On nous prédit l’apocalypse.
Il est en effet fort probable que l’arithmétique électorale des dimanches 22 et 29 mars donne à nouveau la mesure du désarroi, de la confusion et de la colère.
Les difficultés économiques issues de deux quinquennats dépensiers, dont le dernier a non seulement dilapidé la richesse nationale dans des cadeaux fiscaux mais en plus creusé les inégalités, sont durement vécues par certains de nos concitoyens et suscitent grand désarroi. Le chômage de masse, la pauvreté persistante, la précarité rampante, le recul des services publics isolent, et génèrent de la peur et de la colère. Les attentats de janvier ont instillé un sentiment de vulnérabilité collective.
Les harangues venimeuses, les diatribes vénéneuses, les démagogies ricanantes inoculent de la confusion. Pourtant elles ne font que trahir les calculs sordides de dirigeants aux convictions instables mais à l’idéologie inchangée. Car il faut se souvenir.
Oui, il existe depuis longtemps, structurellement depuis la Révolution française, un courant politique qui n’a que faire de la patrie quand ses intérêts particuliers y sont contraires, mais toujours prompt à s’emparer de la Nation pour la dévoyer et la souiller en alibi du rejet de l’autre et du repli sur soi.
Oui ce courant politique est reconnaissable, malgré ses travestissements en défenseur du peuple ou gardien des traditions, car il reste opposé à la République qui nous fait vivre ensemble, tout en parasitant les institutions républicaines ; il est reconnaissable car il a des invariances, telles que ces obsessions sur la composition de la population.
Oui il a déjà trouvé un chef d’aubaine pour le mener aux portes du pouvoir ; ces forces rétrogrades et antirépublicaines étaient en effet bien à la manœuvre dans l’entourage du général Boulanger qui, déjà, ralliait des progressistes et des démocrates égarés.
Non, il n’y a aucune perspective de progrès dans l’esbroufe antisystème de ceux qui séduisent en dérobant le vocabulaire de la Révolution et de la République, mais maraudent pour grappiller les avantages du système.
Non, les ennemis intimes de la République, de la démocratie, de la laïcité ne peuvent en devenir les gardiens.
Non, ceux qui dérapent ne dérapent pas, ils avouent.
Mais les Français, toujours, finissent par se venger d’avoir été entraînés dans les basses eaux de la haine et le ressac de toutes les rancœurs, après avoir été trompés sur le prétendu déclin de la France et oublié pour un temps l’idée même de ce qu’est ce pays.
En dépit des fragilités et des souffrances, des millions de Français tiennent visière haute dans la tempête et gardent dignité et courage. Ils poursuivent en proximité l’expérience du dialogue, de la solidarité et de la convivialité, malgré l’épreuve quotidienne de la difficulté et de l’inquiétude, y compris celle de la désillusion commune, du désespoir partagé. Ceux-là n’auront à se venger de rien car ils n’auront rien à se faire pardonner. Prenant appui sur vous, nous continuerons à écrire l’Histoire de ce pays qui regorge des talents de toutes sortes de ses citoyens de toutes conditions.
A nous, par une politique de justice sociale et d’inclusion
républicaine, de faire éclore à nouveau l’espoir sur le terreau de cette dignité et de ce courage.
Christiane Taubira
Il est en effet fort probable que l’arithmétique électorale des dimanches 22 et 29 mars donne à nouveau la mesure du désarroi, de la confusion et de la colère.
Les difficultés économiques issues de deux quinquennats dépensiers, dont le dernier a non seulement dilapidé la richesse nationale dans des cadeaux fiscaux mais en plus creusé les inégalités, sont durement vécues par certains de nos concitoyens et suscitent grand désarroi. Le chômage de masse, la pauvreté persistante, la précarité rampante, le recul des services publics isolent, et génèrent de la peur et de la colère. Les attentats de janvier ont instillé un sentiment de vulnérabilité collective.
Les harangues venimeuses, les diatribes vénéneuses, les démagogies ricanantes inoculent de la confusion. Pourtant elles ne font que trahir les calculs sordides de dirigeants aux convictions instables mais à l’idéologie inchangée. Car il faut se souvenir.
