Relire un texte immédiatement après sa rédaction n’est pas
toujours facile : vous savez ce que vous avez écrit donc instinctivement,
vous lisez en diagonale. Ecrivez votre texte, faites autre chose puis revenez
le lire. Cinq à dix minutes suffisent : tout ce qu’il faut, c’est que ce
que vous avez rédigé soit remplacé par autre chose dans votre ciboulot.
Ensuite, en relisant votre texte, vous aurez une lecture
beaucoup plus critique.
Conseil ultime : ma technique... J'applique les trois.
Comme je le raconte dans le
blog geek, auquel je pique l’illustration, je rédige mes billets, depuis
peu mais très souvent, avec l’application Notes de l’iPhone dans le métro ou en
déjeunant.
Tiens ! Un aparté : je connais l’application Notes
depuis longtemps. Je l’utilisais début avec mon premier iPhone, notamment pour
le boulot en prenant des notes en réunion. Progressivement, j’ai commencé à
prendre des notes dans la messagerie pour me les envoyer directement par mail.
Ce n’est que récemment que j’ai eu l’idée d’utiliser Notes pour préparer mes
billets de blog. C’est très bien (moins qu’un PC, évidemment).
Après, je fais autre chose, notamment marcher pour aller
chez moi ou au bureau, je lis et traite mes mails.
Enfin, je transferts mes notes dans mon Word (avec iCloud, c’est
très facile : je me connecte, je choisis la note, CTRL+A pour tout
sélectionner, CTRL+C pour « copier », j’ouvre Word et CTRL+V pour
copier).
Je relis le texte et réfléchis quand Word me souligne un mot…
A vos claviers !
mercredi 19 septembre 2012
mardi 18 septembre 2012
Charly Hebdo large
Dans twitter, c'est un bonheur de suivre les gauchistes en culotte courte défendre ce canard qui tente désespérément de rebondir pour gagner de l'oseille.
Il y a quinze jours, les mêmes gueulaient contre les canards qui faisaient du Hollande bashing pour gagner du pognon.
Il y a quinze jours, les mêmes gueulaient contre les canards qui faisaient du Hollande bashing pour gagner du pognon.
Commentateurs de combat...
C’est amusant, j’ai fait deux billets, aujourd’hui, pour « stigmatiser »
mes commentateurs, un sur le blog politique, un ici. La règle est simple :
un commentaire me donne une idée de billet, c’est toujours bon à prendre, j’agis,
mais c’est généralement quand ils disent une grosse bêtise, dans le
commentaire.
Ca fait des années que je fais ça. J’aime bien aussi le
faire avec Twitter, le soir. On voit passer des choses relativement énormes.
Vous et moi, comme nous sommes des gens civilisés, quand ils
nous arrivent de dire une connerie et qu’on est montré du doigt, on va dire « oups, j’ai dit une connerie, effectivement, ce n’est pas
ce que j’ai voulu dire, excuse moi, le cas-échéant, si je t’ai froissé, ce n’est
pas ce que je voulais faire ». Ou : « oui, bon je reconnais, j’ai été un peu rapide. »
Ce n’est pas le cas des commentateurs de mes blogs. Ils
viennent se justifier ou m’engueuler sans même tenter de comprendre la raison
de mon ire ou de ma joyeuse rigolade. Pourtant, il y en a forcément une...
Allez lire les commentaires à mon dernier billet, ici.
Allez lire les commentaires à mon dernier billet, ici.
Le con d'hier était chez moi
C’est toujours un formidable plaisir de découvrir de
nouveaux cons dans les commentateurs de ce blog (ou des autres). Hier, je
faisais un billet en rebondissant sur la mort d’Edouard Leclerc. Mon billet n'était pas un hommage mais j'ai trouvé un fil pour raconter des conneries.
Voila le commentaire que j’ai reçu, signé par un certain « Je
Suis De Gauche Mais Je Suce A Droite » (en un mot) :
« Ils ne font pas que tuer
le petit commerce ils étranglent également les producteurs.
