mercredi 11 septembre 2013

Insulter les commentateurs ?


Ce dessin m'amuse. Surtout en pensant à ceux qui m'insultent et qui se croient grands. 

Ça me fait penser par ce tweet émis aujourd'hui par un connard. 


Le type sans moindre respect pour Jean Véronis et les relations que nous pouvions avoir. 

Le type même de connard que je souhaite voir me supplier de l'achever quand il souffrira d'affreuses douleurs. 

Ce n'est qu'évidemment une immonde de crevure qui aura espéré une médiocre heure de gloire. Un pur médiocre. Le seul mot qui puisse le qualifier. 

Pas le moindre respect. 

Des copains proches s'indignent parfois de mes réactions. Elles ne viennent pourtant que lorsque des abrutis, des moins que rien, des dort en chiant, des larves, oublient que derrière les pseudos traînent des vrais gens. 

Ce billet est dédié à Suzanne et à Falconhill. Dans les commentaires de leurs blogs, j'ai insulté des imbéciles. Je leur présente mes excuses mais je ne regrette que le fait de n'avoir pas insulté les connards dans mon propre blogs. 

Je sors du boulot. Je regarde mon iPhone et je tombe sur ça. C'est presque tous les jours. 

Des connards cherchent la gloire dans les réseaux sociaux. Ils ne méritent que le mépris mais je n'arrive pas à m'y limiter. 

Jamais je n'ai essayé de profiter de la mort d'un type pour essayer d'exister. Francisblog n'existe pas. Il cherche la gloire auprès de ses 3000 abonnés Twitter.

Il existe des centaines d'enflures telles que lui. 

25 commentaires:

  1. Très cher Nicolas

    Merci pour la dédicace de ce billet. Sur les blogs faut pas s'en faire... moi je n'men fais pas ♪ ♫ . Les insultes, je les ai supprimées d'un coup de clic magique, et du moment que personne n'en prend ombrage..
    Par contre, pour un billet qu'on me dédie, je voudrais des ptits trucs jolis et tendres, poétiques, ou alors de grands machins intelligents et réfléchis. Enfin pas trop longs non plus les grands machins. Sans emploi des mots crevure, enflure et connard. De l'ellipse. De la métaphore. Du délicat. Voilà. Au boulot, bordel !

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    1. Je vous aime. Vous êtes très jolie et bien bonne. Ça ira ?

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  2. Tous ces pseudos.
    C'est comme Nadine Morano qui s'appelle en réalité Nadine Pucelle.
    Je pense qu'elle aurait plus de crédibilité en reprenant son nom de jeune fille

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  3. Et bien sache Nicolas, qu'après les nombreuses insultes dont tu m'as gratifié il y a un an maintenant, j'ai changé mon comportement sur internet et n'ai plus cherché à créer quelque querelle que ce soit.
    En somme, même si ça m'énervait de me faire insulter, tu m'as permis de comprendre les règles à suivre lorsqu'on est commentateur. Didier et Suzanne aussi m'ont eux aussi fait comprendre qu'on ne peut pas s'exprimer sans même s'être interrogé sur la manière dont le blogueur interprétera le commentaire. Ironie de l'histoire, à me virer des blogs, vous m'avez fait comprendre que mon attitude n'était pas la bonne.
    Je ne m'énerve plus et essaye de faire preuve de retenue. Bref, tu m'as rendu service, même si je ne suis pas sur la même ligne politique que toi. Et je ne cherche nullement à retrouver tes faveurs, mais juste te témoigner mon soutien par rapport à certains qui n'hésitent pas à te sniper, parfois illégitimement.

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    1. J'en suis heureux. Ce n'est pas nécessairement ce que j'ai constaté en lisant tes commentaires sur les blogs, mais je dois reconnaître que ça fait quelques semaines que je n'ai rien à te te reprocher.

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    2. Quand j'ai envie de critiquer la gauche, je préfère rester sur des blogs réactionnaires, mais plus jamais je ne me permettrai de venir mettre mon grain de sel sarcastique chez vous ou un de vos confrères de gauche.
      Tout ça pour dire que je suis de nature à passer au-dessus des opinions et à ne voir que l'humain. J'ai fini par comprendre que j'avais dépassé les limites en terme de relations dans les blogs, et savoir que je vous faisais trop chier a fini par me faire réfléchir. L'insulte m'a fait réfléchir mais ne m'a pas offusqué plus que ça.
      J'avoue ne pas être vraiment nuancé dans mes propos, mais après tout chacun a sa "maison" quand il a besoin de s'exprimer.
      Allez, je me laisse aller à une flatterie facile, mais il y a 3 blogs par lesquels j'ai commencé à découvrir cet univers: Skandal, Didier et le votre. Après j'en ai découvert d'autres mais n'empêche que votre boulot m'a fait apprécier tous ces sites.
      Malgré les différences d'opinion, pour rien au monde j'ai envie d'être froissé avec qui que ce soit.
      Donc, bonne continuation et courage pour les futurs tweeters/blogueurs qui viendront vous allumer.

