dimanche 30 septembre 2012

Vive les entrepreneurs !

Facebook et mes blogs

J'applique à Facebook le même fonctionnement que j'ai mis en place sur Google+ : mes billets de blogs ne seront plus repris sur mon profil personnel mais sur une page dédiée : le comptoir de Jégoun.

Cliquez et likez !

Les pages liées à chacun des blogs sont amenées à disparaître.

vendredi 28 septembre 2012

Vive la gauche réac !

#FF GIF animés grotesques @pierre_danet @dadavidov


Des élus pour le Front de Gauche !

Le Parlement a du mal à avoir des élus issus du peuple (le vrai... les ouvriers et les employés) et le Front de Gauche voit son nombre d'élus diminuer. C'est bien triste ma pauvre dame. 

Le confrère Des Pas Perdus qui nous explique que les deux partis politiques qui arrivent en tête aux élections n'ayant pas le soutien des électeurs (je résume, c'est compliqué à suivre...) a trouvé la solution.  "Il faudrait probablement instaurer le tirage au sort pour envoyer un nombre conséquent d'élus au Parlement qui auraient les mêmes pouvoirs que les élus issus des élections."

C'est vrai que quand on perd toutes les élections parce qu'on n'arrive pas à convaincre les électeurs, il serait surement beaucoup démocratique de tirer au sort les élus.

L'histoire ne dit pas comment on peut considérer comme un élu un lascar tiré au sort. Ce n'est pas grave. Les partis de gauche ont du mal à se faire entendre mais il faut dire que la crise de rire qui nous prend dès la lecture du début du billet empêche de lire la suite.

jeudi 27 septembre 2012

Les supporters de Copé semblent en forme

De quoi ?

Monte escalier

Je suis ému. C'est la première fois, dans mes blogs, que j'ai un commentateur qui a comme pseudonyme "monte escalier". Le commentaire est d'ailleurs agréable pour un fier batave comme moi : "c'est parti pour le changement, ce qui signifie "c'est parti pour les réformes" !"

Par curiosité, j'ai cliqué sur le nom qui aboutit bien sur une boite qui vend des machins pour aider les personnes en difficulté (les vieux, en gros), à monter les escaliers.

Et en plus avec le mail m'avertissant de ce nouveau commentaire, je reçois de la publicité pour les Sardines Vendéennes.

J'ignorais que les sociétés de machin pour les escaliers étaient prêts à payer des spammers pour mettre des liens partout. Je n'y crois d'ailleurs pas et il a fallu que j'aille vérifier que ces liens en question étaient bien en "No Follow"... De la folie.

Quant au type qui payer pour vendre des sardines (mêmes Vendéennes) à un type qui reçoit de la publicité pour les montes trucs, il est fou. A la limite, un vendeur de purée ou de couches...

Un Kremlin des Blogs de très haute volée !

François Hollande n’est pas le seul. Il y a aussi une paire de sénateurs : François Rebsamen et Gérard Collomb. Un seul député : Vincent Feltesse. On a aussi : Corinne Lepage, Philippe Poutou, François Bayrou, Alain Lambert. On a même Mark Zuckerberg. Pour vous dire de quel niveau sera le prochain Kremlin des Blogs avec cette liste d’invités prestigieux. Des collègues de travail à moi sont aussi invités, des copains qui habitent à des centaines de kilomètres. 345 personnes. Ils vont être emmerdés, à la Comète…

Je vous déconseille l’utilisation de Google+ pour inviter des gens à un événement ou évitez d’envoyer l’invitation à « tous vos cercles ».

D’un autre côté, je suis plié de rire…


mercredi 26 septembre 2012

Halte aux backtweets automatiques !

Quand je fais un billet sur le blog politique, il est automatiquement repris par une dizaine ou une douzaine de comptes Twitter : 4 à moi, celui des leftblogs, et 5 à 7 autres. Tout ceci a des raisons historiques, notamment liées à la campagne Présidentielle. Mais n'est-il pas temps de tourner la page ?

Dans le blog geek, j’explique que nous devrions essayer de ne pas faire les mêmes erreurs avec Google+ qu’avec Twitter. Ne peut-on pas en profiter pour nettoyer Twitter ?


Les raisons historiques ? J'en ai plein. Comme je backtweetais tous les billets des copains, autant le faire automatiquement. Mais je ne le faisais pas sur le compte principal, uniquement sur @jegounblogs.

Je vais donc supprimer les RT automatiques que je fais avec @jegounblogs pour la plupart des blogs (je vais conserver ceux qui ne sont pas connus et ne "disposent" pas de la force de frappe des leftblogs, ce qui doit faire trois ou quatre lascars : JJU, Styven, Pierre pour son nouveau blog et moi, en gros). 

Les RT par @leftblogs resteront (ce n'est pas mon compte). Ceux par @kremlindesblogs aussi mais je me laisse encore une marge de réflexion (je vais en supprimer quelques uns par pure méchanceté). 

Pourquoi ?

D'une part, quand je "reçois un RT", je ne sais même pas si le gugusse l'a lu. 

D'autre part, je ne peux plus utiliser le nombre de RT comme critère de satisfaction (si on a beaucoup de RT, on peut supposer que le billet est réussi). 

J'encourage mes copains à faire pareil notamment s'ils utilisent leur compte principal pour ces RT. 

Les conséquences ?

En moyenne, chaque RT par mes deux comptes à RT génère 4 ou 5 clics. La conséquence sur le nombre de visites sera donc nulle. Les classements qui se basent sur Twitter utilisent le nombre de twittos ayant backtweeté un blog dans le mois, pas le nombre total de backtweets.

Les copains qui auront fait comme moi auront un compte Twitter beaucoup plus « crédible ».

