J'ai vu plein de blogueurs proches du PS faire des billets à propos du pseudo couac mais assez peu pour signaler que trois engagements sur les 60 pris par François Hollande ont été votés par l'Assemblée Nationale, aujourd'hui.
Ils s'agit de la fin de la convergence des tarifs entre les hôpitaux publics et privés, du remboursement intégral de l'IVG pour toutes les femmes et de la pilule contraceptive pour les jeunes filles mineures.
Mais où ont-ils la tête, nos blogueurs, si rapides pour taper sur la gauche de gouvernement ?
Nous étions accoudés, là, calmement. Nous refaisions le monde. Soudain, j'ai levé un œil vers la rue ; ce monde tournait sans nous.
mardi 30 octobre 2012
lundi 29 octobre 2012
dimanche 28 octobre 2012
Les patrons se rebiffent !
« Nous, dirigeants des plus
grandes entreprises privées françaises, proposons au gouvernement un pacte pour
relancer la croissance et l'emploi » allons bon ! Voila les
patrons des plus grosses boites qui se prennent à leur tour pour les fondateurs
des Etats-Unis !
Ils nous sortent une
tribune dans le JDD.
Faut-il leur rappeler que leur candidat a échoué à la
dernière présidentielle ? Que c’est leur politique qui est à l’origine de
l’état de la France ? Qu’ils continuent à afficher des profits insolents ?
Ce n’est pas la politique choisie par les Français et ils n’ont
plus leur mot à dire. Ce n'est pas maintenant qu'il fallait faire des propositions mais quand la droite était au pouvoir...
samedi 27 octobre 2012
Le blogueur au melon !
C'est de Denis de Voie Militante qui fait un billet pour me rentrer dans le lard. Il me reproche de faire des billets où je parle des cuites des copains, de mes voyages,...
Pour lui, les billets doivent être utiles aux autres ! Ses billets sont utiles. Écoutez le. Il est indispensable.
Je l'aurais insulté ? Oui ! Dans les commentaires d'un de mes derniers billets, il m'expliquait qu'il était trop long. Je l'ai envoyé chier. Je fais ce que je veux chez moi.
Un blog utile ? Et c'est mon ego qu'on met en avant. Pendant ce temps, il met en avant son nombre de visiteurs.
Il parait que c'est un blog collectif. Les miens sont personnels. Et je continue à penser que les blogs sont personnels, que je peux donner mon avis sur ce que je veux, tiens une photo de Tonnégrande qui rentre de fumer une clope en terrasse.
Il se prend pour qui, ce type ?
Je n'ai plus le droit de raconter mes voyages sur mon blog personnel parce que j'ai un blog politique ?
Il se prend pour qui ?
Pour lui, les billets doivent être utiles aux autres ! Ses billets sont utiles. Écoutez le. Il est indispensable.
Je l'aurais insulté ? Oui ! Dans les commentaires d'un de mes derniers billets, il m'expliquait qu'il était trop long. Je l'ai envoyé chier. Je fais ce que je veux chez moi.
Un blog utile ? Et c'est mon ego qu'on met en avant. Pendant ce temps, il met en avant son nombre de visiteurs.
Il parait que c'est un blog collectif. Les miens sont personnels. Et je continue à penser que les blogs sont personnels, que je peux donner mon avis sur ce que je veux, tiens une photo de Tonnégrande qui rentre de fumer une clope en terrasse.
Il se prend pour qui, ce type ?
Je n'ai plus le droit de raconter mes voyages sur mon blog personnel parce que j'ai un blog politique ?
Il se prend pour qui ?
Le militant dans son monde à lui
Jeudi, j’ai assisté à un séminaire d’entreprise. Un des plus
hauts dirigeants de nos deux actionnaires (une boite du CAC40) nous a présentés
sa vision de l’avenir de la filiale. Il a commencé par une vision globale de l’économie
pour redescendre jusqu’au cœur de l’activité de ma boite… Il y avait dans le
début du discours une part de propagande libérale mais aussi de pragmatisme. La
propagande réside, à mon sens, dans l’analyse des causes de la crise et le
pragmatisme dans ce qu’il faudrait faire même si je ne suis pas d’accord avec
tout. Arrivé au niveau de la filiale et de son avenir, il a fait usage aussi de
beaucoup de pragmatisme pour nous indiquer les enjeux et les cinq ou dix
prochaines années.
Tout ça m’a inspiré un
billet mais je ne peux pas rentrer dans le détail, ça relève du domaine
professionnel. Il n’empêche que ce méchant libéral et moi sommes d’accord :
notre économie est en train de se faire bouffer, notamment par les Américains
et notamment aussi à cause de certaines réglementations…
Ca matin, je viens de passer une paire d’heure à étudier un
discours de François Hollande à propos des réformes à mettre en œuvre pour
accompagner les entreprises Françaises dans leur développement et pour sortir
la tête de l’eau à notre pays. J’en ai fait un
billet.
Ensuite, j’avais le choix entre faire le ménage et faire la
sieste, j’ai choisi la deuxième solution. Hop ! Au lit avec l’iPad ! Je
suis allé commenter le beau billet de Lolo à propos de la dysorthographie
que je viens de réussir à écrire sans faire la moindre faute d’orthographe tout
en ayant mis cinq ou six fois le même commentaire. Puis j’ai ouvert Google
Reader.
Et je suis tombé sur ce
billet de Des Pas Perdus, joyeux blogueur militant au Front de Gauche, à
propos du congrès du Parti Socialiste… Après mes deux billets très sérieux et
le billet très touchant de Lolo, la distance entre la réalité économique et
politique du pays et certains militants du Front de Gauche m’a frappée.
« Attention ce week-end,
le parti socialiste se réunit en congrès : la classe ouvrière retient son
souffle ! Désolé pour cette mauvaise blague parce qu'en l'espèce, cet évènement
est un non évènement. » Si c’est un non événement, pourquoi en
faire billet si ce n’est pour le principe de taper sur le PS ? On se tape
franchement des billets à propos des non événements.
« D'abord parce que les
résultats sont connus à l'avance : l'Homo socialistus a déjà voté. » :
ben oui, les statuts du parti qui vient de remporter la Présidentielle et les
législatives sont ainsi faits.
