À l'instar de cette sympathique tweeteuse, beaucoup de gens gueulent contre la TVA pour la presse en ligne. Pour ma part, je gueule toujours contre la TVA, y compris quand c'est un gouvernement que je soutiens qui l'augmente. Et je me fous de la presse en ligne même si elle travaille bien.
Il n'empêche que je vois assez difficilement pourquoi je paierais moins de TVA pour mes strings que pour la presse en ligne et pourquoi la presse en ligne s'octroierait le droit de payer moins de TVA que ce que prévoit la loi. Surtout quand c'est une presse en ligne plutôt de gauche qui va lutter contre les niches fiscales.
Qu'elle milite pour avoir le même taux de TVA que la presse papier est une chose mais elle n'est pas la presse papier.
Conchiant la presse papier autant que la presse en ligne (smiley), je me demande d'ailleurs pourquoi je paierais moins de TVA quand j'achète le Parisien pour faire les mots fléchés que quand j'achète des asperges.
Je vais néanmoins répondre à la dame en question, histoire qu'on soit clairs. L'Etat ne s'attaque pas à la presse en ligne, c'est la presse en ligne qui ne respecte pas la loi.
Ce qui ne l'empêche pas de donner des leçons de morale.
"L'Etat ne s'attaque pas à la presse en ligne, c'est la presse en ligne qui ne respecte pas la loi"; Tout est dit : c'est bien le noeud du problème, des problèmes, ceux de toute la société, avec sa jungle réglementaire constituée de toutes ces vérrues "cadeaux" au point de devenir un monstre tentaculaire... Alors quand il faut détricoter pour simplifier et harmoniser, forcément ça grogne.
RépondreSupprimerCe qui m'exaspère, c'est que si c'est le bas peuple qui gronde, on l'ignore. Quand c'est les pigeons, les patrons bretons ou autres de cette espèce, les premiers à bénéficier des largesses réglementaires, on opine.
Tu as raison. Ces andouilles ne valent pas mieux que les pigeons qu'ils dénoncent.
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