mardi 29 novembre 2011

Nicolas Sarkozy et le discours de Toulon : aucun engagement tenu

Deux jours avant un discours de Nicolas Sarkozy à Toulon sur “les conséquences que la France et l’Europe doivent tirer des crises”, Jean-Marc Ayrault reprend, dans son blog, la liste des engagements pris par Nicolas Sarkozy lors de son fameux discours de Toulon à propos de la régulation des machins financiers et tout ça...

« Si l’on veut reconstruire un système financier viable, la moralisation du capitalisme financier est une priorité. »

« La crise que nous connaissons devrait amener à une restructuration de grande ampleur de tout le secteur bancaire mondial. »

« Je n’hésite d’ailleurs pas à dire que les modes de rémunération des dirigeants et des opérateurs doivent être désormais encadrés. Il y a eu trop d’abus, il y a eu trop de scandales. »

« La monnaie est au cœur de la crise financière comme elle est au cœur des distorsions qui affectent les échanges mondiaux. Et si l’on n’y prend pas garde, le dumping monétaire finira par engendrer des guerres commerciales extrêmement violentes et ouvrira ainsi la voie au pire des protectionnismes. »
« Et si les dirigeants sont intéressés au résultat, ce qui est une bonne chose, les autres salariés de l’entreprise, notamment les plus modestes, doivent l’être aussi car eux aussi contribuent à la richesse de l’entreprise. Si les dirigeants ont des stock options, les autres salariés doivent en avoir aussi ou à défaut bénéficier d’un système d’intéressement. Ce sont des principes simples qui relèvent du bon sens et de la morale élémentaire sur lesquels je ne céderai pas. »

« Mais il faudra bien aussi se poser des questions qui fâchent, celle des paradis fiscaux »

« Il va falloir contrôler les agences de notation dont j’insiste sur le fait qu’elles ont été défaillantes. Et désormais, aucune institution financière, aucun fonds ne doit être en mesure d’échapper au contrôle d’une autorité de régulation. »

« L’État ne peut pas indéfiniment financer ses dépenses courantes et ses dépenses de solidarité par l’emprunt parce qu’un jour il faut bien payer ses dettes » (juste avant le grand emprunt du plan de relance).

« Dans la situation où se trouve l’économie, je ne conduirai pas une politique d’austérité parce que l’austérité aggraverait la récession. Je n’accepterai donc pas de hausses des impôts et des taxes qui réduiraient le pouvoir d’achat des Français. »


2 commentaires:

  1. Ayrault doit lire mon blog probablement et mon billet de vendredi dernier :
    http://perdre-la-raison.blogspot.com/2011/11/toulon-terre-de-promesses-et-de.html

    mouahahahah

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  2. Gloire Melclalex... Ils feraient mieux de nous lire, oui ^^

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