mardi 9 juillet 2013

Cher Babordeur

Cher ami Babordeur,

Je te remercie pour ton gentil mot d’hier mais je dois avouer que je n’y comprends pas grand-chose. Peut-être n’en ai-je strictement rien à foutre ce qui pourrait expliquer mon état dubitatif, ce matin. Que l’on vienne te demander des comptes à notre sujet, nous autres, les blogueurs estampillés de gouvernement, ne me regarde pas.

Si tu as besoin de te justifier de fréquenter des gens, c’est que tu es mal dans ta peau. A une époque, on m’avait reproché de fréquenter des réactionnaires : j’ai envoyé chier tout le monde avec un seul argument. Je fréquente qui je veux et je ne choisis pas mes amis, ils viennent à moi. Je suis un être humain, pas une espèce de robot péremptoire de chez Twitter.

Pour ma part, j’ai déserté plus ou moins Twitter pour la politique, utilisant ce machin comme un réseau social, tu sais, un truc pour papoter avec des potes. J’y raconte un maximum de bêtises mais évite d’y aborder les nuances de la gauche, elles me sortent par les trous de nez et, le cas échéant, j’ai un blog politique et sa présente annexe pour en parler.

Je vais néanmoins tenter de répondre à ta missive point par point.

Petit 1 : « On nous demande de te définir, on voudrait même parfois que nous dressions une liste. » Ben oui, tu t’adresses à nous et tu ne sais pas qui on est.

Petit 2 : « On pense que notre ambition est de te démolir, te maraver, te cartonner, te faire mordre la poussière (entoure la mention qui te convient). » C’est amusant, je m’en fous totalement. C’est à toi de te justifier avec ce « on » dont je crois devinez les contours.

Petit 3 : « On nous reproche de parler avec toi (si si), d’être courtois (autant que faire se peut), de ne pas refuser le dialogue avec le social-traître que tu es. » Je ne crois pas parler avec beaucoup d’entre vous. J’ai tendance à unfollower voire à bloquer ceux qui viennent me chercher pendant mes heures de loisir. Mon côté soupe-au-lait.

J’interromps temporairement la rédaction parce qu’il me semble que Juan a répondu aussi à ton courrier. A la lecture, je ne sais même pas de quoi il parle. Moi, le matin, je prends l’actualité et j’en fais des billets de blog. Ce matin, j’ai même été fainéant puisque j’ai repris des informations de deux billets pour en faire deux à mon compte, un pour taper sur l’UMP, l’autre pour évoquer le Grand Paris. Deux petits billets. J’essaie d’évoquer des sujets qui m’intéressent et qui servent à quelque chose. Je conserve mon annexe pour envoyer des plis à d’autres blogueurs. Depuis quelques jours, ce sont surtout les blogs de droite qui prennent dans la tronche, ça me parait plus utile. Bon, je reprends ma lecture.

« Tu vois comme c’est simple ? Mets-toi un peu à notre place. » Ben non, pourquoi irai-je me mettre à votre place ? Je me fous de ce que tu peux faire ou prendre. Tu n’es pas le centre du monde à part pour toi comme je suis le centre du monde pour moi.

« Blogueur de Gouvernement, qui es-tu ? » Ah ! Une question intéressante. Tu donnes une définition qui ne me convient pas totalement parce tu donnes l’impression que l’on est calculateur. J’avais un blog « familial » et, un jour, j’ai eu envie de parler politique, c’était fin 2005. J’ai donc créé mon blog politique. De fil en aiguille, j’ai rencontré d’autres blogueurs et mon blog a commencé à monter dans les classements parce que j’étais bien le seul à n’avoir rien à foutre de la politique. Ce qui m’intéresse, dans les blogs, ce sont les relations avec les copains. Du coup, je me suis retrouvé « blogueur emblématique ». La campagne pour la primaire de 2011 est arrivée et j’ai choisi François Hollande. Les copains de son équipe web m’ont proposé de leur filer un coup de main, j’ai accepté. Voilà l’histoire. Je me suis retrouvé dans l’équipe web de campagne et, ayant soutenu un candidat, je n’allais pas le lâcher comme une vieille chaussette…

