mercredi 31 août 2011

Le troll réactionnaire est-il toujours un con ?

Je sais. Mon titre est une évidence. Néanmoins, alors que j’allais répondre à quelques abrutis chez l’Amiral, blogueur réactionnaire mais sympathique, un peu comme Didier Goux. D’ailleurs, quand ils me tombent sur le poil, c’est que j’ai vraiment dit une connerie. Ou qu’ils aiment bien un billet que j’ai, comme l’Amiral dans son billet du jour, que vous pouvez lire, il n’y égorge aucun étranger, aujourd’hui. Lisez aussi les commentaires pour évaluer le niveau de la misère humaine.

Bon courage.

Mais ils nous donnent la raison d’observer leur sombre bêtise.

D’une part, ils se permettent de donner un avis péremptoire sur ce que le blogueur doit penser de ses propres textes alors qu’ils ne sont pas blogueurs.

D’autre part, ils avouent qu’ils passent leur temps à lire des blogs de gauche parce qu’ils n’aiment pas ça. Messieurs, dames, je vais me confesser : je ne passe pas une minute de mes loisirs à lire des textes que je n’aime pas. Je sais, je suis un petit joueur.

Surtout, ils montrent leur bêtise en n’arrivant pas à comprendre qu’ils n’ont rien compris aux rapports humains, à la sociologie et tout ça…

Je vais leur expliquer : je suis de gauche. Molle, certes, mais de gauche. Ils sont de droite, dure, probablement, mais bête, surtout, la plus bête du monde.

De fait, sur la plupart des sujets politiques, nous ne pouvons pas tomber d’accord. Un peu comme dans le temps où j’avais des trolls libéraux : ils essayaient de me faire comprendre qu’il fallait travailler plus et que les 35 heures étaient une connerie. Je n’étais évidemment pas d’accord et ils partaient fâchés, me traitant de tous les noms, quand ils n’arrivaient pas à me convaincre.

Les réactionnaires sont de la même graine : quand il y a un débat, il faut absolument qu’ils arrivent à convaincre l’autre, à le faire tomber, lui faire admettre qu’il a tort. Sans même penser que l’autre a exactement la même position : c’est toujours l’autre qui a tort. Amen.

Du coup, ils se fâchent et trépignent. Il y en a même un qui dit, dans les commentaires de l’Amiral : « Ce qui me frappe le plus, c’est que c’est chez les blogueurs soit disant « de gauche » que l’on trouve le plus d’intolérance, de censure et d’inaptitude au débat ou à la contradiction argumenté… »

Cet imbécile, il y a peu d’autres mots plus aimables, ne comprend donc pas que je ne juge pas sa contradiction argumentée, pas plus qu’il ne juge la mienne argumentée. Je considère mon argumentation parfaitement censée et la sienne complètement crétine. C’est la base d’un débat entre personne qui ne sont d’accord sur rien à la base.

Donc le débat ne sert à rien et est une perte de temps. C’est incroyable le nombre de nos concitoyens qui s’imaginent qu’un débat est là pour faire changer d’avis les participants…

On me reproche (dans ces commentaires et ailleurs) d’en venir facilement à l’insulte : oui. Je reconnais, je revendique, j’en suis fier. Quand le type passe trop de temps à argumenter, c’est qu’il ne comprend pas qu’on ne sera pas d’accord, il soigne de plus en plus ses commentaires, souvent, ce qui les rend de plus en plus pénible.

Le type qui tient les propos ci-dessus est un type a qui j’ai demandé de partir de chez moi il y a déjà quelques jours, car ses propos ne m’intéressent pas. Un autre intervenant, chez l’Amiral, a aussi été dégagé à coup de pied dans le cul, l’illustre Jacques Etienne. Ce sont deux andouilles bouffies d’orgueil qui s’imaginent m’apporter une « contradiction positive » alors qu’ils me font chier.

Imaginez un comptoir de bistro avec deux types de l’autre bord politique que vous qui tiennent une conversation politique. Mettez un gros noir et un gros frisé. Vous entendez ce qu’ils disent et vous n’êtes pas d’accord.

Vous intervenez ?

Non.

Non, parce que ça serait grossier et non parce que vous savez que vous perdriez du temps.

Ah ? Si ! Vous intervenez. C’est que vous êtes grossier et con.

Que vous répond le gros frisé : « je ne t’ai pas causé, connard, alors tu nous laisses discuter entre nous et tu vas te faire foutre. »

J’ai insulté. Mais c’est vous qui avez été grossier. Evidemment, je n’insulte pas tout de suite, dans la vraie vie. Ni d’ailleurs dans les commentaires. Mais si le type de comptoir se comporte comme un vulgaire troll au bout de quelques minutes, je vire. Parce que j’ai envie de causer avec mon copain gros noir.

Ou avec le patron de bistro (tous les patrons, ou presque, sont de droite), mon copain Jacques (gaulliste) ou mon copain Marcel (frontiste).

Le même abruti, ci-dessus, crie à la censure.

Heu…

Imaginiez que vous soyez importuné par un crétin, au comptoir (que vous soyez patron ou client), vous trouveriez normal que le patron (donc peut-être vous), le vire. Vous n’allez pas crier à la censure, vous allez remercier le patron.

Le client, fâché, essaiera de revenir. Le patron le vire à nouveau, il ne peut pas fermer sa porte à clé, pour les autres clients. Et il revient.

Le troll réactionnaire est exactement comme un brailleur alcoolique. Et comme lui, il se prend pour plus intelligent que tout le monde mais n’a strictement rien entre les oreilles.

Il n’a surtout aucune éducation, puisqu’il n’arrive même pas à comprendre qu’il n’est pas le bienvenu.