N’ayant pas accès à Twitter du bureau et utilisant principalement des machins qui ne favorisent pas les backtweets, notamment l’iPhone, vous n’aurez presque plus de backtweets de ma part.

Vous n’en mourrez pas.

J’ai bon, là, David ?

Francfort de luxe

J'avais envie de Francfort frites au comptoir, ce midi. Je me demande pourquoi ils décorent l'assiette comme si c'était de la grande cuisine. Je crains le passage à la caisse.

Blogs libéraux [laissons tomber !]

Mon confrère Sarkofrance revient sur les blogs libéraux, comme moi hier et avant-hier, ici et sur le blog politique. Je pourrais laisser un commentaire chez lui, mais il serait trop long. Autant en faire un billet.

« Bembelly et Nicolas lui donnent quelques conseils. Il n’y aucun conseil à donner. Non pas qu’il ne faille pas aider l’adversaire, bien au contraire. La blogosphère politique serait gagnerait beaucoup à des des débats plus riches en liens et polémiques. Il y a deux raisons pour lesquelles ces conseils sont inutiles. »

Voyons voir.

« Primo, ils n’ont qu’à prendre exemple sur Opposition Républicaine. Qu’ils se rassemblent à quelques dizaines pour faire un blog collectif. Ces Sarko-Fans déçus par la défaite de leur mentor se sont mis à plusieurs (on évoque une centaine de contributeurs) pour créer leur opération estivale et estimable. »

Opposition Républicaine n’est pas un blog mais une espèce de machin regroupant tout un tas de bazar. Du moins, OR n’est pas un blog au sens où nous l’entendons : un espace personnel, membre d’un gigantesque réseau social, où chacun apporte sa contribution mais dans son espace personnel qui est LE blog.

« Secundo, le discours libéral est largement relayé par les médias officiels: si l’on oublie les quelques mois de lucidité de Nicolas Sarkozy et quelques autres où ils réclamèrent davantage de régulation, nous sommes retombés dans la grande période du grand chacun-pour-soi libéral. Il ne faut pas oublier que l’un des moteurs d’inspiration des blogs politiques amateurs est le besoin d’exprimer un autre point de vue que celui qui est propagé par les médias en général. »

Je vais faire l’avocat du diable : les libéraux dont nous parlons n’ont pas la même définition du libéralisme. Les « pur libéraux » ont certes voté pour Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007, probablement à tort, et s’en sont mordus les doigts ensuite. Ces braves gens voudraient moins d’intervention de l’état or Nicolas Sarkozy est un interventionniste de la pire espèce. Les prélèvements obligatoires ont augmenté, les lois se sont multipliées, … Les « purs libéraux » ont probablement une politique tout autant haïssable pour nous autres gauchistes de claviers mais, au moins, contrairement à celle de Nicolas Sarkozy, elle ne va pas dépenser les moyens de l’état au profit d’intérêts particuliers de grands groupes financiers.

« Une preuve personnelle: passée le bonheur de la victoire du 6 mai dernier, j’ai eu un joli passage à vide: toute la presse était hollandolâtre et nous avions gagné. Puis, assez vite, le front des critiques s’est musclé, de gauche à droite, et la presse s’est jetée dans un Hollande-bashing assez productif… Et l’inspiration est revenue ! »

Oui, mais c’est par période…

Y’a pas de mal à se faire du lien, je lui pique aussi sa conclusion. « Pour la peine, je vous invite à lire ces autres blogueuses et blogueurs politiques qui n’ont pas de problèmes d’inspiration: Olympe, El Camino, SebMusset, Melclalex, Gildan, Isabelle, David, Ptit Louis, Gularu, Louis, CyCee, Trublyonne, GaëlLolo, Antoine, Romain, et MrsClooney ! »

Il a oublié le vieux ! Et d’autres sympathiques copains même s’ils n’ont pas la même orientation politique que nous, comme FalconHill. Je me demande si Juan n’avait pas piqué sa liste de liens sur un de mes blogs…

mardi 25 septembre 2012

Air France passe au numérique : adieu les journaux gratuits

Vu chez Erwan Gaucher : Air France envisage de ne plus mettre des journaux à disposition des clients mais de leur permettre de les télécharger sur leurs tablettes et smartphone.

C'est une nouvelle catastrophe pour la presse, Air France pesant entre 15 et 20% de la presse nationale...

lundi 24 septembre 2012

Sauvons les blogs libéraux !

Pierre Chappaz, patron de Ebuzzing, a un blog politique. Libéral. Tant pis. Il vient de faire un billet pour indiquer aux libéraux comment monter dans son classement sous-entendant que les blogs de gauche ont triché. C'est pas bien.

Néanmoins, étant de nature débonnaire, je vais l'aider
Voilà un lien.

Les mérites du collectivisme.

Limiter la vitesse sur le Boulevard Périphérique

Sur deux blogs, j'ai fait un billet à propos du comportement idiot des automobilistes, aujourd'hui. Voilà qu'une information tombe : Paris veut limiter la vitesse à 70 km/h sur le périph.

Tout d'abord, un exercice de calcul : ce boulevard circulaire fait 32 km. On n'a aucune raison de faire plus de la moitié. Passer de 80 à 70 ferait perdre 2 minutes 30. Autant dire : rien.

Les ronchons sont donc priés de s'abstenir.

Il n'empêche que cette mesure me semble délirante : c'est aux heures de pointe que le périph pose des problèmes. Quelle sera la pollution réellement évitée par ce machin qui va faire gueuler les andouilles ?

vendredi 21 septembre 2012

L'enflure du #FF

Pour ma part, je ne fais presque jamais de #FF. J'en ai trop fait au début ! Pourtant, c'est un moment sympathique où l'on pense aux copains, on les salue,... après une semaine de discussions, de débats, de rigolade,... Un brin d'émotion en pensant aux moments passés...