« Tu t’es sans doute réjoui de son élection (nous aussi tu sais, nous avons eu notre moment d’euphorie le 6 mai 2012). Et depuis, tu soutiens. Pas tout, pas tout le temps, pas indéfectiblement, mais suffisamment souvent pour qu’on te le fasse remarquer. Tu auras beau jeu de nous dire que tu as protesté contre l’ANI ou que les dernières saloperies de Manuel Valls te révoltent, tu es un soutien. » Je n’ai pas parlé de Manuel Valls (ou très peu), je n’ai pas protesté contre l’ANI : j’ai salué la méthode mais j’étais déçu par le résultat. J’ai critiqué le CICE et l’augmentation de la TVA. Mais je n’ai pas la prétention de croire que l’on pourrait mener une politique qui me satisfait sur tous les points. Pour le reste, je préfère le climat qui règne maintenant sur la vie politique française que celui qui régnait il y a quatorze mois et des brouettes. Tu me trouveras probablement un peu léger mais je n'ai aucun moyen d'action pour obliger l'Etat à changer de politique.

« Nous ne savons pas trop si tu vois ou non la ligne libérale suivie par ce gouvernement, mais tu t’en accommodes. » Je m’en accommode parfaitement. Par exemple, le gouvernement a permis le mariage pour tous, ce qui me semble libéral. Je suis fatigué par ces internautes de la vraie gauche qui confondent le libéralisme et le capitalisme financier.

« Tu penses (sincèrement ?) que la politique menée est une politique de gauche. » C’est surtout toi qui pense qu’elle n’est pas de gauche parce que tu voudrais que toute la gauche soit comme toi. Comme je le disais dans mon billet d’hier, les blogueurs réactionnaires pensent que la politique de Nicolas Sarkozy était socialiste (car elle était particulièrement interventionniste). Je sais, c’est grotesque. Mais vu de l’autre côté aussi…

« Blogueur de Gouvernement, notre cible, notre punching-ball ? Tu ne serais pas un peu parano ? » Là, je ne comprends plus. C’est toi qui parlait d’un « on », plus haut. Moi, quand un type me prend pour cible, je l’insulte, je l’unfollowe et s’il passe à la Comète, je lui offre une bière.

« Au cas où tu ne l’aurais pas encore remarqué, les personnes nous importent peu. » C’est bien ce que je te reproche. Doublement, d’ailleurs. D’une part, tu devrais t’intéresser aux personnes, ça t’aiderait à avoir une vision politique de la France d’autant qu’il me semble intéressant de penser qu’on fait de la politique pour les autres. Mais moi, je suis réellement de gauche. D’autre part, tu vocifères dans les réseaux sociaux. Si les personnes ne t’importent pas, je peux te suggérer la médecine.

« Nous ne nous arrêterons pas de tirer à feu nourri sur ce gouvernement tant que nous trouverons ça nécessaire. » Fais, fais… Je n’ai pas vu dans Babordage un seul sujet de fond sur la politique. Ce qu’on doit faire, les conséquences, …

« Mais si tu restes entre nous et la cible, dans la ligne de mire, tu n’es pas à l’abri de te prendre une balle dans la tronche. » Tu deviens hargneux, méchant et bête. Nous ne sommes pas en guerre, nous sommes dans les réseaux sociaux. Cela étant, je ne sais pas vraiment à qui tu t’adresses. C’est un peu comme si tu disais : on hésitera pas à leur tirer dessus, à ces méchants blogueurs de gouvernement, car on est aussi voire plus à gauche que toi nananère.

« Tu n’es pas notre objectif, tu es un dommage collatéral. Les guerres propres n’existent pas, tu le sais bien. » Reste calme. Nous ne sommes pas en guerre. Nous ne sommes pas des dommages collatéraux. Les dommages collatéraux sont les Français, tu sais, ce machin qu’on appelle le peuple. Tu peux commencer à préparer le retour de Sarko au pouvoir en 2017, c’est ton problème.