« Ensuite parce que la
motion défendue par les éléphants du gouvernement obtient un score à la
soviétique de 68,1%. Harlem Désir et ses comotionnaires avancés (trop drôle !)
disposeront d'une majorité confortable dans les instances du parti. »
Je trouve heureux que ceux qui ont permis la victoire du parti il y a moins de
six mois soient largement majoritaires.
« Mais sur le fond, le
gouvernement Ayrault pourra toujours s'appuyer sur la direction du PS pour
faire avaler les couleuvres de la régression sociale aux rares militants libres. »
C’est cette phrase qui a retenu mon attention. Elle veut dire d’une part qu’il
y aura une régression sociale, ce que souhaite d’ailleurs le militant du Front
de Gauche pour pouvoir dire qu’il avait raison, et d’autre part, que les
militants du PS, ceux qui ont réussi à faire gagner les élections, sont très
majoritairement des imbéciles.
« Seuls les naïfs et les
benêts peuvent croire que le score à deux chiffres de l'aile gôche du PS est
une bonne chose pour toute la gauche. Elle n'a eu aucune influence sur
l'orientation politique du PS et du gouvernement comme le démontre le début de
ce quinquennat. » Je passe le fait que ce n’est pas l’aile gauche
du PS qui a gagné l’élection mais le PS dans son intégralité, composé pour
parti d’une aile gauche. Seul cette aile gauche du PS pourrait penser ce qu’il
entend, j’en reviens à dire qu’il prend tous les militants de la gauche du PS
pour des naïfs et des benêts.
« Si les militants et les
dirigeants de ce courant ont un minimum de clairvoyance et de courage, ils
devraient en tirer toutes les conséquences ! Là serait l’évènement. Se servir
de la tribune du congrès pour prendre acte publiquement que le PS ne défend plus
les idéaux de la gauche, et quitter le PS pour rejoindre le Front de gauche. »
Ceux qui étaient considérés comme des benêts et des naïfs au paragraphe
précédent devraient rejoindre le Front de Gauche.
Le PS ? « Un parti où
non seulement l'économie capitaliste est devenue le cadre indépassable pour
penser l'action politique, mais encore les dogmes du néo-libéralisme
productiviste ne sont pas sérieusement contestés par des propositions
alternatives. » Je suppose qu’il tape ça sur un ordinateur acheté
chez Carrefour avec un navigateur Chrome parce que ça fait rebelle même si c’est
développé par une des principales capitalisations boursières du monde. Ou sur
un Mac, ce qui ne change rien à la donne.
Tiens ! Je viens de lire les propositions de François
Hollande pour les entreprises… Je n’ai pas vu les propositions alternatives du
Front de Gauche.
« A l'issue du congrès, les
membres de la motion défendue par le nouveau premier secrétaire seront
ultra-majoritaires dans les instances de direction. Les autres, dont l'aile
gôche, auront quelques strapontins pour participer au bureau national et parler
dans le vide sur le choc de compétitivité, les baisses de cotisations
patronales, les licenciements boursiers, le nucléaire, la retraite à 60 ans, le
repos dominical, le logement pour tous, la lutte contre la finance ou le TSCG. »
Je ferais remarquer à mon aimable camarade que le boulot de son parti est bien
de réfléchir à tout ça, que François Hollande a enterré le choc de
compétitivité et que le Parti Socialiste et ses alliés est maintenant chargé de
diriger le pays pas d’émettre des propositions pour 2017… Le Parti Socialiste
devra aussi se concentrer sur les élections intermédiaires et je connais
certains partis politiques qui devraient éviter de taper dessus s’ils ne
veulent pas récupérer uniquement les strapontins en question.
« Aussi, l'importance de ce
congrès ne tiendra ni dans les petites phrases, ni dans les déclarations
autosatisfaites de l'aile gôche, mais dans le soutien sans faille du PS dans la
politique austéritaire du gouvernement Ayrault et l'orientation social-libérale
du président Hollande. » Il se trouve que le Parti Socialiste n’est
plus un parti d’opposition. Ils ont un peu de mal à se mettre ça dans le crâne,
au Front de Gauche. Qu’ils critiquent la politique menée, c’est une chose, c’est
leur boulot, mais les jérémiades à la petite semaine sur le fonctionnement du
PS sont idiotes.
Par exemple, j’aime bien me moquer de l’UMP et des erreurs
de communication qu’ils font, je ne vais aller regarder leur orientation
politique, elle ne me regarde pas.
« N'en déplaisent aux amis
de Roosevelt 2012 qui ont fait le même pari pascalien du hollandisme
révolutionnaire que Todd, à l'instar de ses camarades des PSOE, PASOK, SPD ou
New Labour, l'homo socialistus ne quittera pas le navire alors que le naufrage
est inéluctable! » Certes, le PS risque le naufrage vu qu’il a
gagné l’élection. Le Front de Gauche ne risque rien. Etre dans l’opposition est
facile. Ils ne connaitront aucun naufrage.
A part un nombre d’élus qui baisse d’années en années.
En début de billet, j’ai utilisé plusieurs fois le terme de
pragmatisme. Nous sommes dans un vrai monde.
vendredi 26 octobre 2012
Sacrés twittos
Depuis que j'ai poussé mon coup de gueule (heu...) hier soir à propos de Twitter, je suis allé voir plusieurs fois ma TL avec recul et circonspection sans m'empêcher de boire une bière à l'occasion.
On peut distinguer plusieurs catégories de Twittos :
1. Ceux qui diffusent de l'information que tout le monde a déjà depuis deux heures.
2. Ceux qui diffusent de l'information qu'ils imaginent importante mais qui n'intéresse personne.
3. Ceux qui émettent des avis sur tout en imaginant prononcer des sentences qui resteront dans l'histoire et qui intéressent tous leurs abonnés.
4. Ceux qui n'utilisent Twitter que pour faire la promotion de leur propres blogs.
Et les autres :
5. Ceux qui utilisent Twitter pour dire à leurs copains qu'ils ont lu leur billet de blog,
6. Ceux qui racontent des bêtises avec des copains.
Je suis bien content de faire partie de toutes ces catégories sauf des trois premières.