Qu'il se trouve un soi-disant
type de gauche pour faire l'éloge post-mortem d'un crevard comme Leclerc est
stupéfiant.
Pauv'pomme frisée, va ! »
Je vous passe le fait qu’en temps que type de gauche, je ne
pense pas spécialement aux producteurs mais aussi aux démunis qui, grâce à
Edouard Leclerc, peuvent acheter de la bouffe moins cher et s’offrir ainsi un
iPad.
Je vous invite à lire mon billet, si vous y lisez un éloge,
je prends une cuite pour oublier. J’ai uniquement trouvé un sujet pour raconter
des conneries. Mon billet est visiblement n’importe quoi. J’ai juste une petite
phrase, à la fin, pour dire mon « amitié » (le mot est mal choisi, « pensée »
aurait été plus adapté) parce que des gens viennent de perdre un proche.
Je trouve quant à moi que traiter de crevard un type qui n’est
qu’un entrepreneur français qui vient de mourir est absolument abject. Je ne
pensais pas qu’un trou du cul capable de le faire existe.
Nous avons encore un abruti fini qui se permet de décider à
lui tout seul de décider qui est la gauche.
Mais quand on a aucun humour, on ne peut être qu’un triste
con.
lundi 17 septembre 2012
Mort d'Edouard Leclerc
On m’apprend qu’Edouard
Leclerc est mort aujourd’hui. J’imagine que peu de blogs politiques vont
lui rendre hommage alors je me dévoue comme si une mission divine m’était
affectée.
Pour un Breton qui habite à côté d’un Leclerc en région
Parisienne, Leclerc représente beaucoup. Je viens de calculer que j’étais passé
environ 12000 fois devant le supermarché en bas de chez moi. Je suis
probablement rentré à l’intérieur plus de 400 fois. Il faut dire qu’à une
époque, je faisais plus souvent mes courses chez Carrefour à Belle-Epine ou à
Villejuif. Une tradition que j’avais depuis longtemps : faire mes courses
le vendredi matin. Je les fais maintenant chez Leclerc et parfois chez Auchan,
à 300 mètres, mais ce ne sont ni Edouard Auchan ni Edouard Carrefour qui sont
morts aujourd’hui.
Ne versons pas de larmes de crocodiles : je ne connais
pas Edouard Leclerc personnellement mais je ne comprends pas comment j’ai pu
ignorer pendant des années que le supermarché en bas de chez moi était le moins
cher du coin. Je n’y allais plus parce qu’à une époque, ils n’avaient jamais de
rasoir Gilette deux lames ce qui m’obligeait à aller chez l’Arabe du coin, très
sympathique, mais un peu cher. Je n’ai jamais compris pourquoi, à une époque,
Leclerc était fâché avec Gilette. Vous ne vous rendez pas compte parce que,
maintenant, on utilise souvent des rasoirs à 3 voire 5 lames, ce qui est trop,
il faut bien le reconnaître. C’est mon côté réactionnaire : je n’aime pas
certaines évolutions de la société. Un de ces jours, on va se retrouver avec
des rasoirs à 10 voire à 20 lames et on aura l’air con.
Edouard Leclerc est né à Landerneau, qu’on appelait « Was
ist das ? » pendant la dernière guerre. Il est mort à Saint-Divy. Il
a ouvert son premier magasin en 1949, après cette guerre, donc, à Landerneau
pour que cette ville prenne une meilleure réputation.
C’était une petite épicerie, 13 rue des Capucins. A l’époque,
les rasoirs à deux lames n’existaient pas pour satisfaire les gros frisés du bistro
du coin. Au départ, il ne vendait que des biscuits puis il a progressivement
élargi son activité. Je ne sais pas quand il a commencé à vendre des rasoirs.
En 1953, ça marchait tellement qu’il a ouvert un magasin
plus grand Rue Bélérit. La suite est disponible sur Wikipedia. A
ma connaissance, il était à la retraite depuis 2005.
Son fils, qui l’a remplacé, est aussi un blogueur. Je ne
sais pas s’il est bien classé au classement Ebuzzing des blogs tenus par le
fils du fondateur d’une chaîne de distribution.