« Blogueur de Gouvernement, tu nous parles, nous te répondons (et vice versa). Et tant pis pour ceux que ça dérange. » Tu ne crois pas que tu en fais un peu trop long pour justifier à « on » que tu nous parles ?

« D’abord, nous parlons avec qui nous voulons. Ne nous fais pas dire ce que nous n’avons pas dit, nous ne parlons pas avec tout le monde, mais nous apprécierions assez que l’on nous laisse faire le tri nous-mêmes. » Ah ! Ben là, dans le courrier que tu m’envoies, on dirait bien que tu ne t’adresses plus du tout à moi… Mais à ce mystérieux « on ».

« Si nous avons une toute petite ambition, elle n’est pas de faire basculer l’électeur du parti chrétien-démocrate vers le parti ouvrier indépendant ; mais bien de convaincre l’électeur du parti socialiste de la publicité mensongère que constitue le nom de ce parti ; et que s’il veut voter à gauche, il devrait changer son fusil d’épaule (on file la métaphore militaire tavu ?) » C’est amusant, tu n’as toujours rien compris à l’influence des blogs. Tu as quoi, 10000 lecteurs par mois, 20 000 ? Allez ! On va dire 45 000. C’est plus simple pour les calculs, il y a 45 millons de personnes inscrites sur les listes électorales. Il y a donc 999 électeurs sur 1000 qui ne lisent pas ton blog. D’ailleurs, ton blog est fréquenté exclusivement soit par des gens qui sont déjà convaincus parce que tu as à dire, soit par des lascars comme qui viennent voir, de temps en temps, ce que vous avez pu inventer.

Si les blogs peuvent avoir une influence, c’est en jouant collectif. C’est un truc de gauche, tu devrais connaître.

« Un jour, peut-être, tu feras un pas vers nous. » Serais-tu en train d’expliquer à ce fameux « on » que tu espères nous retourner ?

Serait-il si dangereux que ça ou est-il un simple clown, comme tant d’autres, qui se prend au sérieux dans Twitter ?

Dans l’attente, si on pouvait arrêter de ridiculiser la blogosphère avec ce genre de propos. Tiens ! Le pape a dit des trucs très bien, à propos de l’immigration. Tu as un avis là-dessus ? Et les 50 morts, au Caire, hier, qui se sont fait tirer dessus par l’armée qui a fait un coup d’Etat ? C’est compliqué à évoquer pour un blog de gauche ?

Et Abidal qui revient à Monaco, hein !, tu y penses à Abidal qui revient à Monaco ?

Cordialement,
Nicolas

28 commentaires:

  1. Je tiens à m'excuser pour la perte de temps à l'écriture de ce billet. Tu n'étais, évidemment pas visé par ce billet. En te lisant, je suis rassurée parce que tu ne l'a pas compris. Mais ça n'est pas grave, tu n'es pas le seul. Il ne faut pas toujours faire confiance à l'intelligence des lecteurs, ça joue des tours. Mais bon, tu sais tout ça. Merci pour tes conseils. Nous allons les suivre avec dévotion. Bonne journée et bonne continuation. Cordialement.

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    1. Ah ! Mais je n'ai pas perdu de temps ! (20 minutes)

      Je ne donne aucun conseil.

      Et si je n'ai pas compris ce billet, ce n'est pas une question d'intelligence, c'est qu'il est très mal rédigé.

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  2. En plus ça te traite de crétin ... quelle engeance !

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  3. Tempête dans un verre d'eau. A mon avis, les collègues se plantent en vous prenant pour cible (toi et Juan en fait, les plus emblématiques, les autres je ne les connais pas).

    Il faut surtout convaincre par soi-même, pour ses idées, ses convictions, sans se positionner par rapport aux autres et jeter l'opprobre et l'anathème sur untel ou unetelle. Je suis parfois réellement atterré de lire certains de vos billets, de votre capacité à accepter le glissement centriste du socialisme gestionnaire comme s'il n'y avait aucune alternative et qu'on ne pouvait faire autrement. Encore que, te concernant, je trouve ta position moins ambiguë, tu es socdem, tu le dis, le revendiques. Ce n'est pas une maladie. Juan me chagrine un peu plus, car se revendiquant marxiste (et franchement, de Marx à Hollande, il y a un grand écart infranchissable). Mais j'essaye de vous comprendre (un peu), d'argumenter avec vous, de vous convaincre ou, du moins, de pointer ce qui me dérange dans la politique menée.

