lundi 10 décembre 2012

Affaire DSK : on cherche toujours la justice

Le dénouement de l'affaire DSK me sidère. La justice américaine me sidère, aussi. Le gars est blanchi au pénal et est puni au civil pour 6 millions, comme si DSK avouait ou laissait tomber parce qu'il risquerait de perdre plus, ne serait-ce qu'en payant ses avocats.

Deux hypothèses :

- soit il est innocent et tout ça est lamentable. C'est la fille qui devrait payer pour avoir ruiné une carrière.

- soit il est coupable et mériterait d'aller en prison ou de payer une très forte amende (encore que je ne vois pas pourquoi quelqu'un ayant de l'oseille échapperait à la prison, s'il est coupable).

En aucun cas, la dame ne mérite de toucher ce pognon. Encore deux hypothèses :

- soit elle ment, elle a "manipulé",... C'est elle qui mériterait des baffes.

- soit elle a raison. Elle ne mérite pour autant pas de pognon ! Personne ne mérite du pognon pour s'être fait violer. On ne peut pas réparer un viol et six millions n'y peuvent rien. Si elle a raison, tout ce qu'elle mérite est de voir la gars puni au pénal.

Un copain au comptoir me disait à l'instant pour rigoler : à ce tarif là, je veux bien monter un truc pour faire croire que Liliane Bettencourt m'a violé. Ce à quoi je lui ai répondu que Mme Bettencourt serait peut-être prête à donner 6 millions pour se faire violer. L'humour doit dominer sinon on va tous crever.

On aura beau retourner cette histoire dans tous les sens, la conclusion reste la même : on reste sur notre faim. La justice n'est pas passée.

La cause des femmes n'est pas défendue. La présomption d'innocence non plus. Personne n'a gagné sauf la dame. Si elle n'a pas été violée.

C'est le bordel.

10 commentaires:

  1. C'est la justice américaine, on ne fonctionne pas pareil. Eux, ils font payer plutôt que de condamner...

    RépondreSupprimer
  2. Je trouve ça choquant moi aussi. Et il y a un aspect qui n'est pas soulevé ici : si l'accusé ne dispose pas d'une fortune, comment fait-il pour un règlement à l'amiable ? Et que fait l'accusatrice dans ce cas ?

    C'est une justice à la tête du client, ou plutôt à son porte-monnaie.

    Comme le dit le titre : on cherche encore la justice. Son bandeau l'empêche de voir ses propres défauts.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si l'accusé n'avait pas d'oseille, il n'aurait pas été accusé. Tu as raison. C'est une justice à la tête du client.

      Supprimer
  3. C'est le même coup qui est arrivé à Michael Jackson : quelques heures après sa mort, un jeune homme effondré a fait un communiqué, disant que son père l'avait contraint à accuser M.Jackson et qu'il avait dans l'idée, venant d'atteindre sa majorité,d'aller lui demander pardon,chose qui, brutalement, n'était plus possible.Il a renouvelé ce communiqué quelques temps plus tard,manifestement très affligé. Le père en question qui allait faire l'objet de poursuites,s'est suicidé peu après.
    Ces faits ont été rendus possible à cause du fonctionnement judiciaire que nous voyons à l'oeuvre dans l'affaire de DSK : si MJ, accusé une première fois, n'avait pas payé, il ne serait venu à personne l'idée de l'accuser à nouveau, pour faire de l'argent.

    RépondreSupprimer
  4. Exactement. Et l'accord ne prouve strictement rien, ni sa culpabilité ni son innocence comme certains le laissent entendre.

    RépondreSupprimer
  5. allons allons
    dsk est trop entré dans la femme africaine, ça se paye , ça , mes garçûs !

    RépondreSupprimer
  6. Madame ou monsieur, vous ne seriez pas naïf ? Les Usa n'ont qu'un Dieu, le dollar !

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires s'active automatiquement deux jours après la publication des billets (pour me permettre de tout suivre). N'hésitez pas à commenter pour autant !