Mes amitiés à la famille et aux amis.
dimanche 16 septembre 2012
Le poisson à vomir
Je mange tous les dimanches midi à la Comète. C'est horrible. Les poissonniers du marché viennent boire un coup après le boulot. C'est affreux. Ça pue.
Je veux bien lutter à la fois contre l'Islam et l'islamophobie. Mais si on pouvait se concentrer sur les sujets importants : les poissonniers qui puent le poisson dans les bistros quand je mange.
Je veux bien lutter à la fois contre l'Islam et l'islamophobie. Mais si on pouvait se concentrer sur les sujets importants : les poissonniers qui puent le poisson dans les bistros quand je mange.
samedi 15 septembre 2012
Kate Middleton a-t-elle les seins qui tombent ?
Je suis désolé. Alors que je suis tranquillement au comptoir, une followeuse me pousse à faire des recherches Google idiotes.
Edit : suite à l'interdiction de diffuser les photos, je supprime l'illustration (qui n'avait rien de méchante : une copie d'écran de Google Image).
Edit : suite à l'interdiction de diffuser les photos, je supprime l'illustration (qui n'avait rien de méchante : une copie d'écran de Google Image).
vendredi 14 septembre 2012
Range ton blog, bordel !
« Range ton blog, bordel ! » :
C’est le titre d’un
récent billet d’Elooooody, une jeune blogueuse membre des leftblogs, à qui je
m’étais permis d’envoyer un mail pour lui donner quelques conseils à propos de son
blog. Comme elle l’explique en introduction, au fur et à mesure de la création
du blog, elle a entassé les gadgets et il finissait par ne plus ressembler à
rien.
Vous devriez faire comme elle.
Tiens ! Je vais me permettre de donner des conseils à
quelques copains blogueurs hébergés par Blogger dont les blogs méritent à être
connus (mais dont j’ai les défauts en mémoire).
Detoutderien :
rien, non plus. Il a déjà refait son ménage par rapport aux souvenirs de joyeux
bordel que j’avais en mémoire.
Didier Goux :
je ne dirai rien : il m’apporte un tas de visites. J’aurais néanmoins
tendance à pense que le fond gris est terne, voire tristounet.
El Camino pour son
annexe : diminue la largeur des colonnes, le texte ne tient pas sur
mon écran, je suis obligé de scroller.
El
Camino : rien à dire aujourd’hui, tu as résolu tes problèmes de
performance il y a quelques mois. Juste un détail : pourquoi mettre une
image de fond alors qu’on ne la voit pas. Son chargement prend quand même du
temps…
FalconHill :
diminue le sous-titre du blog, il est horripilant sur iPhone.
Gildan :
arrête les variations de typographie. Tant que j’y suis, dans la colonne de
droite, mets tous les machins d’abonnement en haut et mets la blogroll juste en
dessous : nous sommes dans des réseaux sociaux, bordel ! Si tu veux
que les copains t’envoient des visiteurs, il faut que ta blogroll soit visible.
Hielena :
c’est un peu différents des autres, mais il n’y a pas de passerelle entre tes
blogs et tes blogs ne sont pas déclarés dans ton profil. Par ailleurs, le nom
de ton annexe (le dernier blog que j’ai découvert) n’est pas mémorisable par un
type comme moi.
Isabelle :
tu sais ce que je vais te dire : enlève la modération. Tant que j’y suis,
elle est où ta blogroll ?
Melclalex :
enlève le gros bandeau avec un billet « au hasard », il est
exaspérant. Tant que j’y suis, remonte les machins d’abonnement et la blogroll.
Rosa :
supprime l’image de fond, tu as déjà trop de couleurs. Diminue la taille des caractères
(on en a déjà parlé) et la largeur du texte.
Sarkofrance (j’aime
bien donner des conseils à des mecs qui ont dix fois plus de visites que moi,
je vais me farcir Seb Musset, ensuite) : comme pour El Camino, réduis la
largeur de ton blog, il ne tient pas sur un écran de portable. Et remonte la
blogroll dans l’opération (dans le temps, tu m’amenais autant de visiteurs que
Seb mais ça devient la bérézina).
