« Cher Nicolas, très brièvement
et respectueusement »
Oui, la brièvitude et le respect sont importants. J’étais à
cette époque un blogueur zinfluent, avec une cravate à chier.
« 1) Je suis à tes côtés
pour te servir et servir tes projets pour la France. »
Merci. Mais ne confondons pas. Je n’ai pas de projet pour la
France. Je ne suis qu’un blogueur.
« 2) J'ai fait de mon mieux
et j'ai pu échouer périodiquement. Je t'en demande pardon. »
Bah ! Tu ne peux pas être disponible 28 jours sur 28
mais il faudrait qu’on essaie autre chose quand tu échoues.
« 3) Je n'ai pas d'ambitions
politiques personnelles et je n'ai pas le désir de devenir une ambitieuse
servile comme nombre de ceux qui t'entourent dont la loyauté est parfois récente
et parfois peu durable. »
Tu veux dire qu’il y a des blogueurs qui fayotent avec moi
puis se cassent quand ils ont eu atteint un certain niveau de popularité ?
Du genre, hop !, j’ai mes 200 lecteurs par jour et je suis dans le top 20
du classement des blogs, je peux envoyer chier le gros ?
« 4) Utilise-moi pendant le
temps qui te convient et convient à ton action et à ton casting. »
Tu ne précises pas comment, je suppose que j’ai toute latitude…
Dans un premier temps, si tu pouvais commencer par répondre aux trolls
réactionnaires, ça serait déjà pas mal. Sois sympathique avec les gros et
envoie chier les autres.
« 5) Si tu m'utilises, j'ai
besoin de toi comme guide et comme soutien : sans guide, je risque d'être
inefficace, sans soutien je risque d'être peu crédible. »
Ne m’en demande pas trop, quand même. Fais ce que je dis et
tout ira bien. Ca ne fait mal que la première fois. La seconde aussi, à cause
des croutes.
« Avec mon immense
admiration. »
Merci ma poule.
« Christine L. »
Grosses bises,
Nicolas J
Une erreur de la poste ?
RépondreSupprimerPeut-être...
SupprimerTu fais dans la cougar maintenant?
SupprimerParcaitement.
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