jeudi 22 janvier 2015

L'apartheid nous guette

Nicolas Sarkozy s'est indigné de l'utilisation d'un mot par Manuel Valls. Il a probablement raison puisque des blogueurs officiellement à gauche partagent l'indignation. 

http://extimite.net/2015/01/22/%E2%80%8E-%E2%80%8Ea-part-ted-manuel-valls-emoi/

Ça devient surréaliste. Et risible. 

23 commentaires:

  1. valls a dit une connerie, je m'en fiche si Sarko le dit aussi. Il le disait en 2010...

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    1. Il n'a pas dit une connerie. Il y a bien une ségrégation. Tu crois qu'un immigré a les mêmes chances qu'un "de souche" dans son orientation scolaire ?

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    2. D'accord avec Juan: Valls a dit une grosse connerie et Sarkozy essaie d'en profiter comme il peut.

      Nicolas, l'apartheid est un type d'organisation très précis (la séparation officielle entre les communautés) qui n'existe nullement en France, ni nulle part en Europe d'ailleurs. Pour reprendre votre exemple, un immigré, ou plutôt un enfant d'immigré ira à la même école qu'un petit Français, recevra le même enseignement (ou, désormais, non-enseignement…) et l'école sera gratuite pour lui comme pour son voisin de souche. Donc, pas d'apartheid.

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    3. Que Sarko essaie d'en profiter, c'est normal...

      Pour le reste, on ne fait que jouer sur les mots : effectivement, la séparation n'est pas officielle.

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    4. On ne joue nullement sur les mots : on s'appuie sur leur définition pour tenter d'y voir clair et de se comprendre. C'est en gros le principe du langage depuis son apparition. Vous pouvez trouver que la situation faite aux immigrés est déplorable, je peux de mon côté penser qu'on en fait beaucoup trop pour eux, cela ne changera rien au fait qu'il n'y a aucun apartheid en France. Et que, donc, le Premier ministre de cette même France a dit une grosse connerie qui, malheureusement, devait être parfaitement volontaire.

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    5. pour une fois que je suis d'accord avec Didier Goux... Tout fout le camp...

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    6. C'est limite fout-la-trouille, c'est certain ! Même moi, j'éprouve comme une sorte de vertige…

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  2. ouais ben tant qu'on parle des mots, on ne parle pas des maux.

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    1. Le problème, voyez-vous, c'est que tenter de parler des maux avec de mauvais maux revient à ne parler de rien.

      (Je vous pardonne car vous avez le bon goût de vous appeler Cyrille et non de cet absurde Cyril modernœud qui ne correspond à rien et que, par conséquent, on voit fleurir partout, tout comme l'imbécile Jérémy a remplacé le très beau Jérémie.)

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    2. … avec de mauvais MOTS, espèce de crétin !

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  3. Je vous pardonne car vous avez le bon goût de vous appeler Cyrille et non de cet absurde Cyril modernœud qui ne correspond à rien et que, par conséquent, on voit fleurir partout, tout comme l'imbécile Jérémy a remplacé le très beau Jérémie.

    © Renaud Camus

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  4. Nicolas: Bembelly a raison dans la première partie de son billet. Et donc je suis d'accord avec Didier Goux qui est d'accord avec... ben pas avec ceux qui n'ont pas raison.

    On pédale dans le mauvais langage, en ce moment. On ne sait plus rien nommer des problèmes se posent.
    Lacan disait qu'on pouvait reconnaître un pervers quand tout le monde s'engueulait à son sujet en racontant n'importe quoi sans se mettre d'accord sur le sens des mots. Je crois qu'on est dans une situation perverse.

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  5. des problèmes QUI se posent, pardon.

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  6. Tiens, j'ai écrit trois commentaires à la suite. C'est abusé, comme disent les djeun's. Et de quatre.

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  8. C'est agréable quand il n'y a pas la modération des commentaires...

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  9. Je crois que je vais remettre la modération. Pour le reste, le problème n'est pas là mais qu'un blogueur qui se dit de gauche reprenne les arguments de Nicolas Sarkozy...

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  10. On peut reprendre ce qu'il y a de juste dans les arguments de quelqu'un ! Et me^me Sarkozy dit de temps en temps des trucs pas cons. En cherchant bien.
    Ce n'est peut-être pas malin de pinailler pour un mot, par contre, parce qu'au fond, on sait bien ce que Valls a voulu dire. Il réajustera sans doute de lui-même cette erreur de vocabulaire.

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    1. Ben oui, on a compris ce qu'il voulait dire, que les banlieues se sont transformées en ghettos et tout ça. Il m'aurait paru souhaitable qu'un blogueur de gauche tape sur le discours de Sarko plus que sur celui de Valls...

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    2. Mais Sarkozy n'est pas Premier ministre ! Ce qu'il dit n'a donc pas grande importance.

      (D'un autre côté, ce que dit Valls non plus. Mais enfin, son pouvoir de nuisance est nettement plus grand, par la force des choses.)

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