Deux jours avant un discours de Nicolas Sarkozy à Toulon sur “les
conséquences que la France et l’Europe doivent tirer des crises”, Jean-Marc Ayrault reprend, dans son blog, la liste des engagements pris par Nicolas Sarkozy lors de son fameux discours de Toulon à propos de la régulation des machins financiers et tout ça...
« Si l’on veut reconstruire un système financier viable, la moralisation du capitalisme financier est une priorité. »
« La crise que nous connaissons devrait amener à une restructuration de grande ampleur de tout le secteur bancaire mondial. »
« Je n’hésite d’ailleurs pas à dire que les modes de
rémunération des dirigeants et des opérateurs doivent être désormais
encadrés. Il y a eu trop d’abus, il y a eu trop de scandales. »
« La monnaie est au cœur de la crise financière comme elle est au cœur
des distorsions qui affectent les échanges mondiaux. Et si l’on n’y
prend pas garde, le dumping monétaire finira par engendrer des guerres
commerciales extrêmement violentes et ouvrira ainsi la voie au pire des
protectionnismes. »
« Et si les dirigeants sont intéressés au résultat, ce
qui est une bonne chose, les autres salariés de l’entreprise, notamment
les plus modestes, doivent l’être aussi car eux aussi contribuent à la
richesse de l’entreprise. Si les dirigeants ont des stock options, les
autres salariés doivent en avoir aussi ou à défaut bénéficier d’un
système d’intéressement. Ce sont des principes simples qui relèvent du
bon sens et de la morale élémentaire sur lesquels je ne céderai pas. »
« Mais il faudra bien aussi se poser des questions qui fâchent, celle des paradis fiscaux »
« Il va falloir contrôler les agences de notation dont
j’insiste sur le fait qu’elles ont été défaillantes. Et désormais,
aucune institution financière, aucun fonds ne doit être en mesure
d’échapper au contrôle d’une autorité de régulation. »
« L’État ne peut pas indéfiniment financer ses
dépenses courantes et ses dépenses de solidarité par l’emprunt parce
qu’un jour il faut bien payer ses dettes » (juste avant le grand emprunt du plan de relance).
« Dans la situation où se trouve l’économie, je ne
conduirai pas une politique d’austérité parce que l’austérité
aggraverait la récession. Je n’accepterai donc pas de hausses des impôts
et des taxes qui réduiraient le pouvoir d’achat des Français. »
Ayrault doit lire mon blog probablement et mon billet de vendredi dernier :
RépondreSupprimerhttp://perdre-la-raison.blogspot.com/2011/11/toulon-terre-de-promesses-et-de.html
mouahahahah
Gloire Melclalex... Ils feraient mieux de nous lire, oui ^^
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