Seb Musset : ah non, merde !
Je n’ai pas accès à son blog (bloqué par le proxy du bureau), je le lis
via les flux.
Xapur :
enlève l’affreux Widget que tu as à gauche des billets quand on les ouvre. Il
est positionné sur le texte, on est obligé de scroller en permanence pour lire.
C’est tout ce que j’ai en tête maintenant.
Enc. de césure
Je suis abonné aux coulisses de Sarkofrance. Je dois avouer que quand j'ai reçu le mail pour le dernier billet, je n'ai lu que la première ligne du titre. J'ai eu une mauvaise pensée, ça surprend.
jeudi 13 septembre 2012
Les alertes du Figaro
En installant l'application pour l'iPad, je me suis abonné aux alertes du Figaro par erreur, au mois de juillet, je crois. Je les ai conservées pendant les vacances pour conserver un oeil sur l'actualité en déconnectant tout le reste.
Maintenant, ça m'amuse toujours de voir des alertes arriver plus d'une heure après la diffusion de l'information dans Twitter. Ce matin, c'est plus rigolo puisque l'alerte porte sur le même sujet que mon billet politique.
L'alerte de 8h12 (flèche bleue) est arrivée à 9h34 (flèche rouge).
mercredi 12 septembre 2012
Les blogs sont des bistros
Ce n’est pas une question. C’est
l’affirmation de Sarkofrance. « Elie Arié défend une thèse longtemps partagée ici et
ailleurs: les blogs politiques reproduisent l’expérience de la conversation de
bistrot. En plus virtuel, parfois en plus travaillé. Mais la comparaison est adéquate. »
C’est une affirmation que je reprends souvent mais avec une
précision, je dis que je vois les blogs comme un bistro… Le sujet mérite d’être
creusé.
La plupart des français ne savent pas ce que sont les blogs.
Certains imaginent peut-être un espace où l’on rédige des machins pour raconter
la vie de son chat, donner son avis sur la politique, diffuser de la musique de
sauvages ou draguer les gonzesses. Même parmi les blogueurs, la plupart une
idée assez fausse de ce que sont les blogs puisqu’ils se cantonnent aux blogs
de la même catégorie que les leurs. Ils n’ont absolument aucune idée de la
diversité de la blogosphère.
Une dame qui tiendrait un blog pour raconter à ses copines l’avancement
des tricots qu’elle fait pour ses petits enfants n’aura peut-être pas envie d’être
comparée à une cliente de bistro… Il est même probable qu’elle n’ait aucune
idée de ce qui se passe dans un bistro. Pour elle, le bistro sera le lieu d’où
rentre son mari une fois qu’elle a fait la cuisine.
Ceci n’est pas un billet machiste mais un billet imagé…
Elle aura donc un apriori négatif à propos du bistro.
D’ailleurs, la plupart des français ont un apriori négatif
contre les bistros comme la plupart des français ignorent ce que sont les
blogs. Les bistros sont vus comme un lieu d’alcoolisation, comme le mal absolu,
comme ce qui coupe de la famille. Pour en revenir à ma grand-mère, elle va
détester le bistro et va être contente quand le mari reste à la maison à
regarder le match de foot en buvant des bières, au nom du bien et du mal, sans
se poser la moindre question… La brave ménagère sera même contente d’avoir su
gérer un foyer paisible où son mari marri de ne pas pouvoir aller au bistro peut
tranquillement regarder un match de foot en buvant des bières pendant qu’elle
finit la vaisselle avant de reprendre le tricot.
Apartés : Mesdames, chères amies féministes, je ne suis
pas en train de décrire ma façon de voir la vie mais de caricaturer ce qu’est parfois
la vie de couple tout en défendant la vision… caricaturale qu’ont beaucoup de
gens des bistros. D’ailleurs je pourrais défendre les bistros longuement, ici,
dire que c’est le seul lieu de « sociabilisation » où peut entrer
tout le monde, discuter avec des gens, … mais ce n’est pas l’objet du billet.