55 commentaires:

  1. Jacques Etienne31 août 2011 à 14:25

    "Cet imbécile, il y a peu d’autres mots plus aimables, ne comprend donc pas que je ne juge pas sa contradiction argumentée, pas plus qu’il ne juge la mienne argumentée. Je considère mon argumentation parfaitement censée et la sienne complètement crétine. C’est la base d’un débat entre personne qui ne sont d’accord sur rien à la base.

    Donc le débat ne sert à rien et est une perte de temps. C’est incroyable le nombre de nos concitoyens qui s’imaginent qu’un débat est là pour faire changer d’avis les participants…"

    Si je vous suis bien, le débat démocratique entre gens d'opinions divergentes est impossible. Goebbels sortait son révolver quand il entendait le mot culture. Vous sortez votre "connard" quand vous sentez poindre l'ironie.

    Mais je ne vous en veux pas. En fait, vous me rendez service. Ce faisant vous pratiquez ce que Romain Gary appelait "l'assistance à personne en préjugé".

    J'ai lu votre texticule et je sais le sort qui m'attend : taxé d'impolitesse je serai. A cela je répondrai trois choses: ce n'est pas moi qui ai mis un lien vers ici chez l'Amiral; vous me faites l'honneur de me citer dans ce billet; enfin, ET SURTOUT, si je suis impoli c'est que je n'ai pas eu la chance d'être remis sur le droit chemin par ces maîtres de la bienséance que sont les patrons de bistro, et pour cause : je ne mets pas les pieds dans ce genre d'endroits.

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  2. Du reste, Nicolas, ce délire sur la censure de gauche est absolument faux, ou en tout cas, c'est une affirmation tronquée.

    Il y a des sites de la réacosphère où il est nécessaire d'être inscrit, d'autres où le moindre commentaire contraire suffit à se manger en plein blaze des torrents d'insulte venus d'une demi-douzaine de commentateurs différents. A ce train là, je pourrais tout à fait affirmer que si la censure est de gauche (on est d'accord pour dire que le blog est un espace personnel et que la suppression d'un commentaire n'est en rien une censure), le lynchage joyeux est de droite.

    Mais bon, cela on le savait. Puisqu'ils tiennent tant à nous faire cette réputation de stalinien : qu'à cela ne tienne, à la prochaine alternance, nous proposerons leur déportation au goulag. Mais avec le sourire, des ballons multicolores et un concert d'afrobeat pour fêter leur départ. La déportation oui, mais festive et citoyenne. On ne voudrait pas les décevoir.

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  3. "Si je vous suis bien, le débat démocratique entre gens d'opinions divergentes est impossible."

    Jacques, ce fameux débat : est-il réellement possible sur tous les sites réacs ? Pensez-vous qu'un type de gauche puisse intervenir sereinement chez fdesouche ? Puisse discuter calmement avec un mec comme georges ? Ou sur le site d'un hoplite par exemple, avec les pakounta et consorts ?

    Non, et vous le savez bien. Vous êtes de mauvaise foi : voilà tout.

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  4. Cela dit, si ça consiste à discuter de la taille du krâââhn des noirs ou se demander s'ils ont bien ou non le sens du rythme, il est sans doute préférable de rester chez soi à discuter "échec" avec son chat.

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  5. Jacques,

    Le débat démocratique est utile, pas les dialogues de sourds tels que vous et vos acolytes pratiquez...

    Pour le reste, un type qui se vante de ne jamais aller au bistro ne peut pas être sympathique, définitivement.

    Dorham,

    Oui, tous ces propos sur la censure sont complètement cons. De reste, je ne vois pas ce qu'il pourrait y avoir de mal (donc à considérer comme de la censure) à supprimer des propos insultants.

    Les types qui crient à la censure, de toute manière, sont des abrutis qui s'imaginent que leurs propos sont si importants qu'ils ne doivent pas être effacer. Des trous du cul.

    Enfin, quand un patron de bistro efface un graffiti dans ses chiottes, personne ne crie à la censure.

    Vive la déportation festive et citoyenne !

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  6. Jacques Etienne31 août 2011 à 14:47

    Il y a une légère différence, cher Dorham, entre qui se réclame de la démocratie et de l'ouverture aux autres, et qui ne le fait pas. Ce qui est gênant, c'est l'hypocrite prétention au dialogue qu'affichent volontiers les gens de gauche.

    J'admets que Georges (avec qui j'entretiens les rapports cordiaux que vous savez) ou Pakounta (dont le racisme virulent m'incommode) ne sont guère plus tolérants que CSP.

    Toutefois, voir Nicolas (qui se déclare de gauche "molle") recourir à l'invective à la moindre intrusion du premier contradicteur venu me gêne et me rend sceptique quant à l'esprit démocratique de la gauche, fût-elle molle.

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  7. Jacques,

    Je n'ai pas recours à l'invective à la moindre intrusion, je l'ai uniquement lorsque le type aurait du comprendre (parce que je lui ai dit poliment ou parce que c'est naturel) que ça a assez duré.

    Mais tu penses que tout ce que tu fais est "le bien", donc tu ne te poses pas de question.

    Si je réponds, par exemple, à une boutade à un commentaire, c'est que je n'ai pas envie de discuter et tu n'arrives pas à comprendre parce que tu ne sais pas discuter : tu veux absolument que le mec en face te dise que tu as raison.

    Moi, par exemple, j'ai toujours raison dans mes blogs (le "dicton" : "le chef a toujours raison") mais chez les autres, je sais fermer ma gueule ou avoir une formulation humble pour m'excuser d'insister...

    Par exemple (encore), chez Didier Goux, où je ne suis pas souvent d'accord avec lui dès qu'il fait un billet politique, je lance une grosse vanne et je me casse. Il fait d'ailleurs souvent pareil chez moi. Il sait ne pas importuner.

    Tu vois, les trois gugusses dont je parle, Skandal, Grandpas et toi, semblent avoir le même point commun : ne pas avoir de blog (ce qui n'est pas grave, "au contraire") et vous n'avez aucune idée de ce qu'est réellement un blog...

