iPhone ou Twitter : addiction ou déformation ?

Mon confrère Bembelly nous raconte comment il a guéri son addiction à Twitter. Je n'ai pas ce problème : mon entreprise coupe l'accès aux réseaux sociaux et la 3G ne passe pas dans les bureaux.

Il n'empêche que j'ai un tas d'addictions ! Par exemple, quand je suis au bistro avec les potes, je ne peux m'empêcher de consulter mes mails en quasi permanence. Ou, si je prends mon iPhone pour une réunion, je peux difficilement m'empêcher de le tripoter.

J'ai une nouvelle manie : rédiger des billets de blogs avec l'iPhone n'importe quand : surtout dans le métro mais aussi en déjeunant quand je suis seul. Ça ne me prend pas comme une envie de pisser. Dès que j'ai vu le billet de Bembelly, j'ai du que j'allais faire ce billet - ou un autre - pendant mon trajet de ce soir.

Une autre manie : traiter tous les mails que j'ai reçu pendant mon trajet de retour dès que j'arrive au bistro, le soir. Le nombre est très variable. Je suppose qu'il y en aura peu ce soir vu que je n'ai pas fait de billet ce soir et que je n'ai commenté presque nulle part, cette après-midi. Parfois ça peut dépasser les 30. Une fous que j'ai tout traiter, quand il y en a beaucoup, je n'arrive plus à sortir la tête et à revenir avec mes potes de comptoir.

J'ai perdu des addictions, par contre ! Le matin, je faisais une revue de presse mais tout ce que j'en retenais était de savoir ce que j'allais en tirer pour le blog. J'avais une affreuse déformation : je m'intéressais à l'information uniquement avec ma casquette de blogueur. Le soir je fouillais un tas de sites pour chercher un court billet à faire pour finir la journée.

Sur Twitter, il me semble rencontrer des gens qui sont victimes d'une déformation ou d'une addiction : ça se constate en permanence mais c'est très clair aux heures où je fréquente Twitter, essentiellement après 20h voire après 21h.

Prenez Twitter vers 20h15 ou 20h20, vous trouverez toujours les mêmes gugusses qui se plaignent du sujet principal du JT de 20h. Surtout celui de France 2. Comme si sous prétexte que c'est un service public, son journal ne devait pas parler de la neige. C'est surtout comme s'il y avait un concours pour être le premier à constater la nullité du JT.

Un peu après, vous tombez sur un tas de gens qui livetweetent des émissions de télé. Leur activité principale n'est plus de regarder la télé ou de tweeter mais de livetweetent l'émission la plus débile qui soit.

L'iPad, auquel je suis addict, m'a fait perdre une autre addiction. Le matin je me levais vers 5h30 et je faisais ma revue de blog. Là, si je me réveillé de bonne heure, je prends l'iPad dans mon lit, je lis quelques blogs... Et je me rendors.

A noter que quand je n'arrive pas à dormir, je vais lire des articles du Monde ou du Figaro : essayez de vous concentrer sur quelque chose de sérieux quand vous êtes au lit avec la lumière éteinte : l'effet est garanti. Ne le répétez pas à ces braves journalistes qui se font chier à faire des longueurs.

Tiens ! Mon métro arrive !

Je vais donc te poser une question : as-tu détecter des déformations ou des addictions chez les autres ?

Et ne me parle pas de ma manie de faire des copies d'écran avec des tweets incendiaires en fin de soirée !