    Ce n'est pas en s'énervant de voir que l'autre ne pense pas comme soi que l'on avance et que l'on peut se retrouver. Au bout du compte, l'analyse doit pouvoir l'emporter : campons sur nos positions et reparlons de tout cela à l'heure des bilans. Entre-temps, le soleil va continuer à se lever demain matin, des élections vont arriver, les indicateurs sociaux, économiques, vont délivrer quelques enseignements, bref on pourra essayer d'analyser qui est (ou était) le plus proche de la réalité.

    En attendant, malheureusement, il y a aussi des victimes collatérales. Tu connais mon avis sur le CICE (20 milliards à prendre sur la richesse nationale pour rien du tout), sur l'ANI (une régression sociale sans précédent). Je ne prends que ces deux emblèmes. Et il y a les retraites qui arrivent. Jérôme Guedj le dit clairement, et je suis d'accord avec lui, il ne s'agit pas de comptabilité, de comptes publics, il s'agit d'un choix de société. Si Hollande se permet de toucher à un marqueur du progrès social, je serai là pour le combattre, je ne louperai pas une grève, je ferai tout ce que je peux pour lui signifier que là c'est NIET.

    Et, je le crois, votre position de soutien au gouvernement va être de plus en plus intenable (si on prend l'hypothèse que nos durées de cotisation vont augmenter par exemple).

    Allez, "blogueur de gouvernement", je te laisse on aura l'occasion de reparler de tout ça.

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    1. J'ai fait plusieurs billets contre la réforme annoncée des retraites. Je parle du CICE dans ce billet. Mais tu ne le vois pas. Vous nous avez désigné "soutien inconditionnel" parce que vous confondez soutien du gouvernement et soutien d'une politique.

      Et ce ne sont pas des collègues, tout juste des confrères.

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    2. Euh, tu réponds complètement à côté de la plaque là. J'ai vu que tu parlais du CICE, je connais ta position (qui n'est pas la mienne). Je note deux critiques, fondamentales, je les répète souvent : nous verrons en 2017 ce que cela aura produit, c'est tout ce que je dis. "Mais tu ne le vois pas."

      Enfin le "vous" ne me convient pas. Je ne suis rangé à aucun groupe de personnes, aucune chapelle, aucun parti. Si tu veux vraiment me coller une étiquette, disons que je suis plus proche d'EELV que du PS ou du FdG.

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    3. @jules_praxis C'est positivement le contraire. Le billet est pour réclamer notre droit à continuer à échanger avec "les blogueurs de gouvernement". Avec courtoisie et politesse. Comme avec Juan. Jegoun n'est pas concerné, aucun de nous ne le suit. D'où l'inutilité de son billet.
      Alors, oui, désolée de le répéter, tu n'as rien compris Jegoun. Mais Juan oui, c'est pour moi l'essentiel.

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    4. Le "vous" était collectif mais ne représentait pas une entité ! Notre position sur le CICE est assez proche ("mais tu ne le vois pas") : j'ai dit que c'était une usine à gaz grotesque qui imposait une augmentation de la TVA ce à quoi je suis opposé.

      Je ne sais pas si je réponds à côté de la plaque ou, alors, le cas échéant, je réponds que tu es hors sujet par rapport au billet...

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    5. Corinne, ce n'est pas nécessairement à toi de dire si mes billets sont utiles ou pas. Vous ne me suivez pas parce que j'ai bloqué certains d'entre vous qui n'étaient ni courtois ni polis.

      Cela étant il me semble avoir compris votre billet, ce que je ne comprends pas c'est qui vous empêche de dialoguer avec les blogueurs de gouvernement ?

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    6. Il y a un peu de ça, et il y a aussi du lexique guerrier qui est au moins maladroit.

