mercredi 20 juillet 2011

Le blogueur politique face à Google Plus

Au fur et à mesure que se répand Google Plus, mes confrères blogueurs politiques se posent visiblement des questions sur l’usage à en faire. Yann, ce matin, faisait un billet général sur l’avenir des « vieux » réseaux sociaux que sont Twitter et Facebook, mais la question qu’on se pose tous, en fait, c’est de savoir comment on doit utiliser Google Plus pour assurer la promotion de nos blogs.

Pour ma part, j’attends. Je ne sais pas quoi. Peut-être le truc qui sera l’équivalent des pages Facebook ou un truc qui permettra d’intégrer automatiquement mes flux. Et encore. Toujours est-il qu’il est hors de question que je fasse la moindre action « manuelle » pour promouvoir mes blogs. Je ne vais pas aller dans Google Plus à chaque fois que je fais un billet pour coller un lien, voire un résumé, j’y passerais ma vie (sauf aujourd'hui, tiens ! Pas eu le temps). Je suppose d’ailleurs que la plupart de mes abonnés, y compris les copains mais je pense surtout aux inconnus, sont des gens qui connaissent mes blogs par ailleurs, qu’ils sont abonnés soit à un de mes compte Twitter, soit directement aux flux RSS. Je ne vois pas l’intérêt de polluer les braves gens qui m’ont carré dans leurs cercles.

Suite au billet de Yann, une discussion s’est lancée… dans Google Plus et dans les commentaires chez lui. L’éternel sujet : Google Plus détrônera-t-il Facebook, Twitter ou les deux ? Chacun a un avis. Chacun a tort. Chacun a raison. J’ai un avis. Je ne sais pas s’il est le bon. Je l’ai déjà donné et je ne vais pas recommencer, je ne suis pas là pour ça.

Je ne peux pas prévenir l'avenir. Par exemple, il y aura peut-être une fin du monde en 2012, ça ne m’empêchera pas d’aller au bistro ce soir.

Je crois donc d’abord qu’il ne faut pas changer ses habitudes parce que Google a sorti un nouveau machin. Les blogueurs politiques (et leurs lecteurs) se sont mis à utiliser Twitter comme des malades trois ou quatre ans après la création de ce machin. Google Plus n’a que trois semaines.

Je crois ensuite qu’il faut arrêter de vouloir reproduire un système que l’on connaît dans un système que l’on ne connaît pas juste parce qu’on voudrait y faire ce qu’on faisait ailleurs. Il faut donc attendre que Google propose quelque chose aux blogueurs (ou professionnels, c’est pareil… si ça reste gratuit) pour faire connaître ce qu’on a envie de connaître.

Je crois enfin qu’il faut qu’on reproduise les défauts des anciens systèmes, en l’occurrence un flux illisible pour Twitter où, au départ, on ne signalait que les bons billets puis où on a fini par signalé tous les billets qu’on lisait ou presque, ne serait-ce que pour que le copain auteur ne soit pas vexé. Le RT n’existe pas dans Google Plus. Google a inventé le +1. On ne sait pas à quoi ça sert, on s’en fout, il suffit de cliquer.

Je résume : je ne fais rien avec Google Plus sauf lire ce qui passe, commenter deux ou trucs et poster des bricoles quand elles me viennent par la tête…


4 commentaires:

  1. On est bien avancé..
    Perso, j'ai bricolé un lien "Add to circles" sur mon blog WP.com
    J'ai fabriqué un bouton partage des billets du blog, sais pas si ça marche (me dire) ;-)
    Sinon, m'en fiche un peu, bientôt en Vacances+, et Mon ami Google ne sera pas dans mes bagages...

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  2. Je ne suis pas sur Google plus. J'attends d'avoir compris si ça peut apporter quelque chose. Pour l'instant les billets que je lis sur le sujet sont confus.

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  3. "Les blogueurs politiques (et leurs lecteurs) se sont mis à utiliser Twitter comme des malades trois ou quatre ans après la création de ce machin. Google Plus n’a que trois semaines."

    En même temps, on voit bien que le rythme d'appropriation de ces machins accélère, et subit encore un coup d'accélérateur particulier avec la présidentielle, les journalistes et les politiques s'en mêlant.

    Sinon, je cherche toujours un bazar pour publier automatiquement sur G+ ... Parce que là je fais à la main et c'est un rien pénible !

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  4. Bem,

    Oui, en fait on s'en fout. Vive les vacances.

    Eric,

    Dans le temps, quand il y avait des nouveaux machins, c'est toi qui me poussait au cul pour que je m'inscrive et puisse te servir de cobaye.

    Romain,

    "En même temps, on voit bien que le rythme d'appropriation de ces machins accélère, et subit encore un coup d'accélérateur particulier avec la présidentielle, les journalistes et les politiques s'en mêlant."

    Oui mais surtout Twitter, quatre ans après son lancement. Les journalistes sont paumés et ne savent pas quoi faire... Les politiques sont encore plus à la ramasse...

    Je refuse, sinon, de publier à la main..

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