Je lui fais un signe, en pointant ses phares. Elle pile devant moi, attendant au passage clouté. Elle allume ses phares. Elle va pour repartir. Elle cale. Je plaisante à haute voix, oubliant tout militantisme féministe. Genre : ah les gonzesses au volant !
Le piéton à côté de moi : oui, surtout les négresses. Je regarde la voiture. Effectivement la conductrice était noire.
Je me demande comment mes amis antiracistes auraient réagi. Moi, j'ai dit : abruti.
Mais cet imbécile a compris : abrutie.