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  8. J'en conviens, même si Nicolas n'a jamais caché son aversion pour les débats qui n'en finissent plus. On ne peut donc le taxer de cette hypocrisie là. Il a toujours dit qu'il faisait ses billets non pour en débattre mais seulement pour le plaisir de donner un avis, qui en vaut d'autres et que d'autres valent puisqu'un avis ne devrait pas avoir davantage de prétention que d'en être un. (ce n'est pas la phrase la plus claire de la création, ça)

    Dans l'absolu, je suis d'accord avec vous pour cette gauche prétendument solidaire qui crache sur tout ce qui bouge, y compris à l'intérieur de son propre camp.

    Nous pouvons du reste appliquer cette logique à des gens qui ne font pas mystère de ne pas être férus de démocratie ; les réacs donc ! Car c'est précisément chez eux que l'on lutte le plus pour la plus totale liberté d'expression. Une liberté d'expression qui ne serait bien entendu valable que pour la diffusion de leur idéologie.

    Un exemple : ils regretteront qu'on les taxe de fascisme à la moindre mise en cause de la politique d'immigration alors qu'un Marchenoir ne se gênera pas pour affirmer que tout socialiste est à la fois une ordure, un stalinien, une crevure et une graine d'assassin.

    Difficile d'être en accord avec soi-même.

    De fait, je ne connais qu'un seul blog où en effet la liberté d'expression est à peu près totale, c'est le blog de Didier. Je dis cela en dépit de tout ce qui nous sépare.

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  9. Ce qui m'irrite le plus, peut-être, c'est que des gens comme Jacques Etienne, qui ont visiblement des choses intéressantes à dire (même si je ne suis pas d'accord avec elles), vient le pondre chez moi, cassant une ambiance "bon enfant" que j'entretiens alors qu'ils pourraient ouvrir leur propre blog.

    C'est trop facile de se dire partisan d'un débat démocratique, ouvert, alors qu'on se met à l'abri de toute baffe en refusant d'y participer en affichant une position claire, visible par tous.

    Tiens ! Marchenoir, pareil ! Il n'a pas de blog. Parfois Didier publie un billet de sa part. Il est l'abri de tout.

    Moi, j'ai mes quatre blogs, avec en moyenne trois vrais billet par jour (plus des billets courts). Je m'expose (sans compter que, contrairement à Dorham, je fais tout pour ce que mes blogs soient connus).

    Le deuxième truc qui m'irrite est que ces espèces de contradicteurs en peau de lapin (qui n'admettent jamais leur défaite - qui est quasisystématique pour différentes raisons, pas uniquement le fond - et ne font que provoquer les tauliers) ne comprennent pas que le blogage est un loisir.

    Je n'ai donc AUCUNE RAISON de tolérer les emmerdeurs et les clowns parfaitement poli avec des jolies phrases qui vous prennent de haut pour vous expliquer que vous racontez n'importe quoi.

    Le commentaire est souvent parfaitement bien tourné (ce que je serai incapable de faire, je préfère insulter) ; ils ont l'impression d'être courtois mais sont en fait totalement injurieux (donc plus insultant que moi avec mes simples connards). En fait, je ne sais pas être un faux cul.

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  10. Ben dis donc !

    Toi aussi, tu as été victime de l'invasion d'une horde de réacs venue d'un vaisseau amiral commandé par Lord Woland ?

    Je n'en suis pas revenu !

    Cela dit, aucun n'a daigné m'aborder comme chez toi : tu m'en vois déçu, Nicolas, mes canons étaient pourtant prêts, les mèches allumées.

    Bof, je n'étais probablement que du menu fretin pour eux ! ;-)

    Petit aparté pour dire à Dorham qu'il ne m'est jamais arrivé de censurer un commentaire, et pourtant, depuis 2008 au Village des NRV où on en recevait parfois des centaines par jour, il y avait matière à en prendre plein la tronche, ce dont personne ne se privait.

    Si j'enlevais mon ridicule costume de canari (dixit Woland), on distinguerait sur mon corps décharné, de nombreuses cicatrices... -DDD

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  11. Cuicui,

    Je crois qu'ils viennent plutôt de chez de Didier, tous ces cons péremptoires...

    Pour la censure, chacun fait comme il veut, mais je vois mes blogs comme un salon où on papote : je vire les casse burnes.

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  12. Tout lu!
    à part un ou deux dingues qui menacent de te cogner dessus ou de te traîner devant les tribunaux si tu les diffames juste un tout petit peu, j'ai rencontré moins de violence verbale et d'exclusion manu militari chez les réacs même très réacs que chez les "plus tolérant à l'Autre que moi tu meurs". Ou alors, c'est peut-être que je pense à priori (et que cet à-priori me trompe) que les gendegauche devraient être plus généreux, plus tolérants, plus liberté égalité fraternité que les gensdedroite, ce qui n'est pas du tout flagrant sur les blogs, c'est le moins que l'on puisse dire.
    L'insulte, bah... Avec vous, il faut passer outre et s'accrocher pour découvrir le charmant garçon sous l'abominable et grossier homme des blogs...

    "La déportation oui, mais festive et citoyenne." (Dorham)

    Ha ha ha, excellent !

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  13. Allons bon ! Voilà la mère tape dur.

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  14. Et arrêtez de mettre un accent sur le a de a priori, bordel. C'est une location latine. Comme reac, vous manquez encore de formation.

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  15. Tiens, c'est pourtant vrai, pour a priori...

    (on reconnait les anciens enfants de chœur, sans le latin, sans le latin, la messe nous emmerde...)

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  16. Petit 1 : n'insultez pas mes parents, ils m'ont toujours interdit d'aller à la messe. Mais vous savez ce que c'est, des andouilles meurent et les belles mères Veulent "les enterrer à l'église"

    Petit 2 : ben oui, c'est vrai. Le pire est pourtant "à posteriori".