On peut distinguer plusieurs catégories de Twittos :
1. Ceux qui diffusent de l'information que tout le monde a déjà depuis deux heures.
2. Ceux qui diffusent de l'information qu'ils imaginent importante mais qui n'intéresse personne.
3. Ceux qui émettent des avis sur tout en imaginant prononcer des sentences qui resteront dans l'histoire et qui intéressent tous leurs abonnés.
4. Ceux qui n'utilisent Twitter que pour faire la promotion de leur propres blogs.
Et les autres :
5. Ceux qui utilisent Twitter pour dire à leurs copains qu'ils ont lu leur billet de blog,
6. Ceux qui racontent des bêtises avec des copains.
Je suis bien content de faire partie de toutes ces catégories sauf des trois premières.
jeudi 25 octobre 2012
Mes followers, mes blogs et moi
Le Chafouin devrait lire mon blog geek et notamment cebillet, ainsi que tous mes blogs, d’ailleurs, avant de tirer des
conclusions débiles et de les tweeter sans la moindre réflexion, postant comme
beaucoup de twittos un jugement hâtif. Il mérite bien un billet.
Je résume le billet en question : des études
scientifiques montrent qu’un « réseau social » ne peut pas contenir
plus de 150 membres. Or « mon » réseau social, composé des blogs, de
mes comptes Twitter, Facebook et Google+, articulé autour de mes blogs puisque
c’est pour ça que je traine sur Internet est composé de 300 ou 400 personnes
que j’identifie au premier coup d’œil.
Ainsi, le nom ou le pseudo de 300 ou 400 personnes me remet
en mémoire soit les circonstances de la rencontre, soit des conversations que j’ai
eues avec elles, soit des blogs que je lis, …
Au total dans mes comptes des réseaux sociaux (Google+,
Facebook et Twitter mais aussi Google Reader qui contient 80 blogs de potes, en
plus des blogs ou sites qui m’intéressent uniquement pour l’information qu’ils apportent),
j’ai entre 600 et 1000 abonnés. J’ignore le nombre, ayant la flemme de compter
ceux à qui je suis abonné dans plusieurs réseaux sociaux différents.
Toujours est-il qu’il y a aussi entre 3 et 400 lascars,
probablement plus, auxquels je suis abonné sans absolument savoir de qui il s’agit.
Parmi les 300 ou 400 cités plus haut, il y a 80 ou 100
personnes qui sont devenues des potes (s’ils ne l’étaient pas déjà avant,
comme Gaël),
que je vois même plusieurs fois par mois comme Seb, Dagrouik
et Gildan qui viennent à chaque
KdB. Je vous passe ceux comme FalconHill
qui passent à la Comète quand ils viennent à Paris, le vieux qui ne perd pas une occasion
de venir faire la fête à Paris ou Poireau
chez qui je m’invite pour les vacances assez souvent. Et il y a tous les
autres, comme Olympe qui m’invite
au théâtre prochainement (mais j’ai décliné, comme je bois toujours des bières
avant les spectacles, j’ai toujours envie de pisser au milieu). Je ne peux pas
citer tout le monde ; c’est un peu dommage pour ce genre de billet. Les
leftblogs, les copains de Tours et des Côtes d’Armor que je connais grâce à Gaël
et aux vieux, tous ceux qui viennent aux KdB, les copains de Pearltrees, les
copains de restos comme Pierre et Hyp, … Les copains météorologues et les
copines qui bossent avec des fous. Les copains écolos et les copains socialos. Les stars et starlettes du web sympathiques
et tout ça.
Il y a même des collègues de travail, c’est vous dire !
Il y a aussi des personnalités politiques que je connais (et qui me connaissent
plus ou moins, comme Alain Lambert avec qui je plaisante souvent dans Twitter).
Et surtout des membres de ma famille. Les réseaux sociaux se croisent.
Je récapitule donc mon affaire. Dans mon « réseaux
sociaux internet », j’ai probablement 100 proches, 300 personnes que je
connais de nom et plus de 400 gugusses dont je n’ai jamais entendu parler
sauf au moment de leur abonnement à mon compte tweeter ou Google+ et de la
réception de leur demande « d’ami » dans Facebook. Je vous passe
toutes les andouilles que je croise dans Foursquare, Linkedin, Viadeo et un
autre machin dont le nom m’échappe, sans compter les centaines de services que
j’ai testés au cours de ma carrière de blogueur.
J’ai donc d’un côté 100 proches et près de 1000 lascars
dont je n’ai pas grand-chose à foutre et qui me le rendent bien, d’autant
que j’ai découvert avant-hier qu’une étude scientifique démontre qu’on ne peut
pas dépasser 150 lascars dans un réseau social. Je revendique le droit de les
unfollower comme je veux même si, pour le Chafouin, il s’agit d’une erreur (je
le connais comme blogueur depuis avant Twitter).
En outre, je viens de claquer la porte d’un machin de
classement de blogs avec pertes et fracas basé sur la taille d’un réseau social ;
je ne vais pas recommencer les mêmes conneries et la chasse aux abonnés.
Vous pouvez me suivre sur Twitter ou Google+ et même me suivre Facebook (mais
je limite les conversations avec des gens vraiment proche), ne m’obligez pas à
vous suivre en retour (même si je le fais systématiquement ou presque, par
politesse et hors Google+, ce qui permet de se faire parfois de nouveaux potes).
Si vous ne voulez suivre que mes blogs, abonnez-vous
@jegounblogs (j’y diffuse aussi les billets de quelques copains dont les blogs
débutent) ou aux pages Google+ et Facebook associées à mes blogs (voir dans la
colonne de gauche). Vous pouvez aussi vous abonner par agrégateur de flux. Si
vous voulez suivre mes conneries de bistro dans Twitter, abonnez-vous à mon
compte Twitter principal @jegoun. Si vous voulez suivre mes échanges avec
neveux et mes copains d’enfance, vous pouvez aussi vous abonner à mon compte
Facebook.
Mais ne m’obligez à aucun retour.
Pour le reste.