Bref...

Figurez-vous que comme l'atteste cette illustration, cette enflure de El Camino fait ses #FF en chiant !

C'est délicat !

Allez, une pensée pour Apo, mmmmm, une pensée pour Styven, prrrrrout, une autre pour Jean-Jacques, plouf !, une dernière pour Trublyonne, aaaahhhhh !

Ah ! Non ! On m'apprend qu'il voulait juste tester que la wifi passait bien...

jeudi 20 septembre 2012

3 conseils pour éviter les fautes dans les billets de blog

Alors que Cédric donne des conseils pour faire des billets de blog rapidement, je vais en donner pour éviter de faire des fautes d’orthographe. Je n’ai pas dit que j’étais un modèle, hein ! Encore que je ne sois pas trop mauvais par rapport à certains que je ne citerai pas. D’ailleurs, tel que vous me voyez, là, je me demande s’il ne faut pas un « s » à « citerai ». A la fin, pas à la place du « c », andouille.

Mon principal défaut dans la rédaction des billets de blog est d’oublier des mots ou d’en remplacer certains par d’autre. Par exemple, l’autre jour, j’ai tapé « chier » à la place de « chien ». Quand je fais des notes « sans filet » (sans correcteur orthographique), je dois reconnaître que j’ai un peu de mal avec certaines consonnes doublées et je me plante avec des mots comme « dilemme » et « indemne » (je ne sais jamais lequel des deux s’écrit avec « emme »).

Je vais donner trois conseils.

Premier conseil : utilisez un traitement de texte

Outre le fait qu’ils sont faits pour taper du texte, ils ont un correcteur orthographique et surtout grammatical beaucoup plus puissant que les autres trucs. Ca évite des grosses erreurs.

Deuxième conseil : ne commencez pas par le traitement de texte

Vous pouvez taper votre texte dans un éditeur normal puis le passer dans un traitement de texte. Il y a deux avantages :
-         n’ayant pas de machin qui vous corrige tout seul les fautes, vous êtes obligés de faire attention,
-         la découverte de votre billet copié dans le traitement de texte vous obligera à le relire complètement.

Troisième conseil : laissez passer du temps entre la rédaction et la publication

Relire un texte immédiatement après sa rédaction n’est pas toujours facile : vous savez ce que vous avez écrit donc instinctivement, vous lisez en diagonale. Ecrivez votre texte, faites autre chose puis revenez le lire. Cinq à dix minutes suffisent : tout ce qu’il faut, c’est que ce que vous avez rédigé soit remplacé par autre chose dans votre ciboulot.

Ensuite, en relisant votre texte, vous aurez une lecture beaucoup plus critique.

Conseil ultime : ma technique... J'applique les trois.

Comme je le raconte dans le blog geek, auquel je pique l’illustration, je rédige mes billets, depuis peu mais très souvent, avec l’application Notes de l’iPhone dans le métro ou en déjeunant.

Tiens ! Un aparté : je connais l’application Notes depuis longtemps. Je l’utilisais début avec mon premier iPhone, notamment pour le boulot en prenant des notes en réunion. Progressivement, j’ai commencé à prendre des notes dans la messagerie pour me les envoyer directement par mail. Ce n’est que récemment que j’ai eu l’idée d’utiliser Notes pour préparer mes billets de blog. C’est très bien (moins qu’un PC, évidemment).

Après, je fais autre chose, notamment marcher pour aller chez moi ou au bureau, je lis et traite mes mails.

Enfin, je transferts mes notes dans mon Word (avec iCloud, c’est très facile : je me connecte, je choisis la note, CTRL+A pour tout sélectionner, CTRL+C pour « copier », j’ouvre Word et CTRL+V pour copier).

Je relis le texte et réfléchis quand Word me souligne un mot…

A vos claviers !

mardi 18 septembre 2012

Ils n'ont plus que ça en stock ?

Charly Hebdo large

Dans twitter, c'est un bonheur de suivre les gauchistes en culotte courte défendre ce canard qui tente désespérément de rebondir pour gagner de l'oseille.

Il y a quinze jours, les mêmes gueulaient contre les canards qui faisaient du Hollande bashing pour gagner du pognon.

Commentateurs de combat...

C’est amusant, j’ai fait deux billets, aujourd’hui, pour « stigmatiser » mes commentateurs, un sur le blog politique, un ici. La règle est simple : un commentaire me donne une idée de billet, c’est toujours bon à prendre, j’agis, mais c’est généralement quand ils disent une grosse bêtise, dans le commentaire.

Ca fait des années que je fais ça. J’aime bien aussi le faire avec Twitter, le soir. On voit passer des choses relativement énormes.

Vous et moi, comme nous sommes des gens civilisés, quand ils nous arrivent de dire une connerie et qu’on est montré du doigt, on va dire « oups, j’ai dit une connerie, effectivement, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, excuse moi, le cas-échéant, si je t’ai froissé, ce n’est pas ce que je voulais faire ». Ou : « oui, bon je reconnais, j’ai été un peu rapide. »

Ce n’est pas le cas des commentateurs de mes blogs. Ils viennent se justifier ou m’engueuler sans même tenter de comprendre la raison de mon ire ou de ma joyeuse rigolade. Pourtant, il y en a forcément une...

Allez lire les commentaires à mon dernier billet, ici.

Le con d'hier était chez moi

C’est toujours un formidable plaisir de découvrir de nouveaux cons dans les commentateurs de ce blog (ou des autres). Hier, je faisais un billet en rebondissant sur la mort d’Edouard Leclerc. Mon billet n'était pas un hommage mais j'ai trouvé un fil pour raconter des conneries.