    Z'avez vu ? Je suis bien comme reac, aussi, non ?

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  17. Faudrait pas quand même que les fafs débarquent au Kdb, cette bande de trolls aiment bien casser du gaucho, il faudrait que l'on soit plus ésotérique pour qu'ils ne comprennent pas, cette bande d'abrutis.

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  18. En même temps quand tu es au bar tu n'es sans doute pas toujours d'accord avec tes copains non plus. L’intérêt du web 2.0 c'est bien l’échange, qu'il soit constructif ou pas. Tu laisses tes commentaires ouverts pour ça non? Tu fais le maximum pour que les gens te lisent, y'a forcement des trolls dedans, gueuler contre ça c'est pisser contre le vent.

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  19. Donc en fait, Nicolas, vous aimeriez que chacun tienne son propre blog, avec ses propres conneries dedans, avec ses propres laudateurs dans les commentaires, et surtout n'aille jamais voir ailleurs ?

    Et au final, ça sert à quoi ? A se conforter dans l'idée que ce qu'on dit est parfait et que tout le monde pense comme nous puisque tous nos lecteurs nous disent qu'on est génial ?

    A continuer à croire que les autres sont des crétins qui vivent entre eux, qui parlent entre eux, qui s'entre-congratulent, qui s'entretiennent dans leurs absurdités, qui pratiquent joyeusement l'inceste idéologique à tour de neurone ?

    En gros, vous prônez un égoïsme complet, total et assumé ? Un communautarisme numérique ? Une ghettoïsation webbienne ? Un repli de chacun derrière ses frontières naturelles et imperméables ?


    Je ne faisais que passer, je retourne sur mon blog redire à mes lecteurs exactement ce qu'ils veulent entendre, pour qu'ils puissent me dire exactement ce que je veux entendre : que je suis le plus grand, le plus beau, le plus fort. Ce en quoi ils auront raison, évidemment.

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  20. Fikmonskov,

    Vous êtes taré et con. Je veux juste avoir un blog où les gens se sentent bien. Je vire donc les crétins.

    Vous prenez les blogs pour une vitrine politique ce qui est profondément débile : ils ne sont pas lus.

    C'est juste un espace de loisir. Un coin de détente, ...

    Mais vous avez un égo démesuré et pensez que ce que vous écrivez est important. Je vais vous décevoir : il n'en est rien, vous n'êtes qu'un trou du cul comme les 370000 autres blogueurs, dont moi.

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  21. Fikmonskov,

    En gros, vous n'avez rien compris !

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  22. Nicolas : "Je n'ai pas recours à l'invective à la moindre intrusion, je l'ai uniquement lorsque le type aurait du comprendre (parce que je lui ai dit poliment ou parce que c'est naturel) que ça a assez duré."

    Je poste un commentaire poli, à la fin duquel je dis que je m'en vais, et je suis "taré et con".

    Cherchez l'erreur.

    Adieu, monsieur.

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  23. Fikmachin,

    Ton commentaire n'est pas poli, vous m'y traitez explicitement d'autiste neuneu...

    Vous faites parti ce ces connards qui s'imaginent que maitriser la langue sans dire de gros mots permet de tout dire.

    Votre premier commentaire ici est particulièrement grossier. Mais comme vous ne savez pas lire (vous ne savez que regarder des mots), vous n'êtes même pas capable de comprendre ce que vous avez écrit.

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  24. Norby,

    Je ne suis pas toujours d'accord avec mes copains... mais ce sont mes copains.

    Mes commentaires sont ouverts à tous. Y compris à moi pour insulter les gens... Quand je prends l'apéro dans mon jardin, tout le monde peut rentrer. Je peux même payer des Ricard à des gens que je ne connais pas s'ils sont sympathiques...

    Disp,

    C'est pour ça qu'on t'a dans la bande, comme tu es nulle part.

    Dorham,

    Je confirme : il n'a rien compris.

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  25. L'insulte nourrit le troll, c'est même ce qu'il prefere ;-)

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  26. Si je peux me permettre d'ajouter mon grain de sel : "Vous prenez les blogs pour une vitrine politique ce qui est profondément débile : ils ne sont pas lus."
    Si. C'est étonnant je sais, mais les blogs sont lus, par un nombre restreint de personnes, certes, mais dans un paradigme démocratique chaque personne compte.

    Votre deuxième erreur est de croire que le débat est fait pour convaincre l'autre. Ou pire, pour convaincre un public. Je ne vous cache pas que c'est souvent la tournure que prend le débat, mais justement à cause de gens comme vous qui ont l'idée étroite.
    Un débat devrait être une tentative raisonnée pour concilier deux thèse opposées, pour rechercher un juste milieu, une vérité, et surtout pour tester ses propres idées, révéler les failles dans notre pensée qu'on aurait jamais pu trouver seul.

    Peu importe qui a raison. Si la pensée des deux participants a évolué, même si ils restent en parfait désaccord, le débat a rempli sa fonction.

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  27. "Un débat devrait être une tentative raisonnée pour concilier deux thèse opposées, pour rechercher un juste milieu, une vérité, et surtout pour tester ses propres idées, révéler les failles dans notre pensée qu'on aurait jamais pu trouver seul."

    Vous confondez débat et dialogue. Une erreur fondamentale et récurrente. or, le dialogue sur internet est impossible. Les mails existent en revanche.

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  28. Norby,

    Ca le lasse, à la longue... Il fait le fier mais la réaction est toujours la même : le troll fini déçu de ne pas avoir "l'attention affectueuse du taulier".

    Rainer Maria,

    Je ne veux pas être grossier mais j'ai peur de l'être : en cinq ans de blogage, je connais parfaitement la structure de mon lectorat. Ce sont des gens très politisés qui ne seront jamais convaincus, s'ils ne le sont pas déjà à l'avance...

    "Votre deuxième erreur est de croire que le débat est fait pour convaincre l'autre."

