samedi 31 janvier 2015

Le recrutement du consultant

Avec la firme, on a lancé un très gros projet. A la base, nous étions trois salariés et devions nous épauler de consultants pour monter l'équipe.  On fait donc des appels d'offres.

Pour un des postes, parmi les candidats contactés, on n'était pas en accord. On a donc recruté un type dont je ne voulais pas mais la majorité, hein ? 

J'ai aidé le type à se lancer, j'ai fait mon boulot. Au bout de quelques semaines , on a vu qu'il ne faisait pas l'affaire. On l'a viré. Le plus drôle est qu'il faisait l'affaire au niveau technique mais pas humain. Ce que j'avais dit apres l'entretien. 

J'avais fait mon boulot en tant que cadre (je l'ai éliminé) et j'ai fait mon boulot en tant qu'humain de gauche (je l'ai aidé). 

Au bout de quelques semaines, je vois qu'il était de moins en moins souvent présent. Je finis par poser des questions. Il avait été viré. Personne ne le l'avait dit alors que j'avais participé au processus de recrutement et participé à formation. 

Un peu apres, je constate qu'un autre lascar occupait son bureau. Je mets les pieds dans le pnat et finit par comprendre qu'il remplaçait l'autre.  Ah ! Me dis-je. Ce ne sont que des bricoles. 

Mais je ne comprends pas. En tant que cadre, je participe à un recrutement. Je donne un avis défavorable sur le type qui sera finalement recruté. Il ne fait pas l'affaire et est viré et remplacé et je ne suis pas consulté pour le remplacement ni même informé. 

Ceci était une contribution à mes precedents billets au sujet de la déconnexion des dirigeants informatiques avec le quotidien. 

12 commentaires:

  1. Ça n'arrive pas que dans l'informatique...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Par exemple, j'ai été la dernière informée que l'on annulait un poste dans l'équipe que je gère. Ma N+1 avait conclu que ça ne valait pas la peine, mais ne m'en avait pas parlé. Par contre, c'est bien à moi de gérer la merde qui en découle.

      Supprimer
  2. ILS ont pris la décisions juste au moment ou tu étais parti aux toilettes et pas encore revenu de fumer ta clope

    RépondreSupprimer
  3. ben chez nous, on les voit pas ensemble mais à la suite, à condition que le précédent ait dit OK...bon, bilan des courses, ca prend des lustres...remarque que si vous l'avez viré après quelques temps...vous allez refaire le boulot d'intégration une nouvelle fois. Pas sur que ce soit soit plus "rentable"

    RépondreSupprimer
  4. Humain tout court (et pas que "de gauche")

    Dirigeant tout court (et pas que "informatique")

    Voilà j'ai fini mes corrections de cet agréable billet (je vais boire un coup)

    RépondreSupprimer
  5. C'est un phénomène intéressant. Comme tu as participé au recrutement précédent qui a été un échec et bien que tu ais donné un avis négatif, tu es considéré comme ayant échoué dans le recrutement précédent parce que tu n'es pas arrivé à convaincre le jury du recrutement que c'était un mauvais recrutement. Donc, pour la hiérarchie, tu es "mouillé" dans l'échec du recrutement donc tu n'es pas consulté pour le nouveau. D'une manière générale, il ne faut jamais donner un avis positif pour un recrutement latéral car on est mouillé mais cette expérience prouve que même en donnant un avis négatif on est mouillé.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non, il y avait ma chef, son collègue (chef d'à côté), le chef de projet et moi. Il n'y a pas de jury, sur tous les candidats, les trois ont préféré celui-là, pas moi. Ils sont probablement vexés que j'ai eu raison contre eux donc ont géré le reste sans moi.

      Il n' y a rien très grave (ce n'est pas un recrutement pour une embauche), mais n'ont pas réussi à s'assumer le fait qu'ils se soient planté sur le volet humain et pas moi. J'avais senti qu'il n'était pas fait pour ce métier de consultant. Et je suis le seul des trois à avoir été consultant.

      Supprimer

La modération des commentaires s'active automatiquement deux jours après la publication des billets (pour me permettre de tout suivre). N'hésitez pas à commenter pour autant !