Voila le commentaire que j’ai reçu, signé par un certain « Je Suis De Gauche Mais Je Suce A Droite » (en un mot) :

« Ils ne font pas que tuer le petit commerce ils étranglent également les producteurs.
Qu'il se trouve un soi-disant type de gauche pour faire l'éloge post-mortem d'un crevard comme Leclerc est stupéfiant.

Pauv'pomme frisée, va ! »

Je vous passe le fait qu’en temps que type de gauche, je ne pense pas spécialement aux producteurs mais aussi aux démunis qui, grâce à Edouard Leclerc, peuvent acheter de la bouffe moins cher et s’offrir ainsi un iPad.

Je vous invite à lire mon billet, si vous y lisez un éloge, je prends une cuite pour oublier. J’ai uniquement trouvé un sujet pour raconter des conneries. Mon billet est visiblement n’importe quoi. J’ai juste une petite phrase, à la fin, pour dire mon « amitié » (le mot est mal choisi, « pensée » aurait été plus adapté) parce que des gens viennent de perdre un proche.

Je trouve quant à moi que traiter de crevard un type qui n’est qu’un entrepreneur français qui vient de mourir est absolument abject. Je ne pensais pas qu’un trou du cul capable de le faire existe.

Nous avons encore un abruti fini qui se permet de décider à lui tout seul de décider qui est la gauche.

Mais quand on a aucun humour, on ne peut être qu’un triste con.

lundi 17 septembre 2012

Mort d'Edouard Leclerc

On m’apprend qu’Edouard Leclerc est mort aujourd’hui. J’imagine que peu de blogs politiques vont lui rendre hommage alors je me dévoue comme si une mission divine m’était affectée.

Pour un Breton qui habite à côté d’un Leclerc en région Parisienne, Leclerc représente beaucoup. Je viens de calculer que j’étais passé environ 12000 fois devant le supermarché en bas de chez moi. Je suis probablement rentré à l’intérieur plus de 400 fois. Il faut dire qu’à une époque, je faisais plus souvent mes courses chez Carrefour à Belle-Epine ou à Villejuif. Une tradition que j’avais depuis longtemps : faire mes courses le vendredi matin. Je les fais maintenant chez Leclerc et parfois chez Auchan, à 300 mètres, mais ce ne sont ni Edouard Auchan ni Edouard Carrefour qui sont morts aujourd’hui.

Ne versons pas de larmes de crocodiles : je ne connais pas Edouard Leclerc personnellement mais je ne comprends pas comment j’ai pu ignorer pendant des années que le supermarché en bas de chez moi était le moins cher du coin. Je n’y allais plus parce qu’à une époque, ils n’avaient jamais de rasoir Gilette deux lames ce qui m’obligeait à aller chez l’Arabe du coin, très sympathique, mais un peu cher. Je n’ai jamais compris pourquoi, à une époque, Leclerc était fâché avec Gilette. Vous ne vous rendez pas compte parce que, maintenant, on utilise souvent des rasoirs à 3 voire 5 lames, ce qui est trop, il faut bien le reconnaître. C’est mon côté réactionnaire : je n’aime pas certaines évolutions de la société. Un de ces jours, on va se retrouver avec des rasoirs à 10 voire à 20 lames et on aura l’air con.

Edouard Leclerc est né à Landerneau, qu’on appelait « Was ist das ? » pendant la dernière guerre. Il est mort à Saint-Divy. Il a ouvert son premier magasin en 1949, après cette guerre, donc, à Landerneau pour que cette ville prenne une meilleure réputation.

C’était une petite épicerie, 13 rue des Capucins. A l’époque, les rasoirs à deux lames n’existaient pas pour satisfaire les gros frisés du bistro du coin. Au départ, il ne vendait que des biscuits puis il a progressivement élargi son activité. Je ne sais pas quand il a commencé à vendre des rasoirs.

En 1953, ça marchait tellement qu’il a ouvert un magasin plus grand Rue Bélérit. La suite est disponible sur Wikipedia. A ma connaissance, il était à la retraite depuis 2005.

Son fils, qui l’a remplacé, est aussi un blogueur. Je ne sais pas s’il est bien classé au classement Ebuzzing des blogs tenus par le fils du fondateur d’une chaîne de distribution.

Mes amitiés à la famille et aux amis.

dimanche 16 septembre 2012

Le poisson à vomir

Je mange tous les dimanches midi à la Comète. C'est horrible. Les poissonniers du marché viennent boire un coup après le boulot. C'est affreux. Ça pue.

Je veux bien lutter à la fois contre l'Islam et l'islamophobie. Mais si on pouvait se concentrer sur les sujets importants : les poissonniers qui puent le poisson dans les bistros quand je mange.

samedi 15 septembre 2012

J'ai gagné !

Prem's

Kate Middleton a-t-elle les seins qui tombent ?

Je suis désolé. Alors que je suis tranquillement au comptoir, une followeuse me pousse à faire des recherches Google idiotes.

Edit : suite à l'interdiction de diffuser les photos, je supprime l'illustration (qui n'avait rien de méchante : une copie d'écran de Google Image).

vendredi 14 septembre 2012

Euterpe joue au foot ?

Range ton blog, bordel !

« Range ton blog, bordel ! » : C’est le titre d’un récent billet d’Elooooody, une jeune blogueuse membre des leftblogs, à qui je m’étais permis d’envoyer un mail pour lui donner quelques conseils à propos de son blog. Comme elle l’explique en introduction, au fur et à mesure de la création du blog, elle a entassé les gadgets et il finissait par ne plus ressembler à rien.

Vous devriez faire comme elle.