    Je n'ai pas dit ça... J'ai dit que le débatteur tente toujours de convaincre l'autre (moi compris) et en cela c'est une perte de temps. Je n'ai pas dit que la confrontation d'idée est inutile.

    Mais je préfère la discussion au débat.

    En outre, le gugusse qui vient commenter sur un blog s'imagine toujours que le taulier a envie de discuter avec lui ce qui n'est pas nécessairement le cas. Ce n'est d'ailleurs jamais le cas quand le type n'est pas parfaitement aimable.

    Par exemple, présentement, je fais exception à la règle : vous signalez explicitement que je fais deux erreurs en me contredisant. Je ne vois pas pourquoi je perdrais du temps à discuter avec quelqu'un qui n'est pas spécialement polie avec moi.

    Vous auriez pu commenter : "Bon billet mais je ne suis pas vraiment d'accord. Par exemple, êtes vous sur que les blogs ne sont pas lus ?"

    En outre, vous auriez pu tourner sept fois votre langue dans votre bouche puisqu'en tant que taulier de quatre blogs depuis cinq ans, je connais vraisemblablement mieux les blogs que vous et vous commencez votre commentaire en me traitant d'ignare (ben oui, le "C'est étonnant je sais"). D'une part comme le précédent commentateur que j'ai envoyé chier, j'aurais pu le faire avec vous. D'autre part, avec vos remarques péremptoire, vous êtes persuadée que vous allez me donner envie de discuter avec vous.

    Ce qui est totalement crétin. J'ai mieux à faire.

    Cela dit, je reste poli uniquement pour l'intérêt de la démonstration...

    Toujours est-il que le "C'est étonnant je sais" (et le reste) est bien plus insultant que tout gros mot que je pourrais utiliser.

    D'ailleurs, si vous n'êtes pas d'accord avec moi, qu'est-ce qui peut vous pousser à commenter à part un égo surdimensionné et le plaisir de perdre votre temps puisque votre commentaire ne sera lu que par moi (et par Dorham, mais lui, c'est du vice).

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  29. Tiens ! J'vous avais dit que Dorham allait vous lire...

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  30. Rainer Maria : "Un débat devrait être une tentative raisonnée pour concilier deux thèse opposées, pour rechercher un juste milieu, une vérité, et surtout pour tester ses propres idées, révéler les failles dans notre pensée qu'on aurait jamais pu trouver seul. "

    D'accord à 200%. Mais le mot "nuance" a semble-t-il été effacé des dictionnaires de certains.

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  31. Je ne suis pas vicieux mais Fikmonskov, je pense qu'en lisant un petit peu Platon (vous l'avez peut-être lu d'ailleurs), vous verrez qu'un débat ne peut être "raisonné". Et qu'un dialogue à 20 est difficile à tenir. Vous avez des boites mails pour dialoguer, bordel !

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  32. Je ne pense pas les confondre.

    Dialogue est un hypéronyme de débat, le débat est un type de dialogue public dans lequel les deux participants ont un point de vue opposée (d'où le fait qu'il soit de la même famille que combat).

    Un dialogue, dia logos, deux paroles, est beaucoup plus large, c'est un échange de paroles entre deux protagonistes. Un débat est un dialogue, un dialogue n'est pas forcément un débat. Si je parle avec ma concierge, c'est un dialogue, ça peut devenir un débat si elle m'affirme qu'il est bon de ne jamais fermer la porte de l'immeuble parce que ça aère.

    Mais si ce n'est qu'une question de mots, nous pouvons être d'accord en acceptant que j'appelle débat ce que vous appelez dialogue, et débat éristique, à savoir un débat dans lequel le but est de "gagner", d'avoir "l'air d'avoir raison face au public au dépend de la vérité et de la bonne foi", ce que vous appelez débat.

    Toutefois je ne vois pas pourquoi internet serait impropre au, pour prendre vos termes pour éviter la confusion, "dialogue". Il n'y a pas à mon sens d'espace interdisant le dialogue, il n'y a que des individus qui y sont imperméables.
    N'oublions pas qu'Internet n'est qu'un outil, il ne modifie pas tellement le comportement de celui qui l'utilise... Sinon qu'il donne des couilles à ceux qui n'en ont pas.
    Cela étant dit, je me rends compte que j'alourdis ce blog qui se veut léger, mais j'avoue que la fermeture d'esprit que j'ai cru trouver dans l'article principal m'a fait tiquer.

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  33. Dorham, l'avantage de dialoguer en public - et je maintiens que c'est possible, avec de la bonne volonté -, c'est que d'autres pourront tirer profit de la discussion, voire la relancer sur d'autres chemins, pas toujours vicinaux, et ainsi nuancer la nuance qui avait déjà été faite.

    Et à force, on finit par se rapprocher toujours un peu plus de la vérité. Ce qui est la seule raison d'être du débat. Ce qui pose problème dans une société où la vérité n'existe plus, soit dit en passant.

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  34. La forme est importante, vous faites erreur. Il est impossible de penser allongé par exemple.

    Les commentaires d'un blog sont toujours parasités par tout un tas de choses. Interventions hors sujet, multiplicité des intervenants, immédiateté, urgence des réponses mais décalage frustrant. On ne peut donc en rester qu'au débat : au mieux, des opinions plus ou moins longues ne pourront que se répondre sans jamais permettre d'atteindre une forme de sens. Un "logos".

    Essayez d'entretenir un dialogue dans un hall de gare ; je parie que vous n'y arriverez pas. Un blog est un hall de gare, un espace qui sans cesse vous divertit.

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  35. Nicolas,

    Je ne vous ai pas trouvé spécialement grossier. Simplement vous vous trompez en pensant que je voulais vous insulter par ce petit "c'est étonnant je sais". Ca m'étonne moi-même que les blogs, insignifiantes incontinences anales d'égos mal bouchés, soient lus. Et je suis moi même la preuve qu'ils le sont, et je ne suis pas "politisé". Vous pourriez avoir fait des blogs depuis que vous aviez des couches, je suis toujours là à vous lire, moi qui ne suis pas politisé.

