mercredi 20 février 2013

4 enfants français de 4 à 12 ans, enlevés au Cameroun par des Islamistes

Le matin, au réveil, je sors mon iPad, lit mes mails puis fonce consulter l’actualité, d’abord dans Google News, puis avec les applications du Monde, du Figaro et parfois, donc ce matin, de Libération et du Parisien. Je m’intéresse essentiellement à l’actualité française. J’avais donc vu des titres portant un événement au Cameroun mais ils ne m’ont pas interloqué, perdus qu'ils étaient dans la masse des autres informations. C’est avec le blog de mon ami Pierre que j’apprends que « que 4 enfants de 4, 8, 10 et 12 ans, séparés de leur mère, sont aux mains d'islamistes. »

Pierre nous dit aussi : « Ce matin, je ne comprends même pas que les médias puissent parler d'autre chose. » Je suis presque d’accord avec lui. C’est infernal. A l’heure où je vous parle (10 heures), les médias en ligne s’intéressent à des conneries comme cette lettre d’une andouille à Montebourg, les pertes du Crédit Agricole, l’accession de Ségolène Royal à la vice-présidence de la BPI. Ils évoquent bien sûr un enlèvement de sept français au Cameroun mais ne précisent pas, dans les titres, que quatre enfants sont concernés.

L’information est pourtant primordiale pour bien des aspects, dépassant la simple émotion ou l’inquiétude que l’on puisse ressentir.

D’un autre côté, je parle de la presse alors que je devrais évoquer ces enfants.

Pierre dit : « Il faut se mobiliser d'une manière ou d'une autre. » Il a raison. Mais je ne sais vraiment pas ce qu’on peut faire.

28 commentaires:

  1. Je partage ton indignation.

    Ces gens sont pires que des bêtes. Ca faisait longtemps qu'ils avaient franchi la ligne jaune les islamistes...

    Ecoeurant

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    1. Oui mais il y a plein de questions que je me pose notamment : comment est-ce possible qu'une famille avec quatre enfants puisse vivre dans une région à majorité musulmane (à ma connaissance) dans un pays "francophone" à majorité chrétienne ?

      Et surtout que va-t-on faire ? Négocier avec les fumiers pour sauver des gosses ?

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    2. Tu poses d'autres questions politiquement incorrectes (je me suis posé exactement les mêmes).

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    3. Tout le monde se les pose. Pour la première, par respect pour les mômes, il est trop tôt pour se la poser sérieusement (c'est-à-dire y apporter des réponses) mais il me semble qu'il y a des grosses baffes qui se perdent. Mais je n'ai pas spécialement envie qu'on oublie cette question...

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  2. Il serait temps que les blogueurs (et autres…) comprennent qu'il ne faut surtout RIEN FAIRE ! Il faut fermer sa gueule et laisser travailler ceux dont c'est le métier et qui doivent déjà être au taquet. Faire de petits moulinets indignés avec ses bras, froncer les sourcils, organiser un lâcher de ballons ou une marche blanche, tout cela est ,on seulement stupide mais contre-productif.

    Ce qu'il faut, c'est, dans l'ombre, négocier la libération des otages et, après, si la chose est possible, anéantir physiquement les preneurs d'otages.

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    1. La France est le pays qui a le plus d'otages en Afrique, 15 en ce moment, c'est quand même un sujet. Et là ce sont des enfants, qui ont été séparés de leur mère et il faudrait qu'on s'intéresse à d'autres trucs ?

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    2. Mais, Didier, ce n'est pas ne rien faire. C'est laisser dont c'est le métier travailler. Le billet de Pierre et le mien portent plutôt sur le fait que la presse aborde avant tout des âneries.

      On sait tous les deux qu'on ne peut rien faire... A part encourager la solution que vous préconiser, notamment la deuxième partie, ce qui nécessite de la communication dans les blogs pour envoyer chier toutes les andouilles qui vont nous expliquer qu'il faut laisser courir les terroristes et qu'on n'est que de vulgaire islamophobes.

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    3. Pierre, on ne peut rien faire, à part encourager les gens compétents. Le problème n'est pas que les mômes soient séparés de leur mère mais que leur vie soit en danger et qu'on va être obligé d'intervenir (en cédant aux demandes des terroristes) pour les sauver...

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    4. Oui, rien d'autre qu'encourager mais je ne peux pas m'empêcher de dire que l'horreur est en ce moment même et 4 gosses sont aux mains de gros salopards.

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    5. Pierre, oui. Mais l'émotion ne doit pas nous faire défaillir...

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    6. je ne défaille pas, je suis simplement en mode fight en ce moment

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    7. "D'après la FAO un enfant meurt de faim toutes les 6 secondes dans le monde. Cela représente plus de 5 millions d'enfants morts chaque année pour ces raisons particulièrement révoltantes."

      N'oublions rien.

      Je ne cherche pas à relativiser mais il y a un tas de gros salopard à fighter dans le monde (surtout qu'on est nous même au centre d'un scandale alimentaire).

      On a un problème ponctuel : des salopards qui ont enlevé des mômes qu'il faut protéger.
      On a un problème : comment zigouiller ces salopards une fois que nous auront sauvé les mômes.
      On a un problème à plus long terme : comment éradiquer tous les salopard susceptibles d'enlever des mômes.

      Et on a tous les salopards du monde à éradiquer.

      Après l'apéro.