Dans la vie, j’ai un certain nombre de centres d’intérêt,
outre mon boulot (j’ai de la chance…), les bistros et surtout la famille, les
copains et tout ça. Parmi elles, il y a les blogs. Je tiens des blogs. Dont un
à propos de la famille, des copains et des bistros et un à propos du boulot où
je ne raconte rien à part des anecdotes sans intérêt, le reste étant interdit.
Parmi mes centres d’intérêt, il y a donc les blogs, mais
aussi les réseaux sociaux (pas en tant qu’utilisateur, en tant qu’observateur),
l’évolution du marché des acteurs de l’informatique, les iPhone, … J’ai donc un
blog geek.
Parmi ces centres d’intérêt, il y a la politique. J’ai donc
un blog politique.
La conjonction de ces trois facteurs, et non pas mon égo
contrairement à ce que prétendent périodiquement certains connards, ont fait
que mon blog politique a été très bien placé dans un classement et que mon
compte Twitter est très vieux et plein de followers.
Je n’ai aucune raison valable de devoir supporter les gens
qui m’emmerdent, ce qui inclut des twittos qui se croient encore plus
importants que les blogueurs politiques et des connards dans les commentaires
des billets de mes blogs.
En quittant les classements, j’ai terminé la course à « l’influence »,
cet espèce de machin mesurable « avec » les réseaux sociaux. Je n’ai
donc aucune raison de dépasser la taille critique d’un réseau social que des
scientifiques ont estimé à 150 (mais peu importe, je n’ai pas l’habitude de
compter les amis).
Par ailleurs, en tant que blogueur passionné par les réseaux
sociaux mais ayant fait des statistiques, j’ai fait différentes études dont j’ai
publié le résultat dans le blog geek. Un des premiers constats est que le
travail que fait le blogueur dans les réseaux sociaux pour assurer la promotion
de ses blogs est totalement inutile. Le deuxième constat, déjà plus ancien, est
que l’audience des blogs n’a aucun intérêt en tant que tel, seule compte un
indicateur d’audience de chaque billet par rapport à une audience moyenne.
J’ai aussi fait des études pour lesquelles, je n’ai pas
encore publié les résultats. Par exemple, j’ai lancé un truc hier. J’ai fait
beaucoup de billet sur le blog politique et un seul aujourd’hui, pour voir. Je
n’aurais le résultat que demain matin mais à l’heure où j’écris ce billet, je
vois déjà la conclusion se dessiner : l’audience individuelle de chaque billet
(les cinq d’hier et le seul d’aujourd’hui) est « nulle » mais l’audience
globale du blog est conforme la moyenne.
J’en tire une première conclusion : l’audience de
mes blogs ne dépend pas de ce que j’y écris. Donc, l’audience de mes blogs
ne dépend pas de mes propres centres d’intérêt.
Il n’y a donc aucune raison valable pour que je fasse de la
course à l’audience et que je ne me fâche pas avec des followers. Cela étant, j’ai
arrêté la course à l’audience depuis longtemps (voir le deuxième constat, un
peu plus haut).
J’ai même été plus loin dans cette dernière étude : les
billets qui marchent (en nombre de RT et en audience) concernent des sujets qui
ne m’intéressent pas. Sur les trente quatre derniers billets du blog
politique (une douzaine de jours), un billet à propos d’un marginal dans les
bistros a bien marché de même que deux de « propagande gouvernementale »
(donc relayés par tous les supporters), un de publicité pour le livre d’une
copine et sept à propos de Twitter ou les blogs (notamment à l’occasion des
affaires FdS et de la boite qui fait les classements)… Il reste 22 billets qui ont
été des bides (ce qui n’est pas très grave : quand je fais des billets
pour annoncer un Kremlin des Blogs, ce n’est pas pour faire de l’audience mais
pour prévenir les copains).
En résumé, sur les 34 derniers billets, un seul dans la thématique
du blog a bien marché, une histoire de marginal dans les bistros. Ca fonctionne
toujours très bien quand je fais pleurer les lecteurs mais il y a peu de
commentaires, souvent. Enfin, le 35ème billet a bien tourné et est
au cœur de ce que je voudrais faire dans ce blog : parler de politique
avec un peu de bon sens.
Des phénomènes du même genre sont observables dans les
autres blogs. Dans le blog geek, si je mets les mots « batteries » et « iPhone »
dans le titre, je suis assuré de faire un bon score mais je m’en fous (à part
des trucs qui permettent d’économiser…). Dans le blog bistro, que j’ai un peu
délaissé depuis les vacances, mon dernier billet à avoir eu un nombre
significatif de lecteurs est à propos du Prince Harry nu, le 22 août. Je l’ai
fait parce que j’aime bien rigoler avec le buzz mais ce n’est pas ce qui m’intéresse :
des histoires personnelles et des histoires de bistro. Ce n’est pas, non plus,
ce qui intéresse mes lecteurs habituels.
Enfin, j’ai un compteur de visites global pour mes quatre
blogs. Je ne fais pas une journée à moins de 1100 visites (les dimanches si je
ne fais pas de billet le samedi ou le dimanche) pour une moyenne d’environ 1400
avec des pointes à plus de 2000 (sur le dernier mois, avant les élections c’était
à peu près 75% de plus). La différence entre 1100 et 1400 me permet de conclure
que j’ai en moyenne 300 personnes qui viennent sur un de mes quatre blogs pour
voir ce que j’y écris, les autres débarquant par hasard.
Pas de quoi pavoiser…
Je m’emporte, il faut que je résume.
J’aime bien écrire des billets de blog à propos de sujets
qui m’intéressent et lire les billets des copains pour les sujets qui les
intéressent, eux. J’ai bien obtenir de l’information pour des sujets qui m’intéressent.
J’aime bien papoter avec les gens, surtout les copains, essentiellement dans
les commentaires de nos blogs respectifs, dans Twitter et d’autres réseaux
sociaux.
Je me contrefous de tout le reste, y compris des followers
inconnus et des emmerdeurs.
Parmi eux, il y a ceux qui me cherchent mais aussi ceux qui
adoptent des postures lamentables et qui portent des jugements à l’emporte
pièce. Je devrais les virer.
Mais certains sont des copains. Je les garde. J’ai des
valeurs plus importantes que des postures.