    "Un dialogue à 20", c'est précisément, selon la terminologie que j'ai dit adopter plus haut, l'essence du débat.


    Et je ne voudrais pas vous déplaire trop, mais vous êtes déjà en train de discuter avec moi, à votre façon, même si vous avez mieux à faire.

    Aussi, j'ai compris que vous ne trouviez pas les gros mots plus insultants que les insultes polies. Je ne suis pas réticent moi-même à la grossièreté, seulement à la vulgarité.

    Et non, je n'aurais pas pu poster "bon billet" ! Je ne trouve pas que ce soit un bon billet ! Je n'ai pas posté "mauvais billet", ou encore "quelle grosse merde", non plus ! Je discute, simplement, de vos idées.

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  36. Fik,

    T'avais pas dit "adieu" ?

    Messieurs, Dames,

    Je ne sais pas si vous vous rendez compte que vous êtes en train de débattre sur ce qu'est un débat.

    Il n'empêche qu'il serait temps de revenir dans la vraie vie. Il y a trois personnes qui interviennent ici avec un pseudo (ou une vraie identité, c'est pareil, ça reste numérique) dont une seule que je connaisse, Dorham, et envers qui je sais "en quoi" je peux lui faire confiance.

    Surtout, concrètement, les débats sur internet tournent toujours en discussions de sourds, chacun campant sur ses positions, les plus intellos tentant de changer d'approche et de faire croire qu'ils ont entendu les arguments de l'autre et ce, à seule fin, d'asseoir un minimum de crédibilité...

    Rainer Maria,

    "N'oublions pas qu'Internet n'est qu'un outil, il ne modifie pas tellement le comportement de celui qui l'utilise..."

    Vous montrez encore que vous ne connaissez strictement rien aux blogs. Dans la vraie vie on n'est pas anonyme et si on a un minimum de savoir vivre, on attend d'avoir été présenté pour s'adresser aux gens. Surtout, on évite de raconter n'importe quoi.

    En outre, vous êtes peut-être une bombe blonde et pulpeuse : le dialogue que nous pourrions avoir en vrai n'a rien à voir avec nos vagues échanges d'un instant dans les commentaires de cette annexe de mes blogs politiques et geeks.

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  37. "Dorham, l'avantage de dialoguer en public - et je maintiens que c'est possible, avec de la bonne volonté -, c'est que d'autres pourront tirer profit de la discussion, voire la relancer sur d'autres chemins, pas toujours vicinaux, et ainsi nuancer la nuance qui avait déjà été faite. "

    Si ils se taisaient, Fikmonkov, ce qui n'est jamais le cas. Pourquoi donc refuser le recours au mail ? C'est ce que je fais à chaque fois qu'une vraie discussion s'engage (et à chaque fois que c'est possible).

    Voyez ? Déjà, je me retrouve à débattre avec deux personnes. Vous démontrez ce que je dis : ce n'est pas tenable. (et en plus, on est chez autrui, on fait chier le taulier)

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  38. "les plus intellos tentant de changer d'approche et de faire croire qu'ils ont entendu les arguments de l'autre et ce, à seule fin, d'asseoir un minimum de crédibilité..."

    Vous avez une image bien déprimante de l'homme. Si vous n'avez jamais changé d'avis, ne croyez pas que ce soit le cas de tout le monde.

    Dorham : "Si ils se taisaient, Fikmonkov, ce qui n'est jamais le cas." L'avantage, c'est qu'on est dans l'écrit, on peut donc décider de zapper certains commentaires pour suivre le fil de la discussion. Un commentaire qui n'a rien à voir avec le débat, on le lit, on voit qu'il n'a rien à voir, on l'oublie, et on continue le débat. Et s'il a un tant soit peu quelque chose à voir avec le débat, et même s'il change la teneur d'icelui (ce qui peut être parfois agaçant ou frustrant, il est vrai), eh bien ça reste intéressant.

    Le problème par mail c'est qu'on finit par pondre des tartines tellement énorme qu'elles ne sont même plus lues par la personne en face, et que tout ce qu'on peut avoir dit d'intéressant restera caché pour l'éternité. Quand c'est intéressant, c'est dommage.

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  39. "Voyez ? Déjà, je me retrouve à débattre avec deux personnes. Vous démontrez ce que je dis : ce n'est pas tenable." Nous sommes sur le même débat, plus ou moins, il suffit d'attendre encore un ou deux commentaires que les deux se rejoignent, et ça sera tout à fait tenable.

    Mais bon, si ça fait chier le taulier, qu'on réfléchisse chez lui...

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  40. Les commentaires se croisent, c'est le bordel.

    Rainer Maria,

    Quand je rentre dans un commerce, je dis "bonjour". C'est de la politesse. Je m'en fous totalement de la journée que vont passer les braves gens qui sont là.

    "bon billet" est une formule de politesse et pas totalement fausse puisque vous trouvez un intérêt à intervenir.

    Pour le reste, je confirme à dire que les blogs ne sont pas lu. Votre égo va mal le prendre mais vous n'êtes représentatif de rien. J'ai publié ce matin le bilan de ce blog pour le mois d'août. Il reçoit environ 100 visiteurs par jour donc 50 copains (ou, plus précisément, observateurs de ce que le number one a à dire) et 45 requêtes Google débile.

    Il reste donc 5 personnes comme vous sur 65 000 000 de Français. Vous n'existeriez pas que je ne serais pas fâché.

    Ce qui m'importe, par exemple, c'est que Dorham me lise (et d'autres, évidemment), parce que je sais que Dorham se trouve "bien" dans mes blogs.

