J'ai donc rétabli la vérité. Ce type est vendeur au BHV depuis que le connais (15 ans ?), il est militant syndicaliste depuis toujours et essaie d'expliquer à des barmans comment ils doivent travailler. Il a jamais bossé dans un Bostrp sauf quand il avait 18 ans.
J'ai rétabli cette vérité pendant qu'il est descendu aux toilettes. Mon côté lâche.
Il est remonté.
Les serveurs continuent à discuter avec lui mais se foutent de sa gueule sans qu'il ne s'en rende compte. C'est beau.
C' est un mec élégant.
RépondreSupprimerOui.
SupprimerMoi j'ai été garçon de courses, je suis imbattable sur ce job, je n'arrête pas d'avoir des sollicitations pour des conseils
RépondreSupprimerTu peux faire la grosse commission.
Supprimer"un Bostrp", ça doit être un bistro en iPhone.
RépondreSupprimerSinon, il a l'air un peu con ce gars là.
Oui. J'ai oublié de corriger la faute. Je vais la laisser sinon ton commentaire ne voudrait plus rien dire. Ne me remercie pas.
SupprimerIl est pas un peu con. Il est comme beaucoup de lascars : ils s'imaginent tout connaître, notamment du métier de bistro parce qu'ils y passent du temps. Tiens ! Si j'y pense, j'en fait un billet avec deux anecdotes. Je résume :
1. Je fais quasiment tous les soirs la fermeture de la Comète. C'est chiant. Les serveurs doivent rentrer les tables et les chaises de la terrasse. Récemment, c'est la patronne qui faisait la fermeture, toute seule. Je lui souhaite "bon courage". Et elle me dit "tu sais, ce n'est pas ce qu'il y a de pire". Avant qu'elle ne finisse sa phrase, j'ai répondu : "je sais, c'est la sortir". Elle était sciée que je puisse "sentir le métier" à ce point. C'est pourtant évident : le travail physique est le même mais tu ne sais pas si c'est utile vu que tu ne sais pas s'il y aura du chiffre d'affaire. Et en plus tu transpires avant de commencer la journée de boulot.
SupprimerLe pire étant les terrasses non couvertes : s'il pleut à midi, tu auras bossé pour rien.
2. L'autre jour le TPE (la machine pour payer par carte) est tombée en panne. C'est mon boulot. Le serveur me demande de regarder. Je fais mon diagnostic : la machine est foutue, il faut la changer (l'avenir à montrer que j'avais raison). C'était un soir, le serveur a prévenu les clients. Ils sont allés au distributeur en ronchonnant. J'ai été le seul à penser que si la machine n'était pas changée pour le lendemain à midi, ils allaient perdre 1000 euros de chiffre d'affaire et perdre des clients qui vont mette la panne sur le compte du bistro (à juste titre, ils ont qu'à avoir deux machines).
SupprimerJe suis un peu long, je n'ai pas blogué aujourd'hui. J'ai fait récemment un billet sur l'Aero où je décrivais les conseils donnés au patron par des andouilles. Il y en a des dizaines, tous les jours. Ils croient connaître le métier parce qu'il semble facile. Je ne donne aucun conseil mais je casse les conseils des autres (à l'Aero, les patrons avaient embauché un cuisinier parce qu'on le leur avaient conseillé. Je leur avais dit : le faites pas, pas lui, vous verrez. Un mois après ils venaient s'excuser).
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