Il est bien dégarni, le pauvre. Hollande et Macron jouent à c'est moi qu'est le plus gauchiste. Le premier a menacé, par la voix d'un ministre inconnu, de bloquer l'accord machin. Le second menace de légiférer si Renault maintient l'augmentation de son patron.
Sarkofrance a quitté les leftblogs. Je dois avouer que cela me met d'une certaine mauvaise humeur mais pas pour les raisons qui circulent : je ne comprends pas qu'on puisse quitter un groupe de potes pour des raisons politiques. Qu'on en soit viré, soit, mais cela n'est jamais arrivé. Je ne comprends pas que l'on puisse penser, après y avoir participer pendant, que l'on puisse imaginer ce groupe en suppôts d'Hollande. Je ne comprends pas que l'on pense son blog influent au point qu'il mérite un geste aussi fort que d'y annoncer son départ d'un groupe de blogueurs. Cela étant on reste potes.
Et je remercie M. Google Groupes d'
avoir provoqué ma première crise d'hilarité, ce matin. Figurez-vous que Élie Arié a demandé son inscription aux leftblogs. Je suis désolé mais pour entrer dans un groupe de blogueurs, il faut avoir un blog, pas une chronique sur un site de presse. Un espace personnel, avec une personnalisation, une bloguerolle,... Il ne suffit pas de publier gratuitement des cochonneries en attendant de bénéficier de l'affluence du site en question. Il ne suffit pas de faire de la concurrence à un journaliste rémunéré. L'esprit du blog est très loin.
Comme il se doit, j'ai fait circuler sa demande dans le groupe (les copains savaient que j'aurais été réticent et n'ont pas insisté), ce qui nous a permis de bien rigoler. Quant à moi, j'imaginais Pépé chercher sur Google comment s'inscrire aux LB, voire tomber la page de mon blog expliquant comment faire, le tout le lendemain du départ de Sarkofrance, comme s'il voulait le remplacer.
Et ne pas imaginer que c'est moi qui recevais les demandes d'inscription. Après un vote parfaitement démocratique (je n'ai pas eu à bourrer les urnes), la réponse est : non.
La vie des blogueurs de gauche n'est pas facile.