    Je vais donc reprendre la réponse qu'il a faite à l'autre andouille qui avait dit adieu, plus haut : vous n'avez rien compris aux blogs.

    Je vais néanmoins répondre à "Vous pourriez avoir fait des blogs depuis que vous aviez des couches, je suis toujours là à vous lire, moi qui ne suis pas politisé."

    D'une part, vous êtes probablement arrivé ici en venant de chez l'Amiral, blogueur réputé réactionnaire, vous lisez des blogs politiques. Vous pouvez maintenant prétendre que vous n'êtes pas politisé : c'est grotesque.

    Il ne s'agit pas de savoir si je blog depuis plus de vingt ans, il s'agit juste que vous ne savez pas ce qu'est un blog. Je vous conseille, par exemple, d'aller faire un tour que www.wikio.fr qui recense 370 000 blogs, des espaces de discussion personnels, tenus par des braves gens qui trouvent amusant d'avoir un espace à eux où ils peuvent parler de leurs mômes, de leur cuisinière à gaz ou de leur nouveau godemiché.

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  41. Fik,

    Oui, j'ai une image mauvaise de l'homme... Surtout quand j'en vois qui prétend réfléchir dans les commentaires d'un billet de blog. Quelle présomption.

    Pour revenir au fond, vous confondez "changer d'avis" et se mettre d'accord sur un consensus mou (à la Hollande) pour vous permettre de quitter la discussion la tête haute.

    Expliquer moi en quoi ça a le moindre intérêt.

    Je relève les copies dans deux heures.

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  42. Difficile de résister, Nicolas : Je ne suis pas sûr que Rainer-Maria Rilke aurait apprécié que vous mettiez en cause la masculinité de son prénom. Si je vous dit Georges Sand, vous allez me demander si "il" a joué dans terminator ?

    Je ne savais pas qu'Internet, et cette ignorance vient sûrement du fait que je "n'y connais rien aux blogs", que je suis incapable avec mes pauvres moyens terrestre de saisir la suprême complexité, le mystère presque divin des blogs et de leur administration, ô puzzle défiant la notion même d'intelligence, impossible à concevoir tant qu'on ne l'a pas "vécu" comme un routier vit la route, Je ne savais pas disais-je, qu'Internet était le lieu où on manquait de savoir-vivre et où on racontait des conneries.

    J'avais déjà noté pour ceux qui ont la patience de me lire, que l'anonymat d'internet "donne des couilles à ceux qui n'en ont pas", mais à part les rendre un peu plus francs, et à part vous faire connaître le délicieux ridicule d'avoir flirté avec un homme vieux et velu par l'ignorance crasse, mais réparable, d'un des plus grands poètes de ce siècle, je ne vois pas le mal.

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  43. "Les commentaires se croisent, c'est le bordel."

    Si vous n'êtes pas capable de suivre, c'est que c'est peut-être vous qui êtes taré et abruti.

    "Ce qui m'importe, par exemple, c'est que Dorham me lise"
    Dans ce cas, envoyez-lui des mails : lui aussi préfère ça.

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  44. Corrigeons mon erreur: un des plus grands poètes du siècle dernier. J'oublie parfois qu'il s'est déjà passé dix ans dans ce nouveau siècle sans qu'aucun écrivain n'éveille mon attention, j'espère que c'est parce que je ne les ai pas encore trouvés !

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  45. Mouarf ! Le réactionnaire typique... Ou comment cacher une immense connerie sous une vague parcelle de culture.

    Je suis désolé, je fais partie des 99,999% des Français qui n'ont strictement rien à cirer de Rilke.

    Néanmoins, le thème du billet étant finalement comment un taulier de blog, moi en l'occurrence, doit gérer les commentaires qui lui casse les couilles, il me semble qu'un taulier de blog a plus de capacité qu'un anonyme, aussi cultivé soit-il, qui s'autodécerne "la compétence".

    Et comme il s'agit de mes propres blogs, je pense avoir toutes les capacités requises.

    Quant à l'anonymat d'internet, votre dernier paragraphe est savoureux dans sa débilité : s'il y a bien un type qui n'est pas anonyme, ici, c'est bien moi.

    Et je suis le seul.

    Cela dit, ce dernier paragraphe est très joli mais ne veut rien. Vous vous plongez dans un berceau d'intellectualisme pour vous positionner au dessus des autres mais vous ne savez même pas écrire.

    Pauvre guignol.

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  46. Fik,

    Quand on ne sait plus distinguer un trait d'humour on devrait fermer sa gueule.

    Et je confirme : vous n'avez rien compris aux blogs.

    Quand une blogueuse tient un blog cuisine, c'est bien pour elle-même et pour ses proches... Par pour des sombres crétins qui vont lui assurer qu'il faut ajouter des tomates dans le boeuf bourguignon pour épaissir la sauce.

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  47. "Quant à l'anonymat d'internet, votre dernier paragraphe est savoureux dans sa débilité : s'il y a bien un type qui n'est pas anonyme, ici, c'est bien moi.

    Et je suis le seul."

    Ah donc d'un seul coup vous êtes quelqu'un ? Vous n'êtes pourtant qu'un bloggueur...

    Je ne suis pas plus anonyme que vous, quiconque veut me trouver a ma photo dans les 5 secondes. Et mon vrai nom dans l'heure.

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  48. Fik,

    On s'en fout.

    Mais si vous tenez absolument à prouver que vous ne connaissez rien aux blogs... Je ne suis pas anonyme : je suis le taulier de ce blog.

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  49. Nicolas,

    Ne vous fâchez pas voyons. Je ne cache rien sous rien, j'ai une certaine culture, et ce n'est pas à moi de juger de mon intelligence, les deux sont dissociables.
    C'était "un trait d'humour", comme vous dites, ça n'avait aucune valeur d'argument, et c'est pour ça que je disais ne pas pouvoir résister, c'était de l'humour gratuit.


