dimanche 17 février 2013

La véritable histoire d'un tweet con

Jeudi, je sors de l'Amandine pour rejoindre la Comète. Je reçois un mail et je m'arrête sur la terrasse pour le lire sur l'iPhone. Un môme noir (12 ans ?) qui passe essaie de me piquer mon smartphone. Il n'y arrive pas. Vendredi soir, je raconte ça à mon pote Tonnégrande et hier soir à mon pote Djibril. J'ai probablement raconté ça d'autres personnes mais ce sont les seuls noirs de la bande.

Hier soir, je pensais à ça et je me rappelle que ça m'était déjà arrivé. J'en avais fait un billet de blog. Je l'ai retrouvé hier soir. Cherchez dans Google "Partageons iphone noir volé" ! C'était déjà un noir qui avait tenté de me piquer l'iPhone. Je me mets donc à penser à mes deux potes noirs. Ils n'étaient pas là, du coup je tweete "Je ne voudrais stigmatiser personne mais c'est bien un jeune noir qui vient de tenter de me tirer mon iPhone.", comme si je le leurs disaient en face. Ça n'a évidemment rien de raciste ; le seul truc raciste à noter est dans le billet en question : " Un maigre noir arrive, tente de m'arracher l'iPhone. " Si ça avait été un blanc, je ne l'aurais pas dit.

Les antiracistes sont parfois cons. Ils voient le mal partout. J'y reviendrai mais mon tweet a fait du bruit. Un des lascar a dit, en parlant de moi, en mémoire : "encore en gars qui doit se branler devant Zemmour". Il fait erreur : je ne regarde pas Zemmour, il ne m'intéresse pas. Mais si des chaînes de télévision gagnent de l'argent avec Zemmour, c'est parce que des types de gauche qui veulent se faire mal les regardent. Et s'il n'y avait pas de types de gauche à regarder ces émissions, elles seraient supprimées. Les types de droite ne regardent pas ces conneries.

Ainsi, je me suis pris une rafale de tweets incendiaires de la part de ces petits justiciers qui veulent imposer le bien. Pas un seul n'a cherché à voir autre chose qu'un propos réactionnaire ou autre. Ce matin, la psychologie de comptoir continuait. A mon tour.

Hier soir, j'ai eu un coup de blues. J'ai d'ailleurs fait un billet sur mon blog bistro. J'étais tout seul. D'ailleurs, en y repensant, ce matin, je me suis demandé comment ça avait pu arriver. Et j'en ai fait un autre billet. Je vais donc résumer devant vos yeux ébahis : suite à des phénomènes divers, les bistros sont vides, près de chez moi, le samedi soir. Chacun ses problèmes, me direz-vous...

Du coup, j'ai sorti une connerie de comptoir dans Twitter. Je pensais à mes potes noirs, que je vois quasiment tous les jours, un peu à Bembelly, aussi. Et force est de constater que je leur ai dit, deux fois en deux ans, qu'un jeune noir avait tenté de piquer mon iPhone. Comme moi, ils ont oublié la première fois. Et, pas comme moi, ils ont pensé "ils font chier".

S'ils avaient été là, hier soir, je leur aurais balancé ça pour me foutre de leur gueule, comme ils se foutent de ma gueule quand un gros blanc qui picole obtient la nationalité Russe. Comme ils se foutent de leur propre gueule quand la France est obligée d'intervenir en Afrique parce que l'armée d'un "pays noir" est incapable de se défendre. Comme ils se foutent de la gueule de tout le monde lors de l'élection d'un Président noir aux USA. Des noirs, des blancs, des autres,... Je me demande si les militants (dans Twitter, uniquement !) antiracistes s'imaginent que nier une réalité du monde leur permettra de combattre le racisme.

Toujours est-il que dans leur délire, ils oublient que derrière chaque tweet, il y a un être humain. C'est con. Je ne plaide pas pour ma propre cause. J'aurais du fermer ma gueule. Ne pas confondre Twitter et les copains de bistro. Il n'empêche que ces petits censeurs, ces petits juges,... sont bien éloignés de la réalité du monde et de ses vrais problèmes, comme la Comète qui n'a plus de Ricard ce qui m'a obligé à boire un 51 à l'apéro. Ou comme la wifi de ce bistro qui ne fonctionne plus.

Ou comme un adolescent qui traîne dans la rue de Bicètre à 20h30 et qui voit un type avec un iPhone en pensant pouvoir le lui piquer.

Ils préfèrent balayer le sujet en me traitant de con ! L'intégration est en marche et la gauche de la gauche, en France, a les représentants qu'elle mérite.

Un type, au bistro, par ailleurs blogueur emblématique à cause d'un classement de blogs idiot, fait un tweet malheureux parce qu'il a un coup de blues et un tas de connards qui se prennent pour les maîtres du monde ont décidé de résoudre le racisme dans les réseaux sociaux.

C'est si facile de juger derrière un clavier.

18 commentaires:

  1. Dis Tonton Nicolas, c'est quoi un noir ?

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  2. tu as mille fois raison Nicolas. Tu void que je peux te soutenir. Allez, moque toi des grincheux et passe un bon dimanche.

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  3. Un jour peut être écrire noir ou négro ne provoquera pas cette avalanche de clichés. peut être.

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    1. Jamais. Les militants antiracistes sont trop cons. Et racistes probablement.

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  4. N'auriez-vous pas pu dire que votre aspirant-voleur était blanc-foncé ?

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  5. Malheureux, vous êtes fou ! quand on se fait traiter de raciste, il ne faut JAMAIS dire qu'on a des amis noirs (ou arabes, ou juifs, ou femmes ou communistes…) : aux yeux des gardiens de mirador, ce ne sera qu'une preuve de plus de votre racisme viscéral et qui plus est hypocrite, car vos amis noirs vous servent en fait de paravent.

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    1. Mais je sais! Je teste les réactions. Pour l'instant, rien.

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    2. Ça me rappelle Nadine Morano et son amie plus noire que noir.

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  6. Quel con affligeant... Si le racisme grandit en France, c'est aussi à cause de cet antiracisme profondément idiot, pour ne pas dire plus grossier...

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