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    3. "mon grain de sel sarcastique" : le problème est qu'il n'est pas sarcastique, souvent, mais totalement crétin car tu ne peux pas connaitre tous les sujets.

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  4. J'aurais envie d'insulter la personne qui a pondu ce tweet purement abject. La lie du net... Une de ces personnes malheureusement de plus en plus nombreuses, qui sont de tous bords politiques. Et qui dégoutent du net et de la discussion.

    Tu sais que tu as évidemment tout mon soutien et mon amitié, surtout devant ces personnes qui s'amusent à t'insulter ci et là. Ce tweet là me dégoute vraiment et me fait vraiment mal au bide.

    Maintenant, sans rien changer à ce qu'on pense et à ce qu'on a envie de défendre et de comprendre, je ne pense pas que l'insulte sur nos blogs et les tweets soit une chose profitable à long terme.
    Je ne crois que les blogs et les échanges sur le net sont sur la bonne voie. On en a discuté déjà. Ce tweet qui pue et fait mal au ventre en est un triste exemple.

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    1. Comment dire ? Je pense que traiter un type de connard est aussi efficace que d'argumenter. Typiquement le type dont je parle dans ce billet, je préfère l'insulter (je viens de faire un billet) que discuter.

      Par ailleurs, tu ne sais pas nécessairement ce que je prends dans la gueule.

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    2. Nicolas,
      Tu n'as pas compris mon commentaire. J'ai sans doute pas été assez clair. Je vais essayer de préciser ma pensée (qui n'est pas forcément facile à remettre sur papier ou sur commentaire).
      Je vais essayer de l'écrire à nouveau, parce que je ne voudrais pas que tu penses que je te considère responsable, ou que je te dis que tu n'as pas à insulter cette personne là. Je ne te fais pas de reproche dans mon commentaire, et je ne cherche pas en entrer en conflit avec toi.


      Quand je te disais que j'avais mal au bide en lisant ce genre de tweet, c'est aussi et surtout que j'ai conscience qu'elles doivent te faire du mal. Quand je te parle de soutien et d'amitié, ceux ne sont pas des vains mots : ce n'est jamais agréable de lire ce genre de tweet qui tombent sur des gens qu'on aime bien. C'est encore moins agréable quand ça tombe sur toi, c'est évident.

      Je pense que traiter ce Francismachin et l'autre qui le défend de "connard" est un minimum. J'aurais des mots plus ordurier pour qualifier ce genre de personnage. Argumenter ? Surement pas, ça ne sert à rien d'argumenter avec ce type de personnage. On tire la chasse, c'est aussi efficace...


      Ce que je veux essayer de te dire, c'est que je crois vraiment que l'escalade dans les joutes verbales ont atteint un niveau qui permet à ce genre d'ordure de venir pulluler, et de se permettre ce genre de tweet abject. Ce n'est pas ta faute, ma faute, c'est un fait que je vois. La parole se libère, les pensées les plus sales se libèrent et s'écrivent. Et on regarde...

      Le parallèle est bête, mais je trouve que la mort de personnes (qu'on aime ou pas, connue ou pas) est un moment ou un sujet qui mérite décence et respect. Je me souviens l'an passé de la mort de Thierry Roland, les saloperies écrites sur Twitter ou certains blogs. Je me souviens, un autre degrés, la mort de Thatcher, la saloperie et les choses abjectes qui ont été écrites. Mélenchon en avait sorti une dégueulasse, lui qui se plaignait qu'exactement la même ambiance qui pue était sorti au moment de la mort de Chavez.
      Je me dis que si des gens peuvent twitter des merdes sur la mort de gens, et venir pondre des merdes sur des gens tristes, c'est qu'on est arrivé à un fond du caniveau.

      On avait écrit je crois en début d'année des billets sur le "respect". Respect des positions des autres, notamment. Il est loin ce billet.
      Je pense vraiment que les blogs, nos blogs (si on parle de nous) ont pris une pente terrifiante depuis plus d'un an. C'est que je voulais exprimer maladroitement quand je disais qu'à long terme, nous y perdrons tous.
      Je n'aime pas le ton qu'a pris nos blogs. Je déteste la manière que l'on a en ce moment de débattre. Et je ne continuerai pas dans cette ambiance là en tous cas.


      Ca ne justifie pas ces blogs orduriers et puant. Ca n'excuse pas le fait qu'on vienne t'insulter, en des termes qui font mal au ventre.

      C'était ça que je voulais exprimer. En me relisant, je vois que j'ai quand même du mal à exprimer ce que je ressens. Mais c'est ce que je pense.

      Ca n'enlève en rien ce que je pense de ces tweets de merde. Et à ce que je pense quand tu es attaqué de ces manières là.



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    3. Merci. Pas le temps de faire une vraie réponse maintenant : j'ai métro. Je reviens plus tard (si je trouve une minute).

      Mais j'avais bien compris ton commentaire.

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    4. Voilà, je reviens ! (putain de matinée !).

      "Quand je te disais que j'avais mal au bide en lisant ce genre de tweet, c'est aussi et surtout que j'ai conscience qu'elles doivent te faire du mal." Ca ne me fait pas mal ou, plutôt, ça me fait doublement mal :
      - que des types soient capables d'écrire de telles choses,
      - que des types racontent ce genre de conneries dans les réseaux sociaux, sans même se rendre compte qu'ils critiquent parfois aussi les conneries des autres.