Dans l’esprit populaire, les bistros ont un tas de défauts,
disais-je. Le mal absolu. Fréquentés par des gros cons, ils s’y tiennent des
discussions d’abrutis tenues par des analphabètes. J’en passe.
Comparer les blogs aux bistros revient à leur attribuer l’image
négative des bistros.
L’inverse pourrait être vrai, aussi mais a peu d’importance.
On peut dire « les blogs sont comme les bistros » mais on dira moins « les
bistros sont comme les blogs. »
Comparer les blogs aux bistros est crétin et prétentieux si
on n’aime pas les bistros ou si on a cet apriori négatif. Si on n’aime pas les
bistros ou si on a un a priori négatif c’est qu’on ne les connait pas. On ne
peut pas les connaître sans y aller et on n’y va pas parce qu’on n’aime pas ou
qu’on a un apriori négatif. Comparer quelque chose à ce qu’on ne connaît pas
est crétin (ou prétentieux puisqu’on s’imagine connaître). Or j’affirme que
très peu de gens connaissent les bistros à part en allant y prendre un café à l’heure
de pointe ou en faisant quelques terrasses l’été.
Comparer les blogs aux bistros est ainsi possible uniquement
si on aime bien les bistros et si on n’a pas d’apriori négatif. Pour bien aimer
les bistros, il faut les connaître et admettre la dimension sociale de la
chose, c'est-à-dire que ceux qu’on prend pour des pochetrons aux comptoirs ne
sont pas que ça mais aussi des copains, voire des amis qui discutent entre eux.
Si on aime bien les bistros et qu’on compare les blogs avec
eux, c’est qu’on a bien la même vision que moi des blogs : ce ne sont pas
des tribunes mais des maillons d’un réseau social. Un coin où des copains
discutent entre eux.
« Les blogs sont des
bistrots » disait Sarkofrance. On peut le dire ! Mais si on
aime ça, seulement… Car pour connaître, il faut aimer…
Un type qui ne passe pas quelques soirées par mois au bistro ne peut pas faire ce genre d'affirmation sans risquer un coup de pied au cul de ma part.
Un type qui ne passe pas quelques soirées par mois au bistro ne peut pas faire ce genre d'affirmation sans risquer un coup de pied au cul de ma part.
mardi 11 septembre 2012
Irrationnelles blogowars !
Hielena Cyclo s’étonne
de la violence des propos qui sont parfois tenus entre blogueurs alors que c’est
un sujet récurent depuis que je tiens mes blogs. Elle provient essentiellement
d’Internautes qui n’ont pas de recul. Dans un langage assez courant, on appelle
ça des cons. Au comptoir des bistros, ils sont exaspérants, dans les blogs
aussi.
Tout part d’un comportement irrationnel d’un lascar.
Hielena parle d’un blogueur qui m’est tombé dessus récemment
ainsi que sur mon copain Sarkofrance.
Ce type semble avoir une certaine connaissance de la blogosphère. Le billet en
question est le premier de son blog et je n’arrive pas à croire que c’est par
hasard qu’il tape sur les deux blogueurs tauliers des deux blogs qui ont été
les premiers du seul classement de blogs politiques pendant près de trois ans.
Nous avons donc affaire à un type qui nous connaît certainement
relativement bien et qui nous tombe dessus en prenant une autre identité. Aucun
intérêt : pas rationnel. Une perte de temps. Je me trompe peut-être, me
direz-vous. Dans ce cas, ce n’est pas rationnel non plus. Pourquoi débuter par
taper sur deux blogueurs expérimentés dans son premier billet de blog ? C’est
comme si un lascar sortant de sa première leçon de conduite lançait que les
champions de Formule 1 ne savent pas conduire…
Un premier exemple !
Peu après l’élection de François Hollande, je suis tombé sur
un blogueur qui se foutait de la petite taille du nouveau Président et je le
lui ai reproché : pas d’attaque sur le physique. Il m’a immédiatement
engueulé en répliquant que je n’avais fait que ça pendant cinq ans. Or, ce n’est
pas vrai… Je n’ai jamais parlé de la taille de Nicolas Sarkozy, je me suis
uniquement une fois ou deux (5 ans, 800 billets par an) moqué de lui quand il
voulait cacher sa petite taille.