Oui, il existe depuis longtemps, structurellement depuis la Révolution française, un courant politique qui n’a que faire de la patrie quand ses intérêts particuliers y sont contraires, mais toujours prompt à s’emparer de la Nation pour la dévoyer et la souiller en alibi du rejet de l’autre et du repli sur soi.
Oui ce courant politique est reconnaissable, malgré ses travestissements en défenseur du peuple ou gardien des traditions, car il reste opposé à la République qui nous fait vivre ensemble, tout en parasitant les institutions républicaines ; il est reconnaissable car il a des invariances, telles que ces obsessions sur la composition de la population.
Oui il a déjà trouvé un chef d’aubaine pour le mener aux portes du pouvoir ; ces forces rétrogrades et antirépublicaines étaient en effet bien à la manœuvre dans l’entourage du général Boulanger qui, déjà, ralliait des progressistes et des démocrates égarés.
Non, il n’y a aucune perspective de progrès dans l’esbroufe antisystème de ceux qui séduisent en dérobant le vocabulaire de la Révolution et de la République, mais maraudent pour grappiller les avantages du système.
Non, les ennemis intimes de la République, de la démocratie, de la laïcité ne peuvent en devenir les gardiens.
Non, ceux qui dérapent ne dérapent pas, ils avouent.
Mais les Français, toujours, finissent par se venger d’avoir été entraînés dans les basses eaux de la haine et le ressac de toutes les rancœurs, après avoir été trompés sur le prétendu déclin de la France et oublié pour un temps l’idée même de ce qu’est ce pays.
En dépit des fragilités et des souffrances, des millions de Français tiennent visière haute dans la tempête et gardent dignité et courage. Ils poursuivent en proximité l’expérience du dialogue, de la solidarité et de la convivialité, malgré l’épreuve quotidienne de la difficulté et de l’inquiétude, y compris celle de la désillusion commune, du désespoir partagé. Ceux-là n’auront à se venger de rien car ils n’auront rien à se faire pardonner. Prenant appui sur vous, nous continuerons à écrire l’Histoire de ce pays qui regorge des talents de toutes sortes de ses citoyens de toutes conditions.
A nous, par une politique de justice sociale et d’inclusion
républicaine, de faire éclore à nouveau l’espoir sur le terreau de cette dignité et de ce courage.
Christiane Taubira
Cool, elle insulte personne cette fois.
RépondreSupprimerPar contre, des phrases looooooooongues...
Elle n'insulte jamais personne et ne dit que des vérités mais a un style, disons, lassant.
SupprimerExcellent billet
RépondreSupprimerOui mais écrit avec les pieds.
SupprimerSans citer personne, on comprend tout de suite de qui(s) elle parle
RépondreSupprimerelle, elle aime la France
RépondreSupprimerpas comme certains
Vous semblez aimer les paradoxes...Elle aime tellement la France qu'elle a adoré militer au Mouvement guyanais de décolonisation.
RépondreSupprimerAvoir été independantiste ce n'etait pas ne pas aimer la France, c'était refuser la France colonialiste. Nuance
SupprimerDésolé, mais je suis incapable de lire un tel magma. Surtout quand je sais de quelle grosse enflure il émane.
RépondreSupprimerArrêtez de stigmatiser les gros.
SupprimerSeulement les grosses, je sais me tenir.
SupprimerMerci
SupprimerMais vous pesez combien Didier Goux?
RépondreSupprimerEntre 103 et 106, ça dépend des semaines…
SupprimerChristane Taubira for Présidente ! Moi je dis ! (Et D. Goux à la Santé !!! )
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBlaisedemocul, il n'y a que les cons et les amibes qui n'évoluent pas : je subodore que vous êtes de ceusses, comme disait Berrurier.
RépondreSupprimerDidier Goux et tous les autres, ce somptueux verbe vous laisse visiblement pantois: vous eusses préféré qu'elle parla petit nègre?
Tiens ! Tu es vivant, toi ?
SupprimerJ'ai une semaine de retard ..[fils malade, toussa ...] ça pourrait être pire et je n'ai pas dit mon dernier mot. J'M bien ce billet.
RépondreSupprimerPlein de bizoo
Ça s'arrose.
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