      Pour le reste, je m'en fous totalement : tu parles de l'ambiance des blogs qui a changé. Je m'en fous, je bloque les twittos, je supprime les commentaires,... Ces types sont des crétins isolés qui s'emmerdent chez eux. Des cons aigris qui n'aiment personne à part leurs deux ou trois potes. On rencontre les mêmes dans la vraie vie.

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    5. Tu as raison, on les rencontre aussi dans la vraie vie. C'est aussi pour ça que je ne déteste pas un net apaisé, où on se respecte.

      Personnellement, je ne m'en fous pas. Mais après tout c'est mon problème. Et j'ai qu'à aller faire autre chose après tout...

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    6. "Et j'ai qu'à aller faire autre chose après tout..." Mais c'est ce que tu fais ! Tu ne tiens pas un blog politique "emblématique" et tu n'es pas emmerdé par des cons, à part quelques trolls (et des grosses andouilles qui engueulent les commentateurs).

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    7. OK. Je crois qu'on ne se comprends pas sur ce commentaire, je n'arrive pas à être clair. Et je n'ai pas envie qu'on s'engueule.

      Le plus important est que je suis navré par ces tweets cons et détestables. Le reste, après...

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    8. Mais si on se comprend très bien. Moi aussi ces conneries me navrent. Par contre, on n'a pas la même réaction. On souhaiterait tous les deux retrouver le web d'antan où on ne voyait pas ces cons.

      Mais, par rapport à toi, je suis blasé parce que j'utilise plus souvent que toi Twitter et que, à gauche, on est bien habitués à s'engueuler.

      Par ailleurs, moi, je prends des coups dans la gueule. Toi, c'est un copain à toi qui les prends. Je peux te dire que quand un copain à moi se prend des coups, je suis beaucoup plus affecté.

      Enfin, si je regrette un truc, c'est que des blogueurs militants de droite, Pierre P et Corto, ne prennent pas les blogowar pour ce qu'elles sont : un jeu pour animer un débat. Ils se sentent afressés. Dans le temps, j'ai fait des blogowar, souvent avec l'hérétique, nous rigolions bien.

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  5. C'est pitoyable. Je ne connaissais pas assez cet homme Jean Veronis pour te laisser un commentaire à ce sujet. Ce type sur Twitter est pitoyable. Il y a des choses qui se respectent.
    Reste comme tu es. Insulte si tu veux, c'est comme ça qu'on t'aime.

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    1. Twitter donne parfois l'impression que les gens insultent facilement, tandis qu'ils ne l'auraient sans doute pas fait si Tweeter n'existait pas.
      Même si chacun est responsable de ses actes, on en entend souvent parler pour cause de propos violents.

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  6. Pierre et Falconhill, je vais vous répondre mais je commence par présenter mes excuses pour le délai de réponse (jNai une période au boulot assez particulière).

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  7. Tiens ! Je commence à vous répondre en mêle temps : nous n'avons visiblement pas le mêle rapport avec l'insulte. Je me fous des mots employés, ce qui compte, c'est le fond du propos. Et la nuance est importante. Pourquoi n'aurais-je pas le droit de traiter un type de connard et que le type en question aurait le droit de me dire que mon raisonnement est insuffisant alors que ça revient au mêle ?

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    1. Nicolas,
      Tu n'as pas compris mon commentaire, ou à l'envers. Je vais essayer de préciser...

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  8. Je suis très triste de lire ce billet, blogguer, doit rester sans trop d'importance, enfin je veux dire, que la personne ne doit pas se sentir blessée par des coms, si des coms sont trop vulgaires ou injurieux, je supprime, simplement.

    Sur mon blog, je supprime sans état d'âme les commentaires ne répondant à cette éthique, on peut ne pas être d'accord, l'affirmer, on peut être ironique, mais l'injure et la vraie vulgarité je ne supporte pas.

    Il est important de se protéger, et il est aussi important de se souvenir que si on est blessé c'est que l'autre a trouvé la faiblesse, se souvenir que celui là a aussi des faiblesses, je crois que les gens les plus insultants sont souvent en souffrance eux même.

    Une fois que l'on sait que celui qui vous fait si mal est très mal, lui aussi, on le sent moins dangereux, plus faible, cela vous renforce et vous emmène à oublier ses flèches, voire à les pardonner. Je sais que derrière des claviers guerriers il y a souvent des gens qui se servent de leur ordi pour tenter de mois souffrir en descendant, symboliquement les autres.

    Twitter est dangereux car immédiat, je ne twitte pas cela me parait s'exposer encore davantage, je ne pourrais pas assumer.


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    1. Il faut supprimer. Mais j'ai j'aime bien la vraie vulgarité ! Elle nous permet d'être nous mêmes. Mais je n'aime pas le deux poids deux mesures. Chez toi par exemple j'ai été agressé par Fredi. Il est vulgaire. Tu ne m'as pas soutenu....

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