Tiens ! Je vais me permettre de donner des conseils à quelques copains blogueurs hébergés par Blogger dont les blogs méritent à être connus (mais dont j’ai les défauts en mémoire).

Detoutderien : rien, non plus. Il a déjà refait son ménage par rapport aux souvenirs de joyeux bordel que j’avais en mémoire.

Didier Goux : je ne dirai rien : il m’apporte un tas de visites. J’aurais néanmoins tendance à pense que le fond gris est terne, voire tristounet.

El Camino pour son annexe : diminue la largeur des colonnes, le texte ne tient pas sur mon écran, je suis obligé de scroller.

El Camino : rien à dire aujourd’hui, tu as résolu tes problèmes de performance il y a quelques mois. Juste un détail : pourquoi mettre une image de fond alors qu’on ne la voit pas. Son chargement prend quand même du temps…

FalconHill : diminue le sous-titre du blog, il est horripilant sur iPhone.

Gildan : arrête les variations de typographie. Tant que j’y suis, dans la colonne de droite, mets tous les machins d’abonnement en haut et mets la blogroll juste en dessous : nous sommes dans des réseaux sociaux, bordel ! Si tu veux que les copains t’envoient des visiteurs, il faut que ta blogroll soit visible.

Hielena : c’est un peu différents des autres, mais il n’y a pas de passerelle entre tes blogs et tes blogs ne sont pas déclarés dans ton profil. Par ailleurs, le nom de ton annexe (le dernier blog que j’ai découvert) n’est pas mémorisable par un type comme moi.

Isabelle : tu sais ce que je vais te dire : enlève la modération. Tant que j’y suis, elle est où ta blogroll ?

Melclalex : enlève le gros bandeau avec un billet « au hasard », il est exaspérant. Tant que j’y suis, remonte les machins d’abonnement et la blogroll.

Rosa : supprime l’image de fond, tu as déjà trop de couleurs. Diminue la taille des caractères (on en a déjà parlé) et la largeur du texte.

Sarkofrance (j’aime bien donner des conseils à des mecs qui ont dix fois plus de visites que moi, je vais me farcir Seb Musset, ensuite) : comme pour El Camino, réduis la largeur de ton blog, il ne tient pas sur un écran de portable. Et remonte la blogroll dans l’opération (dans le temps, tu m’amenais autant de visiteurs que Seb mais ça devient la bérézina).

Seb Musset : ah non, merde ! Je n’ai pas accès à son blog (bloqué par le proxy du bureau), je le lis via les flux.

Xapur : enlève l’affreux Widget que tu as à gauche des billets quand on les ouvre. Il est positionné sur le texte, on est obligé de scroller en permanence pour lire.

C’est tout ce que j’ai en tête maintenant.

Enc. de césure

Je suis abonné aux coulisses de Sarkofrance. Je dois avouer que quand j'ai reçu le mail pour le dernier billet, je n'ai lu que la première ligne du titre. J'ai eu une mauvaise pensée, ça surprend.

jeudi 13 septembre 2012

Les alertes du Figaro

En installant l'application pour l'iPad, je me suis abonné aux alertes du Figaro par erreur, au mois de juillet, je crois. Je les ai conservées pendant les vacances pour conserver un oeil sur l'actualité en déconnectant tout le reste.

Maintenant, ça m'amuse toujours de voir des alertes arriver plus d'une heure après la diffusion de l'information dans Twitter. Ce matin, c'est plus rigolo puisque l'alerte porte sur le même sujet que mon billet politique.

L'alerte de 8h12 (flèche bleue) est arrivée à 9h34 (flèche rouge).

mercredi 12 septembre 2012

Les blogs sont des bistros

Ce n’est pas une question. C’est l’affirmation de Sarkofrance. « Elie Arié défend une thèse longtemps partagée ici et ailleurs: les blogs politiques reproduisent l’expérience de la conversation de bistrot. En plus virtuel, parfois en plus travaillé. Mais la comparaison est adéquate. »

C’est une affirmation que je reprends souvent mais avec une précision, je dis que je vois les blogs comme un bistro… Le sujet mérite d’être creusé.

La plupart des français ne savent pas ce que sont les blogs. Certains imaginent peut-être un espace où l’on rédige des machins pour raconter la vie de son chat, donner son avis sur la politique, diffuser de la musique de sauvages ou draguer les gonzesses. Même parmi les blogueurs, la plupart une idée assez fausse de ce que sont les blogs puisqu’ils se cantonnent aux blogs de la même catégorie que les leurs. Ils n’ont absolument aucune idée de la diversité de la blogosphère.

Une dame qui tiendrait un blog pour raconter à ses copines l’avancement des tricots qu’elle fait pour ses petits enfants n’aura peut-être pas envie d’être comparée à une cliente de bistro… Il est même probable qu’elle n’ait aucune idée de ce qui se passe dans un bistro. Pour elle, le bistro sera le lieu d’où rentre son mari une fois qu’elle a fait la cuisine.

Ceci n’est pas un billet machiste mais un billet imagé…

Elle aura donc un apriori négatif à propos du bistro.

D’ailleurs, la plupart des français ont un apriori négatif contre les bistros comme la plupart des français ignorent ce que sont les blogs. Les bistros sont vus comme un lieu d’alcoolisation, comme le mal absolu, comme ce qui coupe de la famille. Pour en revenir à ma grand-mère, elle va détester le bistro et va être contente quand le mari reste à la maison à regarder le match de foot en buvant des bières, au nom du bien et du mal, sans se poser la moindre question… La brave ménagère sera même contente d’avoir su gérer un foyer paisible où son mari marri de ne pas pouvoir aller au bistro peut tranquillement regarder un match de foot en buvant des bières pendant qu’elle finit la vaisselle avant de reprendre le tricot.

