samedi 6 août 2011

AAA ah ah ah !

« Pour la première fois de leur histoire, les Etats-Unis n'ont plus leur «AAA», la note maximale. L’agence d'évaluation financière Standard and Poor's (S&P) a en effet décidé cette nuit de dégrader la note attribuée à la dette publique du pays, citant les «risques politiques» face aux enjeux du déficit budgétaire. » On est bien ! Enfin, surtout eux…



Le tout à cause de la droite américaine qui repousse les projets du Président. Ce n'est pas chez nous que ça arriverait.


Pourtant, chez nous, comme chez eux, il est temps de boucher les trous : il n'y a qu'une seule solution... Prendre la pognon où il est...

11 commentaires:

  1. C'est ce qui s'appelle "Moraliser le capitalisme"...
    Tiens, ça me fait penser à quelqu'un (Qui?)
    Envie de lui dire: AAA Ah ah ah !!!

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  2. Prendre le pognon où il est... oui c'est pourtant logique, mais je crois qu'on va finir par nous vendre aux Chinois, aux Arabes, c'est eux nos futurs créanciers...

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  3. @Stef : c'est déjà fait, les pétroliers du Golfe et les Chinois sont les créanciers des occidentaux. On lit ça à longueur d'articles sur le sujet de la dette américaine... et autres.

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  4. (Presque) tout ce que j'entends aux infos me donnent vaguement la nausée. J'aime pas l'andouillette. Ni la règle plaqué or. ...

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  5. Pour les Etats-Unis, comme pour la Grèce et les autres pays, il y a lieu de s'interroger sur la pertinence de ces agences de notations privés qui peuvent s'attaquer aux Etats comme à toute entreprise.

    Il n'est pas question de dire que les dettes des pays ne posent pas problème.

    Mais comment faire autant confiance à des agences qui n'ont rien vu venir et dont certaines se sont même montrées relativement laxistes à des moments où tout était encore faisable !

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  6. Laurent,

    Andouille toi même !

    Dominique,

    Je crois que c'est une vaste fumisterie pour négocier la politique fiscale US. Un chantage à Obama, quoi..

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  7. Ici un lien vers un article déjà ancien mais que sa justesse prémonitoire m'invite à relire.
    De même,il est intéressant de reporter son regard vers le faisceau de causes du chaos économique argentin,puisqu'une triste actualité nous la rend présente.

    http://www.ifri.org/files/politique_etrangere/599_610Artus.pdf

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  8. "Prendre la pognon où il est..."
    Mais ou? Y'en a juste pas. Nada, zero rien.
    Meme si tu prends les fortunes des 150 plus grandes fortunes de France, ca ne correspond meme pas a 10% de la dette francaise.
    Qu'est-ce que tu veux faire ensuite pour les 90% qui reste? Mettre la tete des patrons au bout d'une pique?

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