mardi 28 avril 2015

L'affaire Saal n'est pas propre

Qu'on se le dise : je me fous de cette histoire comme de la première dragée Fucca que j'ai mise dans l'assiette d'un copain saoul. Mais quand on tient un titre de billet, on le fait. 

La petite dame a démissionné. C'est bien. Néanmoins la réaction de Gauche de Combat m'amuse : il félicite le gouvernement pour sa réaction rapide. Pourtant une salariée vient de subir une grosse pression à m'en donner soif pour la contraindre à démissionner, pression mise par son employeur, l'Etat français. 

J'aurais plutôt attendu de mon Gouvernement du changement qu'était maintenant qu'il arrête de nommer à des postes importants des abruti-e-s qui s'imaginent qu'il est normal de dépenser l'équivalent de quatre SMIC mensuels. Cette brave dame a droit à toute ma mansuétude, elle est visiblement atteinte d'une maladie mentale qui l'a poussé à faire ce genre de connerie, un peu comme l'autre tordu de ministre qui avait oublié de déclarer ses impôts, Thévenoud. 

Certes, elle a abusé mais qu'on se réjouisse d'avoir eu sa tête me fait gerber. Il devrait y avoir une justice dans ce pays. Elle aurait du avoir le temps de présenter des éléments, des excuses et que sais-je. 

En outre, elle est victime d'une dénonciation anonyme. Il conviendrait de s'en offusquer. Où allons-nous ? Nous avons a priori un fonctionnaire à la comptabilité d'une boîte publique qui a craché le morceau sans passer par la voie hiérarchique. Il mérite un licenciement pour faute grave et une peine lourde comme s'abonner au blog de Didier Goux. Imaginez-vous dans votre propre boulot en train de faire le même acte. Il mérite le mépris. Pas Didier Goux, le dénonciateur anonyme qui nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire, celles où les bistros étaient obligés de fermer de bonne... heure à cause du couvre-feu. 

Par contre, le fait qu'il n'ose pas passer par la voie hiérarchique ou, s'il l'a fait, que cela n'a pas marché, m'interpelle. C'est quoi, cette administration ? Elle est belle la ministre de tutelle à claironner dans les médias ! Mais qui est responsable de cette administration qui laisse faire ? 

Enfin, cette histoire permet d'éviter les vrais sujets comme l'augmentation du chômage et le fait que Mme Saal mériterait un licenciement pour faute grave à cause de ses tenues vestimentaires. 


Si le dénonciateur anonyme ou ait se suicider, je m'occuperai de sa veuve. Si elle est bonne. 

14 commentaires:

  1. Bah, voila comment on est récompensé de faire tourner le petit commerce dans ce pays.

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  2. Je retiens surtout que pour Fleur Pellerin, une lettre anonyme d'un(e) enfoiré(e) (lettre anonyme = enflure) est plus efficace que 28 jours de grève de salariés qui, eux, ne se cachent pas.
    Sinon, c'est vrai qu'elle s'habille...bizarrement, on va dire.

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    1. Tu te trompes. Je t'envoie un mail.

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    2. Ok.
      Mais tu sais pourquoi je suis un peu sensible sur ce sujet.

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    3. Lu ton mail. Je comprends mieux. Merci !

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  3. Je sens bien la lettre anonyme comme une petite vengeance. Ceci dit je ne vais pas pleurer sur son sort.

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  4. Liberté, Egalité, Fraternité, Délation

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    1. en ce qui concerne la dame saal c'était l'exact contraire
      pas égalité puisque la dame possedait un abonnement tacos gratos en plus du chauffeur
      et abus , puisque , à l'évidence , c'est ce qui s'est passé

      ainsi la nouvelle devise à frapper aux frontons de nos monuments sera "ferme ta gueule , inégalités , abus"

      remarquez,on le savait déjà

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  5. on sait maintenant que cette dame n'a pas de permis de conduire
    donc il lui aurait fallu impérativement voiture et chauffeurs (au moins 3 pour la continuité du service
    je pense que le taxi revenait moins cher
    mais il y la faute de l'usage (sauf à justification professionnelle) en WE et le fils qui semble avoir abusé du compte de sa mômam

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    1. la continuité du service?
      4000 euros de tacos par mois? en plus d'un chauffeur attitré ?
      il aurait fallu qu'elle passe son temps ailleurs que dans ses bureaux, trouvez pas?
      l'intégralité de son temps salarié , entendons nous bien
      temps salarié que vous rétribuez ( moi aussi d'ailleurs) avec vos impôts et la TVA levée sur la consommation des rémistes et des résastes...
      et quel est le rôle exact d'une directrice de l'INA?
      de courir par monts et par vaux pour dénicher des pépites , des bandes magnétiques inédites?
      allons allons, redescendez sur terre !
      cette femme , comme beaucoup d'autres portant l'estampe "culture" était et reste une profiteuse du système !
      nommée par le fait du prince ( de la princesse filipetti ) à la tête d'une sinécure républicaine, la dame auprix , en plus de ne pas en carrer une ( qu'on me montre une de ses réalisations , pour voir , tiens vous qui savez , montrez nous ) , se répandait dans le monde entier et les galaxies avoisinantes .....en taxi !
      et comme , fatalement , y en a eu un que ça a dû heurter , et comme il avait la quasi certitude que même en poussant une goualante dans le service comptable, ça n'arrêterait pas la malfaisante , il a joué le coup à la vronzaise , façon lettre à la kommandantur
      et la dame , plutôt que de la fermer et de pas trop la ramener , ergote et parle de mettre à jour le délateur
      hé bien, dans l'administration fiscale ( fistale pourrait on dire ) , les délateurs sont chéris , aimés et rétribués , on les nomme "les aviseurs"
      le délateur de la dame saal est donc un aviseur de la république
      retirons le ruban de chevalier de la LH à cette dame ( peut être est elle même officier ) pour l'accrocher au revers de l'avisé aviseur

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  6. Elle est drôlement bien pour son âge, Géraldine Chaplin.

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