Apartés : Mesdames, chères amies féministes, je ne suis pas en train de décrire ma façon de voir la vie mais de caricaturer ce qu’est parfois la vie de couple tout en défendant la vision… caricaturale qu’ont beaucoup de gens des bistros. D’ailleurs je pourrais défendre les bistros longuement, ici, dire que c’est le seul lieu de « sociabilisation » où peut entrer tout le monde, discuter avec des gens, … mais ce n’est pas l’objet du billet.

Dans l’esprit populaire, les bistros ont un tas de défauts, disais-je. Le mal absolu. Fréquentés par des gros cons, ils s’y tiennent des discussions d’abrutis tenues par des analphabètes. J’en passe.

Comparer les blogs aux bistros revient à leur attribuer l’image négative des bistros.

L’inverse pourrait être vrai, aussi mais a peu d’importance. On peut dire « les blogs sont comme les bistros » mais on dira moins « les bistros sont comme les blogs. »

Comparer les blogs aux bistros est crétin et prétentieux si on n’aime pas les bistros ou si on a cet apriori négatif. Si on n’aime pas les bistros ou si on a un a priori négatif c’est qu’on ne les connait pas. On ne peut pas les connaître sans y aller et on n’y va pas parce qu’on n’aime pas ou qu’on a un apriori négatif. Comparer quelque chose à ce qu’on ne connaît pas est crétin (ou prétentieux puisqu’on s’imagine connaître). Or j’affirme que très peu de gens connaissent les bistros à part en allant y prendre un café à l’heure de pointe ou en faisant quelques terrasses l’été.

Comparer les blogs aux bistros est ainsi possible uniquement si on aime bien les bistros et si on n’a pas d’apriori négatif. Pour bien aimer les bistros, il faut les connaître et admettre la dimension sociale de la chose, c'est-à-dire que ceux qu’on prend pour des pochetrons aux comptoirs ne sont pas que ça mais aussi des copains, voire des amis qui discutent entre eux.

Si on aime bien les bistros et qu’on compare les blogs avec eux, c’est qu’on a bien la même vision que moi des blogs : ce ne sont pas des tribunes mais des maillons d’un réseau social. Un coin où des copains discutent entre eux.

« Les blogs sont des bistrots » disait Sarkofrance. On peut le dire ! Mais si on aime ça, seulement… Car pour connaître, il faut aimer… 

Un type qui ne passe pas quelques soirées par mois au bistro ne peut pas faire ce genre d'affirmation sans risquer un coup de pied au cul de ma part.

mardi 11 septembre 2012

Irrationnelles blogowars !

Hielena Cyclo s’étonne de la violence des propos qui sont parfois tenus entre blogueurs alors que c’est un sujet récurent depuis que je tiens mes blogs. Elle provient essentiellement d’Internautes qui n’ont pas de recul. Dans un langage assez courant, on appelle ça des cons. Au comptoir des bistros, ils sont exaspérants, dans les blogs aussi.

Tout part d’un comportement irrationnel d’un lascar.

Hielena parle d’un blogueur qui m’est tombé dessus récemment ainsi que sur mon copain Sarkofrance. Ce type semble avoir une certaine connaissance de la blogosphère. Le billet en question est le premier de son blog et je n’arrive pas à croire que c’est par hasard qu’il tape sur les deux blogueurs tauliers des deux blogs qui ont été les premiers du seul classement de blogs politiques pendant près de trois ans.

Nous avons donc affaire à un type qui nous connaît certainement relativement bien et qui nous tombe dessus en prenant une autre identité. Aucun intérêt : pas rationnel. Une perte de temps. Je me trompe peut-être, me direz-vous. Dans ce cas, ce n’est pas rationnel non plus. Pourquoi débuter par taper sur deux blogueurs expérimentés dans son premier billet de blog ? C’est comme si un lascar sortant de sa première leçon de conduite lançait que les champions de Formule 1 ne savent pas conduire…

Un premier exemple !

Peu après l’élection de François Hollande, je suis tombé sur un blogueur qui se foutait de la petite taille du nouveau Président et je le lui ai reproché : pas d’attaque sur le physique. Il m’a immédiatement engueulé en répliquant que je n’avais fait que ça pendant cinq ans. Or, ce n’est pas vrai… Je n’ai jamais parlé de la taille de Nicolas Sarkozy, je me suis uniquement une fois ou deux (5 ans, 800 billets par an) moqué de lui quand il voulait cacher sa petite taille.

Le blogueur n’est pas objectif et fainéant : celui-ci n’a pas essayé de penser une minute que je pouvais ne pas avoir parlé de la taille de Nicolas Sarkozy et qu’il allait baser une argumentation sur un fait erroné alors qu’il lui suffisait de répondre à mon premier commentaire : « Bah, si on ne peut plus rigoler, mais je reconnais que, heu… ».

Ce blogueur aurait pu reconnaître, en lui-même, qu’il avait réellement merdé. Il ne l’a pas fait. Il n’est pas rationnel. Pas capable d’analyser son propre comportement.

Ceci n’est qu’anecdotique. Par contre, la conséquence est que le blogueur m’a pris en grippe pour une mauvaise raison. Il va continuer à s’enfermer dans sa propre erreur. C’est presque irrémédiable.

C’est ainsi que naissent les querelles de blogueurs.

Il y a une première bisbille sans intérêt mais le mal est fait. Le type m’a probablement pris en grippe parce que j’avais « gagné » un premier conflit alors que, pendant un temps, il pensait m’avoir assassiné.

Ce n’est parfois pas le cas.