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    8. Elle a raison, Didier Goux a raison et tu as raison aussi, il y a trop d'enfants qui meurent, en fait, cela devrait être à la une tout le temps, c'est trop banalisé.

      C'est une mission dans la vie, sauver des enfants.

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    9. Ouais. C'est compliqué. Google News titre sur cette lettre du type qui comptait reprendre Goodyear. C'est surnaturel et montre que les médias s'intéressent à des conneries. Et on en revient à un de mes récents chevaux de bataille : la presse sombre dans la merde.

      Par contre, nous n'avons pas le droit de définir quels sont les vrais sujets et il ne faut pas sombrer dans le misérabilisme...

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  3. La seule chose possible, efficace et à notre portée, c'est combattre les islamistes, se moquer d'eux, les ridiculiser, les bafouer, demander à ce qu'ils soient virés si possible à chaque fois qu'ils pointent le bout d'une barbe ou d'une burqa dans notre entourage. Résister. Et, aussi, essayer de faire comprendre à ceux qui en manifestent l'intention, que tous les pays où sévissent ces intégristes à la con, et dans lesquels ils trouvent quelque audience, ainsi que les pays qui ont une frontière commune avec eux, ne sont pas de destinations touristiques intelligentes SURTOUT SI ON VOYAGE AVEC DES ENFANTS.

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    1. Suzanne, Oui pour le combat. Pour le reste, c'est ce que je disais avec FalconHill...

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    2. Suzanne a toujours raison ! Sauf quand elle n'est pas d'accord avec moi.

      Mais tachons de revenir à l'objet du débat qui est : pourquoi l'information ne figure pas en tête des sites d'information ? C'est en quatrième position dans Google News, par exemple. On ne peut pas combattre les islamistes si le grand public ne sait pas qu'ils ont enlevé des mômes.

      On en sait un peu plus maintenant que ce matin. La question reste la même : comment ça a pu arriver ? Comment a-t-on pu laisser des touristes non protégés dans cette zone ?

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    3. Oui, qu'est ce qu'ils foutent au Ministère des Affaires Etrangères au lieu de parler de croissance économique ?

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    4. Tu as raison mais il n'y a pas qu'eux en tort ! il y a les autorités Maliennes, les parents, les médias, ...

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  4. Oui bon ok d'accord, c'est mal. Primo je crois que ces crétins ont raflé ce qu'ils trouvaient, et il se trouve que dans ce qu'ils on trouvé (beaucoup trop de trouve je trouve) hé bé y avait des petits nenfants.
    Deuxio, on peut également parler d'autres sujets qui ne parlent pas de l'émotion directe (et Didier Goux a bien raison là-dessus quand il dit qu'il faudrait laisser bosser dans l'ombre ceux qui sont fait pour), et ne pas du tout être d'accord quand tu appeles simplement, et avec beaucoup de légèreté, "conneries" cette façon très significative dont serait traité (ou il serait normal qu'il soit traité) les ouvriers d'un pays.
    Car c'est symbolique du monde dans lequel on se trouve et qui finit par dire (ou laisser dire) : tu peux crever, le chinois bosseront pour un euro, eux.(bien qu'ils vont en avoir bientôt ras le cul, les chinois, de bosser pour un euro)
    Tu parles de pragmatisme, mais c'est sur ça que sera jugé Hollande, pas sur le nombre de touristes qu'il arriva à sortir des griffes des demeurés profonds d'Afrique du nord, de l'ouest ou d'ailleurs.
    Et puis je sais, c'était pas le thème.

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    1. Tu es en train de me dire qu'il faut expliquer aux ouvriers français qu'ils doivent bosser de fois plus mais pour un euro de l'heure ? Qu'on est absolument foutus ?

      Je dis, moi, que les islamistes ont fait une troisième saloperie en trois mois et qu'on ne la voit pas en page d'accueil des sites de presse.

      On oppose un patron odieux et enfoiré à des terroristes.

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    2. Ca va pas non ?
      Au contraire. De ne pas se laisser faire et de pas se laisser mener par le bout d'une nez par une grosse crevure d'industriel à la mord moi l'noeud.
      Si ces histoires d'enlèvement craignent vraiment, celles qui sont du ressort d'une conception de l'économie à vomir, me débecquettent encore plus, je crois.

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    3. En fait, je n'opposais rien, si l'info n'est pas sur le même plan, elle a évidemment autant d'intérêt et je peux pas laisser dire que ce sont de simples "conneries" d'un industriel, quand il est question de toute une façon de pensée économique actuelle.(classement ou non Google)

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    4. Ben non, mais toute la presse se déchaîne pour monter ce courrier comme si Montebourg était ridicule...

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    5. Tu sais, la presse, vu à quelle misére intellectuelle elle en est réduite....
      ( "plus de deux cent journalistes accrédités" pour cette tanche de Beckham à l'entrainement du PSG, c'est dire...)

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  5. Il y a eu hier une longue déclaration de Hollande depuis la Grèce. La vidéo a été diffusée sur le compte twitter de l'Elysee, à l'heure de l'apéro en France (peu après 13h ici).
    Ce qu'il expliquait, outre la mort d'un soldat d'un côté, c'était que la famille française est installée, certes, mais que ce jour-là dans cette région-là elle était touriste.
    Ça ne change rien au comportement de la presse française, mais ça explique en partie le drame.

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