mercredi 13 avril 2011

Réponse à @didiergoux : Peut-on parler de tout dans les blogs, y compris de Jean Lecanuet ?

Dans ma série « réponds donc aux questions des copains », c’est Didier Goux qui a gagné la prochaine réponse, à sa question : « Peut-on parler de tout dans les blogs, y compris de Jean Lecanuet ? »

On peut parler de tout dans les blogs à condition de n’aborder les sujets qui fâchent que dans un état d’ébriété avancé.

Jean Lecanuet n’est pas un sujet qui fâche. Notre ami le Coucou, par exemple, arrive à sortir un rébus toutes les semaines pour lequel la réponse est « Jean Lecanuet ».

Pour nos plus jeunes lecteurs, nous rappellerons que Jean Lecanuet était un personnage important puisque dès 1993, l’année de sa mort, il avait une page Wikipedia, célèbre encyclopédie pourtant créée en 2001, après Jésus-Christ mais aussi après moi le déluge.

C’est un ancien président de l’UDF qui se retourne aujourd’hui dans sa tombe en voyant que le digne héritier est Hervé Morin alors qu’il aurait préféré Nicolas Hulot. Ainsi, il faut toujours parler avec beaucoup de précaution, dans les blogs, des anciens présidents de l’UDF qui se retournent dans leurs tombes.

Il était Maire de Rouen alors qu’Isis était Maire d’Horus, ce qu’il faut prononcer avec précautions, aussi, quand on s’exprime dans les blogs parce que dire « Mère d’Horus » pourrait nous fâcher avec les anciens de la retraite de Russie, soignés à l’auspice du Kremlin-Bicêtre, où, personnellement, j’auspice plus souvent de la bière.

Rappelons qu’en 1955, il était « Secrétaire d'État aux relations avec les États ». C’est un sujet qui fâche. Avec un tel propos, vous vous risquez de vous trouver épinglé chez les Modernoeuds de Didier.

« Une des rues principales de Rouen a également reçu le nom de rue Jean Lecanuet : c'est l'ancienne rue Thiers » qui, lui, monarchiait surtout en juillet.

Ainsi, on peut parler de tout dans les blogs, mais il faut faire attention à ne pas raconter de bêtise.

22 commentaires:

  1. Bouleversant hommage ! Au nom des milliers d'adorateurs de la mémoire du grand homme, je n'aurait qu'un mot :

    Quand est-ce qu'on mange ?

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  2. Je viens de manger.

    (vous êtes dans un blog gauchiste, pas la peine de souligner vos propres fautes, personne ne les voit).

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  3. C'est l’émotion les fautes? Bel hommage, j'ai beaucoup pensé à Coluche en lisant.

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  4. Oui, je vois plus Desproges parler de Lecanuet.

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  5. Il est beau ce billet, on dirait qu'il ruisselle de jubilation, non ?
    (avec un thème pareil, aussi)

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  6. Coluche aussi aimait bien Lecanuet:
    Lecanuet, il a l'air de rien, hein ?... Ben, il est rien !

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  7. D'ailleurs, Coluche l'appelait Canuet.
    (« Le Canuet, on l'appelle : y en a qu'un. Ah ben, on veut bien nourrir çui-là mais on va pas faire un élevage non plus hein ! »)

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  8. « Canuet, c'est çui qu'a les dents… C'est Colgate qui l'a mis, au début. ils lui ont dit : “Ben vas-y, pi nous après, on s'démerde…” Et c'est qu'on a failli le perdre, Canuet, hein, déconnez pas ! Non parce qu'on lui avait dit : “le dentier tu le mets à tremper toute la nuit dans un verre pour que les bulles attaquent. ” Mais Canuet, on voit bien qu'il est pas fini… qu'on pourrait encore y habiter à plusieurs… Eh ben, il avait pas compris et il a trempé la tête dans les bulles toutes la nuit ! »

    (Mais comment je fais pour me souvenir encore par cœur de ces conneries affligeantes trente ans après ?)

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  9. Bravo d'avoir restitué avec brio l'épopée Lecanuet pour tous ces jeunes qui ne savent même pas pourquoi il faut se faire détartrer les dents tous les six mois !

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  10. Je suis très émue de me souvenir de ces heures glorieuses de l'époque de mes 6 ans.

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  11. Le Coucou,

    C'est un devoir en tant que blogueur zinfluent.

    Nicocerise,

    Au fait, tu es là demain ?

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  12. Jean Lecanuet fut d'ailleurs, avant JJS, catalogué comme le Kennedy français, ce qui ne veut rien dire.

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  13. Comme Kennedy il était nul : même pas foutu de se prendre une bastos dans le buffet.

    Sinon, Coluche aimait bien Robert Fabre aussi. Mais alors, là, à part le Coucou et moi, il ne doit vraiment y avoir personne pour se souvenir de ce rien entré en politique !

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  14. Didier,

    Je connais ! Mais c'est le hasard (mon premier patron s'appelait Fabre et on m'avait fait croire que c'était son fils).

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