Je vais prendre mon cas personnel. Des loquedus me prennent régulièrement en grippe à cause de :
-         mon style bourrin : ils ne comprennent pas que mon blog puisse être populaire tout en étant écrit d’un comptoir alors que, hein, ils ont du style, même qu’ils pourraient écrire des livres,
-         mon positionnement politique : la social-démocratie de gouvernement, c’est le mal. Avoir un avis posé prenant en compte des contraintes politiciennes est abominables,
-         le classement de mes blogs : voir le premier tiret. Eux, ils écrivent bien et devraient être premier alors que je ne raconte que n’importe quoi.

Tout ceci n’est pas rationnel. Je passe les dommages collatéraux : par exemple, mon côté comptoir fait que des féministes me prennent pour un gros machiste (je parle de gonzesses, de couilles, de copains de comptoir, …).

L’autre dommage collatéral, parce que je suis un peu soupe-au-lait est que je suis obligé de me justifier. Par exemple :
-         à propos de mon soutiens à Hollande, j’ai un peu rapidement tendance à dire « hé ho, fais pas chier, on a gagné les élections » ou « hé ho, j’ai soutenu Hollande avant les élections, je vais attendre qu’il fasse réellement des conneries pour lui taper dessus ».
-         à propos des classements et des blogs, je dis souvent que je m’en fous (du même que du nombre de blogueurs, …). Peu importe si c’est vrai ou pas.

Ca énerve.

Il est temps de passer aux travaux pratiques.

Il y a quatre ou cinq ans, j’avais fait un billet pour dénoncer la pire connasse de la blogosphère. De mémoire, c’était à peu près le titre de mon billet. J’y dénonçais une blogueuse libérale qui se battait pour la suppression de la sécurité sociale.

Le blogueur Bibi m’alors pris pour un gros con (je ne sais plus quels termes polis il emploie) et m’a gardé en grippe depuis. Force est de reconnaître que si j’ai fait l’erreur à la base, c’est bien lui qui a fait une double erreur d’analyse de la situation.

La première : qu’est-ce qu’on peut donc en avoir à foutre ! Qui va voir mon billet ? Je vais y revenir ci-après mais ce que je peux avoir à dire n’a strictement aucune importance. En plus, traiter de conne une gonzesse qui veut supprimer la sécurité sociale ne me parait pas extravagant.

La deuxième : il aurait du se dire que pour faire un tel billet surtout avec un tel titre, je devais être dans une ébriété qu’on ne pourrait qualifier de légère… Et il aurait probablement eu raison.

Ajoutons à cela qu’il me reproche de faire des liens vers chez Didier Goux, il m’a pris, semble-t-il, définitivement pris en grippe même si nous cohabitons cordialement maintenant.

Pourtant, cet été, je me suis pris une nouvelle attaque de Bibi !


Je vous livre un extrait du billet : « Le blogueur [moi] continue donc d’écrire. Il écrit pour «se faire plaisir», il s’amuse, il prend la vie et son «écriture» à la légère […]. Tout ou presque chez lui est amusant. Pourquoi pas ? Il est ainsi loin de tout ce qui fait l’ordinaire inavoué de l’humain blogueur (BiBi compris) : la vanité, l’orgueil, la prise de tête, le nombre de lecteurs, la colère, la rage, la jalousie, la méchante humeur, le copinage (peu interrogé), la fureur, la pusillanimité, l’angélisme, les traits infantiles, les critiques qui blessent, la tenue à distance de tout Surmoi, la pseudo-indépendance d’esprit etc. »

Bibi devrait jouer à la belotte. On le fait pour s’amuser mais tous les qualificatifs qu’il utilise (à part le nombre de lecteur !) pourraient s’y adapter ! Celui qui ne s’est jamais fait engueuler quand il aurait pu jouer une autre carte ne sait pas ce qu’est une critique qui blesse.

Ainsi, le Bibi nous sert toute une démonstration à côté de la plaque (ce n’est pas parce que je blog en m’amusant que je n’ai pas à m’intéresser à mon nombre de lecteurs), allant inventer un conflit entre Vogelsong et moi, pour démontrer quoi ?

On ne sait pas. C’est une charge gratuite.

Par contre, la conclusion – toute aussi fausse que le reste – est grave : « je hume un parfum d’anti-intellectualisme sur lequel notre Blogueur de Bicêtre ferait bien de faire attention car l’histoire de ce thème peut nous renvoyer très très très loin en arrière. »

Vous admettrez que ça revient à me traiter de facho !

Dans ces conditions, vous admettrez que je pourrais utiliser un tas d’insultes diverses pour le qualifier mais je connais quelques abrutis qui diraient encore que je suis grossier et vulgaire, mon dieu ! Comme si ce n’était pas encore plus grossier et vulgaire – et grave, surtout – de faire un billet pour démontrer qu’un blogueur de gauche est en fait un infâme fasciste, de ceux qui brulent les livres…

Rationnellement.

Pour en finir avec Bibi

Ce billet est le deuxième de Bibi en mon honneur depuis les élections. Il avait commencé par ce billet. Lisez-le rapidement. Admettez que sa conclusion (à mon sujet) revient à dire : « faites gaffe au gros, il va virer collabo ! ».

Bien qu’il résulte des conséquences de la vision peu rationnelle de Bibi, ceci est aussi à lier à ce que je disais plus haut : je suis critiqué uniquement parce que je défends Hollande…

Voila, Hielena, comment naissent beaucoup de conflits entre les blogueurs

Le monde est rempli de gugusses qui ne sont pas rationnels. Ils font des démonstrations inutiles mais la justesse des arguments leur importe peu.