Je présente mes excuses aux gens que je ne connais pas et
qui sont vexer que je les unfollowe et les invite sérieusement à prendre un
psychiatre.
Mais arrêtez de me casser les burnes pour un unfollow que
j’ai fait parce que je ne vous connais pas, parce que vous m’avez cassé les
burnes ou parce que j’ai fait une erreur de manipulation.
mercredi 24 octobre 2012
Quelques chiffres à propos du logement social
Logement social
- 1,7 million de familles en France
attendent un logement social.
- Plus de 3 millions de
personnes ne sont pas logées, ou très mal
- Près de 10 millions de
personnes sont en situation de fragilité de logement à court ou moyen terme
- 80 %
des Français pensent qu’il n’y a pas assez de HLM en France et 50% pensent
qu’il n’y en a pas assez dans leur commune. Et 91 % des Français jugent
important de proposer davantage de logements sociaux (64 % en font même
une priorité) ; c’est plus important que favoriser l’accès à la propriété
(84 %) ou que développer l’offre locative privée (74 %).
Source : baromètre Sofrès de l’Union sociale pour l’habitat
Coût du
logement
- Entre 2000 et 2010, les prix des logements anciens ont augmenté de 110 %
en moyenne nationale, et de 120 % en région Rhône-Alpes, 135 % en Île-de-France
et 140 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sur la même période, les prix des
logements neufs se sont accrus de 86 % pour les maisons et 94 % pour
les appartements.
- Depuis 1984, les loyers ont augmenté en moyenne de 3,4 % par an,
deux fois plus vite que les prix à la
consommation. Quant aux loyers des relocations, ils ont
augmenté de 50 % en dix ans à Paris et de 43 % en petite couronne.
- En 2010,
un locataire du parc privé sur cinq dépense plus de 40 % de ses revenus
pour se loger.
SRU
- 63 %
de communes ont atteint leur objectif de rattrapage de production de logements
sociaux. Plus de 310 000
logements ont ainsi été réalisés depuis 2002.
- Pour
autant, moins de 50 communes ont atteint le taux de 20 %. En 10 ans, le
taux moyen de logements sociaux n’a progressé que d’1 point, passant de 13 à
14 %.
- 364 communes n’ont pas respecté leur
objectif. Plus d’un tiers d’entre elles dispose de moins de 5 % de
logements à destination des ménages à revenus modestes.
- 699 communes sont soumises à prélèvement. Au final, 354 sont prélevées
pour un montant brut d’environ 68 millions d’euros. Après déduction des
dépenses réalisées en faveur du logement social, le prélèvement net s’élève à
23,6 millions d’euros. Avec l’application du nouveau dispositif, ce prélèvement
net global pourrait doubler si les communes qui n’ont jusqu’ici pas souscrit
aux objectifs de mixité sociale.
Atonie des blogs politiques
Les blogs politiques connaissent une mauvaise passe depuis un jour ou deux. A 18 heures, hier soir, j'ai fait un tour dans mon Google Reader et je n'y ai trouvé que 17 billets politiques depuis minuit et le billet de Cyril. (et heureusement que Sarkofrance est là...) malgré tous mes abonnements...
En deux jours, mon blog politique a eu quatre billets (flèches rouges) qui ont fait des bides. Pour tout dire, je suis remonté dans l'historique de mes blogs, je n'ai pas trouvé une telle série depuis le début de l'année... Heureusement qu'un billet a marché...
mardi 23 octobre 2012
Moquons-nous des informaticiens gouvernementaux
Comme tout type qui est à la fois geek et "blogueur de gouvernement", j'ai dans mon iPhone l'application "Gouvernement". Je dois avouer que j'avais oublié... C'est l'Apple Store qui me l'a rappelé et je dois avouer à l'occasion d'une mise à jour. Et je dois avouer que l'objet de cette mise à jour m'a fait rire : "Mise à jour des messages d'erreurs".
lundi 22 octobre 2012
La posture du blogueur
Amusant à observer les réactions des blogueurs de gauche suite à notre tribune.
Voilà DPP qui parle de lui à la troisième personne. Et c'est nous serions pompeux.
J'ai aussi des copies d'écran de tweets si vous voulez.
Voilà DPP qui parle de lui à la troisième personne. Et c'est nous serions pompeux.
J'ai aussi des copies d'écran de tweets si vous voulez.
Dans la basse-cour, il y a !
Après les pigeons, voilà les dindons ! Ceux-là exigent
que les emplois à domicile ne soient plus taxés autant. Je propose de former un
groupe de poules pour exiger que les prostituées ne soient plus imposables.
Ou un groupe de canards pour demande la taxation de Google.
Les oies pour qu’on arrête de taxer les services de sécurité privés ? Les
cailles pour la taxation des chauffages ?
Une contre-tribune ?
Etablir une telle tribune (voir chez Dedalus)
n’est pas chose aisée, mais nous étions bien disposés à faire ce texte en
commun. Mais c’est à la lecture des « contre billets » qu’on s’amuse
le plus. Didier Goux, par exemple, a probablement eu un instant de faiblesse
puisqu’il a mis 2h30 à faire son
billet, nous comparant aux pères fondateurs des Etats-Unis
« Il est effectivement temps
qu'un collectif se constitue en autorité afin de décider qui, désormais, aura
droit à l'AOC “blogueur produisant du contenu” et qui sera impitoyablement
refoulé vers les limbes. ».
Il fallait quelqu’un pour défendre FdS. Didier Goux s’est
donné cette mission. J’ai rarement vu un billet de Didier tomber aussi à plat,
on dirait un de ces trolls gauchistes qui vous donnent des leçons de morale en
vous reprochant de donner des leçons de morale. Mais, finalement, ce n’est pas
trop grave.
Quand nous reprochons à un site de faire 30 billets par jour avec uniquement des copies d’articles de presse, Didier nous reproche d’avoir dans nos blogrolls et dans nos liens quelques copains qui diffusent parfois de « la musique » qu’ils n’ont pas eux-mêmes écrites ou jouées.
Quand nous reprochons à un site de faire 30 billets par jour avec uniquement des copies d’articles de presse, Didier nous reproche d’avoir dans nos blogrolls et dans nos liens quelques copains qui diffusent parfois de « la musique » qu’ils n’ont pas eux-mêmes écrites ou jouées.