Le blogueur n’est pas objectif et fainéant : celui-ci n’a
pas essayé de penser une minute que je pouvais ne pas avoir parlé de la taille
de Nicolas Sarkozy et qu’il allait baser une argumentation sur un fait erroné
alors qu’il lui suffisait de répondre à mon premier commentaire : « Bah, si on ne peut plus rigoler, mais je reconnais que,
heu… ».
Ce blogueur aurait pu reconnaître, en lui-même, qu’il avait
réellement merdé. Il ne l’a pas fait. Il n’est pas rationnel. Pas capable d’analyser
son propre comportement.
Ceci n’est qu’anecdotique. Par contre, la conséquence est
que le blogueur m’a pris en grippe pour une mauvaise raison. Il va continuer à
s’enfermer dans sa propre erreur. C’est presque irrémédiable.
C’est ainsi que naissent les querelles de blogueurs.
Il y a une première bisbille sans intérêt mais le mal est
fait. Le type m’a probablement pris en grippe parce que j’avais « gagné »
un premier conflit alors que, pendant un temps, il pensait m’avoir assassiné.
Ce n’est parfois pas le cas.
Je vais prendre mon cas personnel. Des loquedus me prennent
régulièrement en grippe à cause de :
-
mon style bourrin : ils ne
comprennent pas que mon blog puisse être populaire tout en étant écrit d’un
comptoir alors que, hein, ils ont du style, même qu’ils pourraient écrire des
livres,
-
mon positionnement politique : la
social-démocratie de gouvernement, c’est le mal. Avoir un avis posé prenant en
compte des contraintes politiciennes est abominables,
-
le classement de mes blogs : voir le
premier tiret. Eux, ils écrivent bien et devraient être premier alors que je ne
raconte que n’importe quoi.
Tout ceci n’est pas rationnel. Je passe les dommages
collatéraux : par exemple, mon côté comptoir fait que des féministes me
prennent pour un gros machiste (je parle de gonzesses, de couilles, de copains
de comptoir, …).
L’autre dommage collatéral, parce que je suis un peu
soupe-au-lait est que je suis obligé de me justifier. Par exemple :
-
à propos de mon soutiens à Hollande, j’ai
un peu rapidement tendance à dire « hé ho, fais pas chier, on a gagné les
élections » ou « hé ho, j’ai soutenu Hollande avant les élections, je
vais attendre qu’il fasse réellement des conneries pour lui taper dessus ».
-
à propos des classements et des blogs, je
dis souvent que je m’en fous (du même que du nombre de blogueurs, …). Peu
importe si c’est vrai ou pas.
Ca énerve.
Il est temps de passer aux travaux pratiques.
Il y a quatre ou cinq ans, j’avais fait un billet pour
dénoncer la pire connasse de la blogosphère. De mémoire, c’était à peu près le
titre de mon billet. J’y dénonçais une blogueuse libérale qui se battait pour
la suppression de la sécurité sociale.
Le blogueur Bibi m’alors pris pour un gros con (je ne sais
plus quels termes polis il emploie) et m’a gardé en grippe depuis. Force est de
reconnaître que si j’ai fait l’erreur à la base, c’est bien lui qui a fait une double
erreur d’analyse de la situation.
La première : qu’est-ce qu’on peut donc en avoir à
foutre ! Qui va voir mon billet ? Je vais y revenir ci-après mais ce
que je peux avoir à dire n’a strictement aucune importance. En plus, traiter de
conne une gonzesse qui veut supprimer la sécurité sociale ne me parait pas
extravagant.
La deuxième : il aurait du se dire que pour faire un
tel billet surtout avec un tel titre, je devais être dans une ébriété qu’on ne
pourrait qualifier de légère… Et il aurait probablement eu raison.