    Je n'ai jamais prétendu savoir écrire, j'essaie juste d'être aussi clair que possible, en évitant les contradictions. Je ne commente pas votre style, il n'est ni bon ni mauvais, et on s'en fout.

    Vous réagissez d'une manière déplorable, qui ferme la discussion, mais puisque c'est votre souhait, que des inconnus ne discutent pas votre blog, il faut le respecter, à défaut de pouvoir vous ouvrir.
    Je ne pense pas que ça dérange la ménagère qu'on lui propose de rajouter des tomates dans son boeuf bourguignon pour épaissir la sauce.
    La politique est l'affaire de tous, internet la plate-forme de tous, vous ne pouvez pas vous étonner qu'un blog politique soit discuté.
    Si vous voulez écrire pour quelques amis, sans que personne d'autre n'y ait accès, il existe de nombreux moyens, mais je crois que vous êtes expert sur la question, je ne vais pas vous faire l'offense d'en faire la liste.

    Pour finir, la culture n'est pas l'apanage des réactionnaires, les écrivains des siècles précédents ont autant à vous apprendre qu'à moi, et c'est prétendre les ignorer qui est prétentieux. C'est vouloir penser seul pour ne pas déranger l'ordre antique de ses idées.
    Je ne peux que vous conseiller la lecture de Rilke, vous verrez sûrement par vous même que vous n'en avez pas rien à cirer.

    @Fiksmonkov : Ce n'est pas la première fois que je vois un de vos commentaires, vous êtes le plus souvent nuancé et raisonné, en dépit du fait que sur certains points nos opinions divergent (et c'est énorme), votre point de vue m'intéresse souvent. Hélas ici, nous sommes un peu masochistes, à nous lancer dans l'ouverture du dialogue dans le commentaire d'un billet qui veut justement le fermer... Je pense que c'est satisfaire notre hôte impoli que de nous taire, mais vu la tournure de la discussion, je ne vois pas d'autre solution.

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  50. Rainer Maria,

    L'argument "c'était de l'humour" est toujours facile à caser. Je viens d'ailleurs de le sortir.

    Pour le reste, vous racontez n'importe quoi.

    "Vous réagissez d'une manière déplorable, qui ferme la discussion, mais puisque c'est votre souhait, que des inconnus ne discutent pas votre blog, il faut le respecter," : oui. D'autant qu'il est affiché, mon souhait (voir l'onglet "mon bureau" en haut de ce blog). Et que c'est l'objet de ce billet. Vous êtes tordu.

    Et vous montrez encore que vous n'y connaissez rien au blogage. La façade de ma maison est publique, ça n'autorise pas tout le monde à la peindre de sa manière.

    Les blogs ne sont pas des forums : ce sont des espaces personnels. Vous voudriez forcer les gens à vous écouter, je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point c'est "dictatorial" (pour être gentil).

    C'est MON blog. J'en fais ce que je veux et je tolère les commentaires comme j'ai envie. Des gens "comme vous" (ceci sans arrière pensée négative, je ne trouve pas le mot juste) n'arrêtent pas de crier à la censure sans qu'ils se rendent compte qu'ils empiète dans un espace privé, qu'ils forcent des gens à faire une activité (lire leurs conneries). C'est largement pire que la censure. C'est à la limite du fascisme. D'ailleurs, au nom du libéralisme, peut-être, vous voudriez me dictez ce que je devrais faire de mon blog. C'est délirant.

    Quand j'invite des gens à la maison, c'est pour passer un bon moment à discuter. On peut parler politique ou de n'importe quoi... L'important est de passer un bon moment. Dans les commentaires de mes blogs, c'est pareil. Ce que vous refusez de comprendre puisque vous refuser d'admettre que la définition d'un blog ne correspond pas à ce que vous voudriez. En l'occurrence, il n'y a pas de définition, puisque chacun y fait ce qu'il veut, dans SON blog, mais pas dans celui des autres.

    "Pour finir, la culture n'est pas l'apanage des réactionnaires, " Je n'ai jamais dit ça. J'ai juste dit que certains réactionnaires avaient tendance à afficher beaucoup de culture pour masquer une profonde connerie.

    "Hélas ici, nous sommes un peu masochistes, à nous lancer dans l'ouverture du dialogue dans le commentaire d'un billet qui veut justement le fermer... "

    Ben oui... Je ne suis pas "l'hote impoli", c'est vous qui êtes particulièrement grossier à un point que c'est même très drôle. Vous savez que je ne veux pas discuter mais vous continuez à insister.

    Si ce n'est pas de l'impolitesse, ça ? Une énorme grossièreté, oui...

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  51. Rainer Maria : merci beaucoup, ça fait plaisir de voir que, même si je ne suis personne et que personne ne me lit, mon avis sur d'autres blogs que le mien ont été lus et appréciés. Mon blog vous est ouvert, n'hésitez pas à venir m'y lancer des fleurs (parce que sinon, je suis comme Nico : j'insulte, puis je sabre).

    Nico : "Vous savez que je ne veux pas discuter mais vous continuez à insister." Remarquez qu'on ne vous parle pas, et que nous n'attendons absolument aucune réponse de vous. Au contraire, même.

    Oui, c'est impoli, oui.

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  52. Je suis un blogueur ayant rencontré une certaine notoriété en répondant à peu près à tous les commentaires : je suis poli.

    Mais si je réponds souvent par un simple "connard" fort mérité.

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  53. Quelle "certaine notoriété" ? Personne ne vous lit, vous n'êtes rien, mais vous avez une certaine notoriété ?

    Mais zalors, comment se fait-ce ?

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  54. Rien, j'évite juste d'enculer les mouches.

    Je m'explique néanmoins : il a 45 millions d'électeurs, dont 44,99 qui ne savent pas que les blogs existent. Parmi ceux qui restent, il y a une plus forte probabilité qu'ils lisent mon blog plutôt que celui d'un inconnu.

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