mercredi 15 juillet 2015

Discriminations de comptoir sélect

"Le très élitiste Garrick Club a organisé un vote concernant un changement de ses statuts qui aurait permis l’adhésion des femmes. Le seuil des deux tiers n’ayant pas été atteint, le projet a été recalé." C'est ce que nous dit Courrier International et rien ne nous étonne de la part des Anglais.

Lecteur de Blake et Mortimer et d'autres trucs, nous ne sommes pas choqué ni même surpris par cette information qui est pourtant une ignoble discrimination qui devrait faire hurler des féministes (vous savez, ces braves dames qui aiment à se retrouver entre elles !).

Que ferions nous si cela arrivait en France ? Serions nous choqués ? N'y a-t-il pas des soirées exclusivement masculines (ou féminines, hein !) ? Pourquoi empêcherions nous des hommes de trouver des lieux pour se réunir entre eux ?

Quand vous aurez répondu à ces quelques questions, étendez les questions à toutes autres formes de discriminations sans avoir peur de franchir des barrières que la morale pourrait réprouver s'il n'était pas 18h, l'heure de partir du bureau quand les chefs sont en vacances.

Nous aurions un club réservé aux hommes blancs, nous trouverions cela évidemment scandaleux mais, il y a pas très loin de chez moi un bistro tenu par des Portugais. Ah ! Il n'est pas réservé aux Portugais mais les clients font tellement comprendre qu'on n'est pas des leurs qu'on ne peut pas rester. Cela nous casse les burnes quand les autres bistros sont fermés mais cela ne nous choque pas non plus. Pourquoi une minorité plus ou moins visible aurait-elle certains droits ?

Quelle est la limite à ce que devient tolérable une quelconque discrimination ? D'ailleurs, trouve-t-on beaucoup de bistros, en banlieue, où les femmes qui fréquentent les comptoirs ne sont pas considérées comme des pochetronne ?

2 commentaires:

  1. trouve-t-on beaucoup de bistros, en banlieue, où les femmes qui fréquentent les comptoirs ne sont pas considérées comme des pochetronnes ?

    Je ne connais pas beaucoup (pas du tout, d'ailleurs) les bistros de banlieue, mais dans les bistros de province, on ne voit pas de femmes au comptoir. Ou alors, c'est une femme qui voulait utiliser les toilettes, et qui a commandé vite fait un petit café sur le zinc histoire de commander quelque chose pour ne pas utiliser les toilettes en mode furtif.

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    1. On est d'accord ! Toutes les femmes qui fréquentent les bistros sont des pochetronne. alors que les hommes qui ne vont pas au bistro sont des couilles-molles.

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