Ajoutons à cela qu’il me reproche de faire des liens vers
chez Didier Goux, il m’a pris, semble-t-il, définitivement pris en grippe même
si nous cohabitons cordialement maintenant.
Pourtant, cet été, je me suis pris une nouvelle attaque
de Bibi !
Je vous livre un extrait du billet : « Le blogueur [moi] continue donc d’écrire. Il écrit pour «se
faire plaisir», il s’amuse, il prend la vie et son «écriture» à la légère […]. Tout
ou presque chez lui est amusant. Pourquoi pas ? Il est ainsi loin de tout ce qui fait l’ordinaire inavoué de
l’humain blogueur (BiBi compris) : la vanité, l’orgueil, la prise de tête, le
nombre de lecteurs, la colère, la rage, la jalousie, la méchante humeur, le
copinage (peu interrogé), la fureur, la pusillanimité, l’angélisme, les traits
infantiles, les critiques qui blessent, la tenue à distance de tout Surmoi, la
pseudo-indépendance d’esprit etc. »
Bibi devrait jouer à la belotte. On le fait pour s’amuser
mais tous les qualificatifs qu’il utilise (à part le nombre de lecteur !)
pourraient s’y adapter ! Celui qui ne s’est jamais fait engueuler quand il
aurait pu jouer une autre carte ne sait pas ce qu’est une critique qui blesse.
Ainsi, le Bibi nous sert toute une démonstration à côté de
la plaque (ce n’est pas parce que je blog en m’amusant que je n’ai pas à m’intéresser
à mon nombre de lecteurs), allant inventer un conflit entre Vogelsong et moi,
pour démontrer quoi ?
On ne sait pas. C’est une charge gratuite.
Par contre, la conclusion – toute aussi fausse que le reste –
est grave : « je hume un parfum d’anti-intellectualisme
sur lequel notre Blogueur de Bicêtre ferait bien de faire attention car l’histoire
de ce thème peut nous renvoyer très très très loin en arrière. »
Vous admettrez que ça revient à me traiter de facho !
Dans ces conditions, vous admettrez que je pourrais utiliser
un tas d’insultes diverses pour le qualifier mais je connais quelques abrutis
qui diraient encore que je suis grossier et vulgaire, mon dieu ! Comme si
ce n’était pas encore plus grossier et vulgaire – et grave, surtout – de faire
un billet pour démontrer qu’un blogueur de gauche est en fait un infâme fasciste,
de ceux qui brulent les livres…
Rationnellement.
Pour en finir avec Bibi
Ce billet est le deuxième de Bibi en mon honneur depuis les
élections. Il avait commencé par ce billet.
Lisez-le rapidement. Admettez que sa conclusion (à mon sujet) revient à dire :
« faites gaffe au gros, il va virer collabo ! ».
Bien qu’il résulte des conséquences de la vision peu
rationnelle de Bibi, ceci est aussi à lier à ce que je disais plus haut :
je suis critiqué uniquement parce que je défends Hollande…
Voila, Hielena, comment naissent beaucoup de conflits
entre les blogueurs…
Le monde est rempli de gugusses qui ne sont pas rationnels.
Ils font des démonstrations inutiles mais la justesse des arguments leur
importe peu.
Beaucoup se prennent pour des procureurs mais n’hésitent à
flirter avec la loi de Godwin.
lundi 10 septembre 2012
Le pilier de comptoir est aussi un meuble qu’on n’oublie pas
Ce
matin, je parlais de tous ces gens avec qui j’ai été très lié mais dont j’ai
perdu la trace suite aux aléas de leur vie. Solveig me répond : « à ta place, j'aurais le cœur brisé ». Du coup,
je me suis demandé s’il n’y avait des gens qui pourraient se poser la question
à mon sujet, se dire « Ah ! Mais on n’a
plus de nouvelle de Nicolas, c’est étonnant ! Qu’est-il devenu ? »
Du coup, j’ai fait un tour dans mon passé, dans ces bistros que
je fréquentais au quotidien pendant de longues périodes.