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    7. Bon, y a des jours où la communication ne passe pas. Pas grave j'ai autre chose à faire et toi aussi. Allez, à tôt bien :)

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    8. Jegoun. Non, on ne te suit pas parce que "cretins et trolls" nous ont fatigué. Personne n'a remarqué que tu en avais bloqué certains… Oui, tu as raison sur l'utilité de tes billets ou pas, ce n'est pas à moi d'en juger.
      On ne nous "empêche" pas. On nous le reproche. Avec violence. Mais tout est leçon. celle que nous retirons de ce billet est riche d'enseignement. La première est que, pour avoir été si mal compris, c'est que nous avons dû bien mal nous exprimer. Des gens que j'aimais beaucoup m'ont déçu et blessé. Mais bon, "it's only twitter", la vie est aussi (et surtout) ailleurs. Bonne journée.

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    9. Corinne, tu ne connais visiblement pas toute l'histoire...

      Pour le reste, figure toi que des propos peuvent blesser dans les deux sens. Si tu peux être blessée par mes propos (je ne crois pas que ça a été le cas), je peux aussi être blessé par les tiens (ce qui n'a pas été le cas).

      Tu dis : it's only Twitter. Certains l'oublient parfois. Quand j'ai été traîné dans la boue par un d'entre vous pour un tweet que j'ai fait un samedi soir, ça ne m'a pas fait plaisir. Quand il a traîné dans la boue un billet explicatif que j'´ai fait ensuite, j'ai compris que c'était un con. Et qu'il prenait Twitter pour le centre du monde. Je l'ai donc bloqué.

      Comme c'était un type qui avait voulu faire copain copain avec moi, je peux dire que j'ai été déçu.

      Sur ce, je continue à penser que j'ai bien compris le billet (peut-être avez vous voulu écrire autre chose) : il y a un "on" qui vous dérange et vous vous retournez contre les blogueurs de gouvernement (dont je suis un des emblèmes). C'est mal.

      Bonne après midi.

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  4. Ceci dit, il n'y avait pas que la cassolette de Parmentier de canard qui était au top.

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    1. Oui et j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre le but du billet de Babordages, ça doit être la chaleur ou le petit creux qui commence à venir.

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  5. (désolé pour la désynchronisation des commentaires, mes propres commentaires arrivent dans les spams...).

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  6. nous sommes parfaitement des idiots qui ne sont pas dénoncés dans ce billet et à qui on promet une balle dans la tronche.......

    Mais non nous ne sommes absolument pas concernés par le propos, nous n'avons rien compris nous dit-on.

    Sans doute avons nous des capacités de compréhension bien inférieures à celles du ou des rédacteurs du billet.

    Bref les neu-neu c'est nous

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    1. C'est bien ça. Tu as vu le premier commentaire de Corinne : ne pas compter sur l'intelligence des lecteurs. Seuls eux sont intelligents.

      Ils ont gagné un deuxième billet (à venir). Je crois que je vais alterner, dans ce blog, une baffe pour un blog de droite, un baffe pour un blog de gauche prétentieux.

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  7. On, on, on,on, on, on et pirliponpon pon !

    On c'est qui ? On c'est parano !

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    1. C'est beau pourtant le nombrilisme à la troisième personne.

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  8. Au fait, c'est qui "babordage"? Encore un groupuscule d'extrême gauche, en quête de visibilité qui s'adosse aux BdG pour exister? une variante de la bande à Gauche2Combat?
    Cette habitude de "taper" sur les LB pour...

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  9. Rien à foutre de cette polémique à la con, mais excellent billet.

    J'ai particulièrement aimé :
    ' « Au cas où tu ne l’aurais pas encore remarqué, les personnes nous importent peu. » C’est bien ce que je te reproche. '

    D'un certain point de vue, tout le débat entre la gauche révolutionnaire et la sociale-démocratie est résumé dans cet échange.

    C'est toujours un bonheur de te lire, Nicolas.

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    1. Merci. Tu es bien le premier à noter ce détail. Pourtant essentiel.

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