« Il est nécessaire de
reprendre en mains ce gouvernement et son image. Il y a un problème technique à
la base et un problème de compétences clef. Le problème technique, c'est
l'Europe. Le problème de compétences, c'est le besoin de chasseur de têtes de
haut niveau pour staffer vers le haut les équipes de ce gouvernement. »
Voilà ce que commente l'honorable Pierre suite à un de mes
billets d'hier. Je devais lui répondre dans un commentaire mais autant en faire
billet.
L'Europe, un problème technique ? Bof. C'est un problème
politique. Mais on y est. Il faut faire avec. Le problème de compétences ?
Je ne sais pas. Je refuse de me déclarer plus compétent qu'eux (et que les
précédent) : c'est leur métier. S'il y a un problème, il est politique.
Encore.
La politique à mener ? Je n'en sais rien. La seule possible
: celle pour laquelle les électeurs ont porté ce gouvernement et qui passe par
une baisse des déficits. Ça ne sera que lorsque qu'on aura réussi qu'on pourra
faire bouger l'Europe. Par ailleurs, on n'a pas d'autre choix que de faire des
réformes de long terme contrairement à ce qu'ont fait les gouvernements
précédents.
On ne sortira de ce bourbier qu'en faisant bouger l'Europe à
au moins deux niveau : la politique monétaire et la fiscalisation aux
frontières. J'y tiens. Ça veut dire s'assurer que tous les produits importés
soient bien assujettis aux impôts (TVA et surtout bénéfices).
Le problème d'image ? Il sera l'objet d'un billet matinal du
blog.
Vous êtes bien bon de répondre à un cuistre qui prétend “staffer vers le haut”. Le plus simple aurait été de le laisser barboter dans sa bauge lexicale.
RépondreSupprimerMais non ! C'est une blague privée entre nous puisque nous nous moquons beaucoup du langage utilisé au bureau. Il en avait fait un billet que vous aviez commenté, si ma mémoire est bonne.
SupprimerBon, bon, j'ai rien dit ! Mais, dans ces cas-là, on s'arrange pour que l'aspect humoristique “passe” auprès du lecteur. Par exemple avec des guillemets, comme je viens de le faire, ou encore en utilisant l'italique.
SupprimerOui, il aurait du.
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Supprimer"Cher DG,
RépondreSupprimerVotre flag m'a disturbé au vu de votre positionning high sur le dossier. Il faut que vous soyez cristal clear sur le topic, les typographies ne parlent plus aux digital natives. Il faut qu'on organise un alignment là dessus entre blogueurs. Etes-vous OK on this ? Warmly, Disp"
Ah, comme ça d'accord !
SupprimerL'Europe de Lisbonne ? Celle qui devrait avoir la friiiite ? Je m'esclaffe...
RépondreSupprimerRevenons à une Europe des conditions locales... certains bas du Front diraient des préférences nationales, mais ce n'est pas du tout la même chose. Il s'agit de conditions historiques, que chaque contrée a disputées, subies, selon un long processus. Niveler un tel substratum n'est concevable qu'au niveau des vagues territoires entre Rio Grande et Grands Lacs, sans vraie histoire et sans vraie motivation territoriale. Il suffit de réentendre celui qui autrefois était le voisin d'en face de celle qui allait devenir ma femme.
Non, il ne s'agit pas de nationalisme. Mais ma fille adoptive (de cœur) est de Strasbourg, et ces mille kilomètres d'origines diverses apportent une différence, qui est tout simplement un plus. Niveler tout cela est un crime. Un crime.
Ah mais on est d'accord ! Didier Goux devrait être d'accord, aussi, pour te dire à quel point nous sommes réacs...
SupprimerQuand le Señor Babel réinvente la nation…
SupprimerC'est presque émouvant.
Oui, c'est beau...
Supprimer...la nation ? Non, ce sont quelques politiciens qui ont inventé cela, et les frontières qui vont autour.
SupprimerÇa ne change pas grand chose.
SupprimerÇa change d'autant moins grand-chose que c'est totalement faux : la nation est devenue une notion effective et agissante en 1792, du côté de Valmy, avec la première et indiscutable victoire d'une armée populaire et révolutionnaire (dans les discours tout au moins…).
SupprimerQuant aux frontières, à moins de remonter aux australopithèques (et encore…), j'aimerais bien savoir quand les hommes s'en sont passés.
Enfin…