C’est mal…
dimanche 21 octobre 2012
samedi 20 octobre 2012
vendredi 19 octobre 2012
Les commentaires de blog
Les copains me font parfois la gueule au bistro parce que j'ai le nez dans l'iPhone. S'ils savaient que je passe une partie de mes soirées à foutre ce genre de commentaire à la poubelle.
Montebourg et Kronenbourg
Mes confrères s'amusent de cette couverture du Parisien Magazine. Ou la critiquent.
Je tiens à préciser à notre Ministre du redressement productif que la Comète est abonnée au Parisien et vend de la bière française.
Je tiens à préciser à notre Ministre du redressement productif que la Comète est abonnée au Parisien et vend de la bière française.
jeudi 18 octobre 2012
mercredi 17 octobre 2012
Décapitation et prostitution en burqa
L'affaire est affreuse. Une femme a été décapitée pour avoir refusé de se prostituer. Mais finalement, le fait qu'elles soient obligées de le faire est naturellement ignoble. La décapitation n'est qu'un détail (je plaisante, je mime Le Pen). Mais le pire n'est pas que des proxénètes puissent penser à gagner de l'argent avec ça, mais de penser que des clients puissent faire un choix ainsi.
Comme si je choisissais un poisson déjà emballé sur le marché de Bicetre.
N'allez pas croire que je suis odieux : le tout me révulse.
Y compris qu'en France, on puisse trouver des tarés opposés à l'interdiction du port de la burqa.
Collabos.
Comme si je choisissais un poisson déjà emballé sur le marché de Bicetre.
N'allez pas croire que je suis odieux : le tout me révulse.
Y compris qu'en France, on puisse trouver des tarés opposés à l'interdiction du port de la burqa.
Collabos.
Les communistes sont-ils tous gros et frisés ?
En regardant le film de mon copain Jérémy, j'ai cru me voir (un peu avant la treizième minute) brièvement, en train de discuter avec Arnaud Montebourg. Ca aurait pu être possible (avec les blogueurs, on l'avait interviewé à La Rochelle).
J'ai donc revisionné la scène : ce n'est pas moi (nous n'étions pas autour d'une table et la séquence a vraisemblablement été tournée à la Fête de l'Huma).
mardi 16 octobre 2012
Des couacs de droite à gauche
Pour une fois une dépêche AFP... Mais je ne la trouve pas sur le net.
FRS3016 0400 /AFP-MK08
PARIS, 16 oct 2012 (AFP) - Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a appelé mardi à l'Assemblée la droite à la "modestie" sur les couacs entre la majorité et le gouvernement, rappelant deux exemples pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
"A vous entendre, ce serait la première fois qu'il y aurait des débats entre une majorité et le gouvernement. Je voudrais juste, pour vous rafraîchir la mémoire, vous donner deux exemples que je n'ai pas inventés", a-t-il répondu au centriste François Rochebloine (UDI), qui avait énuméré plusieurs exemples récents de "cacophonie" et "d'incohérences"
"Est-ce que, dans cette Assemblée, ces dernières années, il n'y a pas eu sur chaque budget un amendement qui portait le nom de Monsieur Piron, signé par 100 députés de l'UMP, qui circulait dans toute la presse et avait donné lieu à un arbitrage du gouvernement?" a lancé d'abord M. Vidalies.
Michel Piron, député UMP du Maine-et-Loire, avait notamment fait signer en 2010 un amendement à une centaine de ses collègues pour supprimer à la fois le bouclier fiscal et l'ISF.
"Mais, probablement, que ce que vous avez fait de plus fort, c'était le texte sur la Cades en 2010 renvoyant sur les générations futures 7 milliards de dette sociale", a dit le ministre en faisant référence à la prolongation de quatre ans (jusqu'en 2025 au lieu de 2021) de la durée de vie de la Caisse d'amortissement de la dette sociale.
"Comme dans vos rangs vous n'étiez pas d'accord, c'est le seul exemple connu dans l'histoire de cette République où le rapporteur a démissionné, où la commission des Lois a renoncé à examiner le texte et où il a fallu que vous convoquiez ici de bons soldats pour imposer les ordres du gouvernement", a-t-il poursuivi.
Pour le ministre des Relations avec le Parlement, "quand on a été les acteurs de pareilles péripéties, on devrait avoir un peu plus de modestie lorsque l'on parle du fonctionnement parlementaire".
M. Vidalies, qui s'exprimait à la place du Premier ministre reparti à Matignon pour recevoir le ministre des Affaires étrangères japonais, a aussi vanté "une rupture sur la conception du rôle du Parlement".
"Nous avons effectivement à respecter le débat parlementaire. Le gouvernement s'appuie sur sa majorité mais entend que, sur la conception et la revalorisation du rôle du Parlement, le changement soit aussi dans les travaux de la nouvelle majorité", a-t-il affirmé.
FRS3016 0400 /AFP-MK08
PARIS, 16 oct 2012 (AFP) - Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a appelé mardi à l'Assemblée la droite à la "modestie" sur les couacs entre la majorité et le gouvernement, rappelant deux exemples pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
"A vous entendre, ce serait la première fois qu'il y aurait des débats entre une majorité et le gouvernement. Je voudrais juste, pour vous rafraîchir la mémoire, vous donner deux exemples que je n'ai pas inventés", a-t-il répondu au centriste François Rochebloine (UDI), qui avait énuméré plusieurs exemples récents de "cacophonie" et "d'incohérences"
"Est-ce que, dans cette Assemblée, ces dernières années, il n'y a pas eu sur chaque budget un amendement qui portait le nom de Monsieur Piron, signé par 100 députés de l'UMP, qui circulait dans toute la presse et avait donné lieu à un arbitrage du gouvernement?" a lancé d'abord M. Vidalies.
Michel Piron, député UMP du Maine-et-Loire, avait notamment fait signer en 2010 un amendement à une centaine de ses collègues pour supprimer à la fois le bouclier fiscal et l'ISF.
