La gauche, @monolecte et le tweetclash endogamique

Chère Agnès,

Je veux bien que tu fasses de la publicité pour ce billet de l'ex-ami CroisePattes mais je voudrais bien que tu lises ma version des faits.

Dans l'attente, tu pourrais vérifier la définition du mot "endogamique" parce que, franchement, je crois être un peu plus ouvert que certains, notamment des lascars qui ne supportent pas que je puisse fréquenter Didier Goux...  Par contre, la vraie gauche qui tourne entre elle, ça commence à me gaver sérieusement. Tiens ! Tu peux lire le billet de Captain Haka que je vais résumer avec mes mots : on se demande si, certains, à gauche, n'espèrent pas qu'Hollande se plante et que la situation économique s'empire uniquement pour pouvoir dire qu'ils avaient raison.

Alors, l'histoire avec CroisePattes, que je vais appeler Ervé, dorénavant, ou Rasdusol parce qu'il change parfois de pseudo ce qui semble être une coutume chez les gugusses avec qui je m'engueule... Un symptôme ?

Il était une fois deux twittos qui avaient fait connaissance dans Twitter mais aussi dans les commentaires de blogs de copains, essentiellement Sarkofrance. Ils sont devenus copains. Bref, comme il a compris que j'étais tout le temps fourré dans le même bistro, il a décidé de venir me voir. On a passé deux ou trois bonnes soirées. 

Un jour, il a décidé de venir à des Kremlin des Blogs, cette soirée de blogueurs que j'organise épisodiquement. Je ne sais pas ce qui s'est passé ce soir là... Il était en bout de table mais nous étions un nombre impair donc il n'avait personne en face. Il a peut-être un peu trop picolé, je me rappelle avoir haussé la voix à un moment pour qu'il laisse les autres parler, je ne sais plus trop, je n'étais moi-même pas spécialement à jeun.

Il m'a fait un peu la gueule pendant quelques jours puis notre copinage est revenu.

Mercredi, j'ai fait un billet au sujet du Front National, rebondissant sur un billet de Gauche de Combat mais ce n'est pas lui que j'avais spécialement dans le viseur mais Raffarin. Comme quoi...

Mais il est arrivé dans les commentaires et m'engueule, me traitant d'ivrogne (c'est à peu près la seule insulte qu'ils trouvent me concernant, ou des variantes, comme alcoolo, à part ceux qui me traitent de raciste). Je lui ai répondu sèchement parce qu'il le méritait bien.

Tu peux lire. C'est la stricte vérité.

Depuis, il se répand odieusement sur la toile pour me casser, sur ces blogs, dans twitter, mais aussi dans les commentaires des billets de mon propre, blog, ceux que je fais pour lui répondre.

Tiens ! Tu peux lire ici. Il dit, par exemple : "Tu organises des #KdB et rien n'en ressort à part (oui c'est vrai) picoler. Tu ne causes pas, tu fais ton coq tout fier de voir venir des blo-gueux comme moi." Ca veut dire quoi, faire le coq ? Que veut-il qu'il ressorte d'une soirée entre copains ? 

Revenons au commentaire où il m'a traité d'ivrogne. Relis-le. C'est évidemment lui qui était plein. Ce n'est pas grave. J'insulte les gens quand je suis bourré, je présente mes excuses le lendemain.

Mais je n'insulte pas les copains, moi. J'attends qu'on ne soit plus copain et je ne déclenche jamais les hostilités.

Tu vois, Agnès, n'écoute jamais les gens qui disent qu'ils ont été potes avec moi et qu'on est fâchés par ma faute. Je ne déclenche jamais les hostilités. La vérité, c'est qu'Ervé c'est fâché avec moi quand il s'est rendu compte que l'on n'était pas d'accord en politique.

C'est de l'endogamie...

Quant à la gauche viscérale... Parlons-en deux minutes. Tu te rappelles la fois où on avait passé la soirée au bistro et qu'Olympe s'était fait piquer son sac à main. Comme elle habite loin, je lui ai prêté 200 euros (parce que je les avais par hasard sur moi... Un copain m'avait remboursé une partie des 2000 euros que je lui avais prêtés pour le sortir de la merde). Le lendemain, tu avais fait un billet sur ton blog et tu y avais expliqué que les copains avaient fait une collecte par solidarité de gauche. J'étais plié de rire en le lisant. J'étais le seul à avoir fait quelque chose... La gauche viscérale, heu...

Amitié,

Nicolas