vendredi 21 février 2014

Comparons les antisémites, les pédophiles et les mangeurs de cacahuètes avant d'aller au bistro

Il y a deux ou trois jours, j'ai ronchonné dans Facebook parce que j'avais des "amis" qui avaient "liké" la page de Dieudonné. 

On m'a répondu qu'ils aimaient le l'humoriste et pas le présumé antisémite. 

Une personne m'a dit : j'aimais bien Michael Jackson, ce n'est pas pour ça que je soutenais le présumé pédophile. 

Depuis, je suis perplexe. 

Comment peut-on mettre la pédophilie et l'antisémitisme sur le même plan ? 

En préparant ce billet, je me faisais deux réflexions qui étaient de grosses conneries. 

La première : le pédophilie est un malade mental qui mérite d'être puni et d'être mis en état d'arrêter de nuire. L'antisémite est un con qui mérite des baffes. Finalement c'est aussi un malade mentale. 

Ma tolérance est grande...

La deuxième et la pire : je me disais que c'était pire d'être pédophile qu'antisémites puis que dans le premier cas on fait du mal à des enfants et dans l'autre on se contente de ne pas aimer des gens. Quand on sait les ravages de l'antisémitisme... Honte sur moi.

Comment peut-on comparer deux horreurs ?

Ça me rappelle le blogueur réac qui comparait, hier, les ravages d'Hitler à ceux de Staline. Quel con !  

Comme s'il voulait justifier le nazisme. Bravo. 

Et en plus le type dans le métro à côté de moi mange des cacahuètes. Ça pue. C'est largement pire. 

4 commentaires:

  1. Vous confondez comparaison et assimilation. Que votre correspondant ait (assez judicieusement à mon sens) mis en regard ces deux situations ne signifie nullement qu'il assimile la pédophilie de l'un à l'antisémitisme de l'autre.

    En fait, la seule chose sérieuse qu'on pourrait lui reprocher, ce serait d'aimer Michael Jackson et de n'en avoir pas honte.

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    1. Je ne confonds pas. Je suis perplexe. Il ne me serait jamais venu à l'idée de mettre le choléra en regard de la peste.

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    2. D'une part, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas comparer le choléra et la peste. D'autre part, ce n'est pas ce que faisait votre correspondant : il notait les similarités d'attitudes de deux personnes, l'une face à la peste, l'autre au choléra.

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    3. Je dis que ce ne me serait jamais venu à l'idée.

      Bon, je vous laisse, j'ai rendez vous à la Comète avec Julien Dray mais c'est un secret.

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