"Mais, probablement, que ce que vous avez fait de plus fort, c'était le texte sur la Cades en 2010 renvoyant sur les générations futures 7 milliards de dette sociale", a dit le ministre en faisant référence à la prolongation de quatre ans (jusqu'en 2025 au lieu de 2021) de la durée de vie de la Caisse d'amortissement de la dette sociale.
"Comme dans vos rangs vous n'étiez pas d'accord, c'est le seul exemple connu dans l'histoire de cette République où le rapporteur a démissionné, où la commission des Lois a renoncé à examiner le texte et où il a fallu que vous convoquiez ici de bons soldats pour imposer les ordres du gouvernement", a-t-il poursuivi.
Pour le ministre des Relations avec le Parlement, "quand on a été les acteurs de pareilles péripéties, on devrait avoir un peu plus de modestie lorsque l'on parle du fonctionnement parlementaire".
M. Vidalies, qui s'exprimait à la place du Premier ministre reparti à Matignon pour recevoir le ministre des Affaires étrangères japonais, a aussi vanté "une rupture sur la conception du rôle du Parlement".
"Nous avons effectivement à respecter le débat parlementaire. Le gouvernement s'appuie sur sa majorité mais entend que, sur la conception et la revalorisation du rôle du Parlement, le changement soit aussi dans les travaux de la nouvelle majorité", a-t-il affirmé.
Le changement de blogage, c'est maintenant
Voilà ! C'est fait ! Mes blogs ne sont plus dans les classements de blogs. Une page se tourne. Je crois que ça fait à peu près cinq ans que mon blog politique était dans le top 20 mais c'est à l'été 2007 que j'ai commencé à m'intéresser à ces machins.
A l'été 2008, deux éminents blogueurs (Embruns et Versac) quittaient le truc. En octobre, la boîte révisait ses algorithmes et mon blog politique s'est vu propulsé à la première place qu'il a occupée pendant trois ans (moins trois mois).
Avec Gaël et Falconhill, nous avons joué avec le classement "divers". Tout seul, j'ai joué avec le classement geek. Mon blog était monté à la troisième ou quatrième place.
Vers 2010, la boîte a à nouveau changé ses algorithmes pour prendre en compte Twitter. Mon blog politique n'a pas trop subi de dommage sauf au classement général. Mes trois autres blogs ont sombré brièvement et commençaient à se remettre.
Il y a environ un an avec la campagne pour la présidentielle, le blog politique a perdu définitivement sa première place.
Entre temps la boîte a encore changé ses algorithmes. Des sites ou blogs moins personnels ont pu monter. La page était tournée.
Il suffisait d'un détail pour me faire laisser tomber.
C'est dommage. Le machin correspondait à ma façon de voir les blogs : des copains et des liens. Un réseau social. Le machin, avec ses dernières décisions, a tué cet aspect.
Je vais aller le chercher ailleurs. Et trouver d'autres amusements dans mon loisir.
Ca n'est pas un coup de tête même si l'occasion fait le larron. Mais si vous suivez mes blogs, vous verrez dans le blog politique que j'ai changé de technique pour bloguer suite à des problèmes matériels (regardez bien, la présentation des billets est maintenant à chier une fois sur deux et l'illustration n'est plus systématiquement à côté du texte). Vous verrez surtout que je ne fais que me distancer de Twitter et de Facebook. J'ai encore fait un billet la semaine dernière pour dire qu'ils ne m'apportaient que très peu de visites (moins de 6% sur le blog politique et encore moins sur les autres).
Par ailleurs, les pages Facebook et les comptes Twitter ne gagnent pas beaucoup d'abonnés si on ne fait rien pour leur promotion. Je le constate sur les comptes liés aux Leftblogs et au Kremlin des Blogs, plus que sur mes propres comptes. Il me faudrait passer du temps à animer ces comptes mais, alors, je n'aurais plus de temps à passer à l'essentiel de ce qui me plait dans les blogs : écrire et lire.
Je connais mal Facebook mais Twitter est devenu ridicule. D'une part il est devenu un lieu pour faire des tweets de complaisance. On salue les copains par un RT. Et hop ! D'autre part, les informations qui y buzzent n'ont finalement que très peu d'intérêt (soit elles font la une de la presse le lendemain soit elles n'intéressent qu'un monde très fermé d'observateur de la vie politique et pas le grand public). En fait, objectivement, tout ça ne sert à rien sauf, peut-être, à avoir l'information plus vite.
Nos RT de complaisance et nos liens du même métal n'avaient strictement aucun intérêt sauf qu'ils nous amusaient.
Une page de publicité pour l'outil DLVR.IT avec lequel je fais les backtweets de mes billets de blogs. Voir l'illustration ci-dessous si je n'oublie pas de la mettre au moment de la publication.
En une semaine, j'ai fait 33 billets qui ont été repris par @jegoun. Chacun a généré en moyenne 13 clics, pour 4000 abonnés. Les gens ne cliquent pas. Et encore, je suppose que sur les 13, la moitié des « cliqueurs » sont des copains qui sont abonnés à mon blog et auraient lu le billet par un autre moyen.
Vendredi alors que je rentrais en Bretagne dans ma magnifique 5008 à l'électronique délirante mon esprit vagabondait autour de tout ça, des Leftblogs, … J'ai contacté des copains et une curieuse alchimie s'est faite. Et j'ai pris une décision. J'y ai embarqué « d'office » un certain nombre de copains de gauche : Trub, Lolo, Romain, Dada, Gaël, Yann. J'ai contacté Jean-Jacques et Styven. J'ai envoyé un mail au leftblogs. J'ai appelé d'autres lascars.
J'ai créé un truc.
En 2007, la campagne sur le web s'articulait autour de sites internet proche des partis politiques et des candidats. Celui de Désir d'Avenir en est le plus bel exemple. Dans la foulée, les partis ont créé des machins (la Coopol pour le PS auquel j'ai cru et les Créateurs du possible, de mémoire, pour l'UMP, qui m'a toujours fait rigoler). Les deux furent des bides.
En 2012, c'est Twitter qui a concentré l'énergie, avec des sites comme TousHollande qui avaient vocation à permettre de promouvoir des articles et billets de blogs dans Twitter. Il y avait aussi les « Riposte Party » et tout ça.
En 2017, je ne sais pas ce qui sera au centre de la vie politique. Twitter et Facebook auront très vraisemblablement disparu au profit de nouveaux machins.