De 1996 à 2003, je déjeunais presque toujours au bar tabac
Le Washington, rue Washington. J’aimais bien les patrons, des vieux auvergnats
mais c’est surtout avec les deux loufiats que j’avais sympathisé. C’était un
comptoir où on rigolait beaucoup !
Progressivement, comme je passais devant pour aller au
métro, j’avais pris l’habitude d’aller y boire un coup, après le boulot. C’était
d’ailleurs à la même époque que j’ai commencé à aller à la Comète…
J’étais assez copain avec un des loufiats (on se retrouvait
parfois dans un autre bistro, un peu plus loin) et j’aimais bien l’autre. Je
pense souvent à eux parce qu’on rigolait bien. En rédigeant ce billet, je me
rappelle aussi de la vendeuse de tabac et de la serveuse mais je les avais
oubliées.
Quand les patrons sont partis à la retraite, vers 2001, ils
ont été remplacés par un couple de jeunes avec trois mômes qui étaient toujours
fourrés au comptoir, le soir. Il m’arrivait même d’aider les aînés à faire
leurs devoirs. Ils m’aimaient bien et je le leur rendais bien. Mais j’étais là « avant
eux », les loufiats n’avaient pas changé. Je n’avais pas creusé mon trou
progressivement, un peu par hasard, comme avec les anciens.
Fin 2003, j’ai arrêté de bosser là. Je m’étais juré de repasser
à l’occasion mais je n’ai pas eu l’occasion avant plusieurs années, les patrons
avaient changé.
De 1993 à 1996, je bossais à Plaisir et je déjeunais
toujours dans une brasserie (le bar des Gâtines, si ma mémoire est bonne). J’étais
presque intégré à la famille. Je passais aussi tous les soirs (sans picoler, j’avais
la voiture, juste pour attendre une heure où j’aurais eu moins de bouchons pour
faire les 40 km jusqu’à la maison. Les patrons étaient des Côtes d’Armor, d’un
patelin entre Loudéac et Saint-Brieuc, et m’avaient à la bonne, de même que le
serveur. La patronne me servait comme si j’étais son môme…
Je suis parti un peu brutalement du fait d’un changement de
mission. Je suis revenu plusieurs fois après, les samedis matins mais mes
visites se sont espacées. Quel intérêt de faire deux fois 40 km pour boire un
café ?
Dans aucun des deux, je n’ai réellement sympathisé avec les
clients. Bonjour, bonsoir, le temps se couvre et c’est tout. Ce n’était pas le
but. Je venais là soit pour déjeuner, soit pour boire un coup avant de rentrer
chez moi.
Parmi ces bistros qui forment mon passé, il faut bien
entendu ajouter La Comète que j’ai fréquentée assidument de fin 1996 à fin
2007. La Comète existe toujours, bien sûr et j’y vais plus souvent qu’avant…
Mais elle n’appartient plus au passé !
En rédigeant ce billet, je cherchais ce qui avait changé
outre une raréfaction de la clientèle du comptoir, le soir, et j’ai trouvé, bêtement :
quand les patrons nouveaux patrons (trois « paires » en bientôt cinq
ans), j’étais déjà dans les meubles. Ca ne change pas grand-chose sauf que je n’ai
pas eu cette phase de découverte où l’on s’installe progressivement. En gros,
comme les autres meubles, ils m’ont acheté avec le fond de commerce. Un peu
comme les nouveaux patrons du Washington.
J’ai totalement perdu contact avec les patrons du Washington
et du bar des Gâtines. Je reste toujours en contact – trop – épisodique avec
les anciens patrons et certains anciens employés de la Comète.
Je ne pense pas que les anciens patrons du Washington se
rappellent de moi. Je suis à peu près sûr, par contre, que la patronne des Gâtines
se rappelle du type qui bouffait tout le temps au comptoir, souvent avec un
collègue à lui, Michel. Le patron devait s'en foutre un peu... Je suis sûr, aussi, que les deux loufiats du Washington
ne m’ont pas oublié.
C’est étrange.
dimanche 9 septembre 2012
Le niveau !
Il y a un blog où j'ai promis de ne plus commenter mais je suis toujours abonné aux commentaires de certains billets.
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