Beaucoup se prennent pour des procureurs mais n’hésitent à flirter avec la loi de Godwin.

lundi 10 septembre 2012

Y'a @bravepatrie qu'arrête pas de me faire rigoler dans Twitter

Le pilier de comptoir est aussi un meuble qu’on n’oublie pas

Ce matin, je parlais de tous ces gens avec qui j’ai été très lié mais dont j’ai perdu la trace suite aux aléas de leur vie. Solveig me répond : « à ta place, j'aurais le cœur brisé ». Du coup, je me suis demandé s’il n’y avait des gens qui pourraient se poser la question à mon sujet, se dire « Ah ! Mais on n’a plus de nouvelle de Nicolas, c’est étonnant ! Qu’est-il devenu ? »

Du coup, j’ai fait un tour dans mon passé, dans ces bistros que je fréquentais au quotidien pendant de longues périodes.

De 1996 à 2003, je déjeunais presque toujours au bar tabac Le Washington, rue Washington. J’aimais bien les patrons, des vieux auvergnats mais c’est surtout avec les deux loufiats que j’avais sympathisé. C’était un comptoir où on rigolait beaucoup !

Progressivement, comme je passais devant pour aller au métro, j’avais pris l’habitude d’aller y boire un coup, après le boulot. C’était d’ailleurs à la même époque que j’ai commencé à aller à la Comète…

J’étais assez copain avec un des loufiats (on se retrouvait parfois dans un autre bistro, un peu plus loin) et j’aimais bien l’autre. Je pense souvent à eux parce qu’on rigolait bien. En rédigeant ce billet, je me rappelle aussi de la vendeuse de tabac et de la serveuse mais je les avais oubliées.

Quand les patrons sont partis à la retraite, vers 2001, ils ont été remplacés par un couple de jeunes avec trois mômes qui étaient toujours fourrés au comptoir, le soir. Il m’arrivait même d’aider les aînés à faire leurs devoirs. Ils m’aimaient bien et je le leur rendais bien. Mais j’étais là « avant eux », les loufiats n’avaient pas changé. Je n’avais pas creusé mon trou progressivement, un peu par hasard, comme avec les anciens.

Fin 2003, j’ai arrêté de bosser là. Je m’étais juré de repasser à l’occasion mais je n’ai pas eu l’occasion avant plusieurs années, les patrons avaient changé.

De 1993 à 1996, je bossais à Plaisir et je déjeunais toujours dans une brasserie (le bar des Gâtines, si ma mémoire est bonne). J’étais presque intégré à la famille. Je passais aussi tous les soirs (sans picoler, j’avais la voiture, juste pour attendre une heure où j’aurais eu moins de bouchons pour faire les 40 km jusqu’à la maison. Les patrons étaient des Côtes d’Armor, d’un patelin entre Loudéac et Saint-Brieuc, et m’avaient à la bonne, de même que le serveur. La patronne me servait comme si j’étais son môme…

Je suis parti un peu brutalement du fait d’un changement de mission. Je suis revenu plusieurs fois après, les samedis matins mais mes visites se sont espacées. Quel intérêt de faire deux fois 40 km pour boire un café ?

Dans aucun des deux, je n’ai réellement sympathisé avec les clients. Bonjour, bonsoir, le temps se couvre et c’est tout. Ce n’était pas le but. Je venais là soit pour déjeuner, soit pour boire un coup avant de rentrer chez moi.

Parmi ces bistros qui forment mon passé, il faut bien entendu ajouter La Comète que j’ai fréquentée assidument de fin 1996 à fin 2007. La Comète existe toujours, bien sûr et j’y vais plus souvent qu’avant… Mais elle n’appartient plus au passé !

En rédigeant ce billet, je cherchais ce qui avait changé outre une raréfaction de la clientèle du comptoir, le soir, et j’ai trouvé, bêtement : quand les patrons nouveaux patrons (trois « paires » en bientôt cinq ans), j’étais déjà dans les meubles. Ca ne change pas grand-chose sauf que je n’ai pas eu cette phase de découverte où l’on s’installe progressivement. En gros, comme les autres meubles, ils m’ont acheté avec le fond de commerce. Un peu comme les nouveaux patrons du Washington.

J’ai totalement perdu contact avec les patrons du Washington et du bar des Gâtines. Je reste toujours en contact – trop – épisodique avec les anciens patrons et certains anciens employés de la Comète.

Je ne pense pas que les anciens patrons du Washington se rappellent de moi. Je suis à peu près sûr, par contre, que la patronne des Gâtines se rappelle du type qui bouffait tout le temps au comptoir, souvent avec un collègue à lui, Michel. Le patron devait s'en foutre un peu... Je suis sûr, aussi, que les deux loufiats du Washington ne m’ont pas oublié.

C’est étrange.

dimanche 9 septembre 2012

Sauvons les trolls de droite

Regardez la télé !

Le niveau !

Il y a un blog où j'ai promis de ne plus commenter mais je suis toujours abonné aux commentaires de certains billets.

Malcomprenants

Tout arrive ! Je suis d'accord avec Jean Quatre qui a tweeté : "Incroyable : les malcomprenants continuent à défendre Arnault".

C'est à peu près ce que je disais dans mon billet d'hier mais "malcomprenants" n'est pas le terme que j'utilisais. Les cons défendent Bernard Arnault en oubliant qu'il gagne des centaines de millions. Wikipedia nous dit par exemple qu'il a touché 338 millions d'euros en 2007. Si on lui avait piqué 75%, il lui serait resté quand même à peu près 500 ans de SMIC.

Je veux bien qu'on soit contre cette taxation mais de là à défendre des futurs potentiels exilés fiscaux...

samedi 8 septembre 2012

Le jeune de droite n'aime pas la contradiction

Être jeune et de droite n'est pas facile. J'avais promis de ne pas faire un billet mais la situation est trop drôle.