Essayons d'anticiper…
D'ici là, les blogueurs de gauche vont devenir morose, ceux de droite vont exploser. A nous de trouver comment faire entendre les idées de gauche sur la toile, celles des leftblogs comme celles de tous ceux qui s'opposent aux idées libérales de droite, aux idées réactionnaires, aux idées d'extrême droite.
Certains disaient déjà hier soir, dans Twitter, les gens se demandaient si les raisons que j'affichais pour quitter les classements n'étaient que des prétextes. Voir l'illustration ci-dessous. Si je n'oublie pas.
Que comprendre ? Quelles autres raisons pourrais-je avoir de quitter les classements ? Ah ! Oui ! Ne pas vouloir perdre devant les blogs d'extrême droite et libéraux ! Je le concède et le disais déjà en janvier 2011. Je ne veux pas jouer avec n'importe qui. Avec les copains, on a occupé ce machin pendant quatre ou cinq ans. Laissons-le aux autres. A ceux qui ont probablement passé quatre ou cinq ans à dire que ce n'était pas représentatif.
Tout cela devient encore plus grotesque…
Passons à autre chose. Laissons les blogs de droite jouer avec des machins qui seront vite hasbeens.
N.B. : « J'ai créé un truc. » je disais, ceux qui veulent en savoir plus ou participer peuvent toujours me contacter par mail (mais je n'accepte que des gens que je connais. J'ai mauvais caractère).
dimanche 14 octobre 2012
samedi 13 octobre 2012
vendredi 12 octobre 2012
jeudi 11 octobre 2012
mercredi 10 octobre 2012
Ils sont forts chez Twitter
On s'en fout un peu mais j'ai fait un billet en parlant de Michel Barnier. Il a été RT automatiquement par un copain. Dans le mail que m'envoie Twitter pour me dire que j'ai été RT, la "casse" (majuscules/minuscules) dans le nom du Twittos a été rétablie.
Voir les copies d'écran.
Voir les copies d'écran.
Michel Barnier (@mbarniereu) on the web
La rumeur courre... L'Europe et ses directives obligeraient les États à mettre la sécu en concurrence avec des organismes privés ce qui serait évidemment une des pires régressions sociales que l'on puisse connaître.
Cela étant, je n'ai rien vérifié : je n'ai pas eu le temps de suivre l'affaire. D'ailleurs je n'ai fait que deux billets sur le blog politique dont un à l'arrache.
Il n'empêche qu'un copain a tweeté l'information et que Michel Barnier (ou un assistant) lui a répondu. Bravo ! Sincèrement.
Cela étant, je n'ai rien vérifié : je n'ai pas eu le temps de suivre l'affaire. D'ailleurs je n'ai fait que deux billets sur le blog politique dont un à l'arrache.
Il n'empêche qu'un copain a tweeté l'information et que Michel Barnier (ou un assistant) lui a répondu. Bravo ! Sincèrement.
mardi 9 octobre 2012
lundi 8 octobre 2012
Insulter les Twittos
C'est ma spécialité. En voilà un qui va échapper de peu à un coup de pied dans le cul. Pépère constatant avoir été battu par le FN annonce une connerie. On ne va pas lui en vouloir toute sa vie, non ?
Qui a dit pour la première fois "Les heures les plus sombres de notre histoire" ?
C'est la question que se pose Suzanne. Merci de lui communiquer le renseignement.
Pour ma part, je pense que c'est la mère de Justin Bieber quand elle est tombée sur son fils nu entrain de prendre tout seul une photo de son nouveau tatouage avec son iPhone 5.
Je dis ça pour rendre service.
dimanche 7 octobre 2012
Six ans de blogage et je n'en reviens toujours pas !
À cause de conasses comme ça, on sera bientôt obligés de fermer nos gueules. Detoutderien s'appelle Marcel Bichon. Sarkofrance s'appelle Ferdinand Saintmaloalanagecafaitloin et Vogelsong Corine Ptitchopinemercipatron.
Connasse.
Connasse.
Outing débile : distribuer des baffes ?
Ce matin, j'ai fait un billet pour relayer la page Facebook d'un copain qui se plaint des frais bancaires. J'ai relayé ce billet avec mon compte Twitter @jegoun. Voir en illustration une des réponses qui m'a été faite.
Je suis salarié d'une banque.
Je ne diffuse qu'occasionnellement ma véritable identité mais je ne suis pas du tout anonyme. Les copains (au sens réseau social du terme) m'appelle par mon prénom ou par mon pseudo. D'ailleurs, avec les deux, il est assez facile d'obtenir ma véritable identité.
Je ne suis pas anonyme. Je cherche uniquement à éviter les recherches Google d'un potentiel employeur. Aussi je n'hésite pas à qualifier de trous du cul ceux qui n'hésitent pas à balancer mon vrai nom.
Quand, en plus, ça a un air de menace, j'ai envie de distribuer des baffes.
Et rappelons que ce genre de pratique n'est ni plus ni moins que de la délation qui nous rappelle LHLPSDNH.
Je suis salarié d'une banque.
Je ne diffuse qu'occasionnellement ma véritable identité mais je ne suis pas du tout anonyme. Les copains (au sens réseau social du terme) m'appelle par mon prénom ou par mon pseudo. D'ailleurs, avec les deux, il est assez facile d'obtenir ma véritable identité.
Je ne suis pas anonyme. Je cherche uniquement à éviter les recherches Google d'un potentiel employeur. Aussi je n'hésite pas à qualifier de trous du cul ceux qui n'hésitent pas à balancer mon vrai nom.
Quand, en plus, ça a un air de menace, j'ai envie de distribuer des baffes.
Et rappelons que ce genre de pratique n'est ni plus ni moins que de la délation qui nous rappelle LHLPSDNH.
samedi 6 octobre 2012
Ah ! Les gonzesses !
Ce qu'il a de con avec Twitter c'est que tu reçois quand même les RT de personnes que tu as unfollowées, bloquées et tout ça. Le tout pour de donner des preuves que la jalousie féminine est le seul moteur de l'argumentation de certaines.
C'est surréaliste.
C'est surréaliste.
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