jeudi 11 avril 2013

Fatigué, le Nicolas !

Je discutais avec un jeune Kabyle au comptoir qui était tombé sur mon blog par hasard avec la vidéo du faux journaliste du Parisien. Il me disait qu'il était antisarkozyste mais qu'il changeait progressivement. Il a décidé de quitter la France et de revenir en Kabylie pour monter sa boîte de com.

C'est surréaliste.

Il va fumer une cigarette. Je sors mon iPhone et consulte Google News. La première information concerne l'affaire Cahuzac. Normal. La deuxième concerne le Conseil Constitutionnel qui a censuré une loi du loi proposé par le gouvernement. La ministre concernée s'explique et dit que la loi reviendra mieux faite. En deuxième semaine ?

Pourrait-on en finir avec l'amateurisme avant que je ne devienne franchement un blogueur d'opposition ?

6 commentaires:

  1. C'est embêtant que ces gens pas élus puissent tout le temps censurer des gens élus. Je ne sais pas trop ce qu'ils reprochent cette fois à ce texte mais j'ai largement le sentiment qu'il s'agit là d'une assemblée de ronds de cuir chargés de couper les cheveux en quatre !
    :-)

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  2. Perso : je ne suis pas si étonnée que ça : quand tu vois qu'on a des cadres A,non juristes !!! partout dans des administrations qui ne font qu'appliquer du droit et essaie d'éviter le risque juridique ! ... tu crois rêver !
    J'ajoute que Sarkozy a estimé utile, en 2010, de supprimer la formation DROIT PUBLIC de 6h x 12 semaines et l'épreuve de droit public du concours d'attaché ...tu te dis que c'est pas étonnant qu'il y ait tant d'erreurs commises à tous les niveaux et tant de recours conentieux !
    S'agissant de la loi retoquée : je n'ai pas lu la Décision CC : j'ai de la marge ce WE. Ne pas oublier que cette loi est issue d'une proposition de loi d'un parlementaire, qu'elle n'est passée qu'entre les mains des commissions parlementaires composées essentiellement de politiques non juristes, qu'elle est sans doute mal écrite, non soumise à l'obligation d'étude d'impact et non soumise à l'avis du Conseil d'Etat : cela montre la disparité de moyens entre le Parlement et le Gouvernement dans leur initiative législative partagée (Ar.39).
    Ce retoquage n'est pas étonnant juridiquement, mais il fait beaucoup de mal dans l'opinion qui dit "qu'est-ce que c'est que ces guignols" sans pouvoir apprécier les difficultés à parfaire un texte au départ mal écrit, du fait de notre procédure législative et de la séparation des pouvoirs.
    Plutôt que de nous saouler avec une réforme du mode de scrutin des députés pour une proportionnelle 4ème république qui aurait pour résultat la sur-représentation des extrêmes FN & FG,une contestation raisonnable prônerait une réforme de la procédure législative, pour y introduire plus d'éléments de méthode "consensuelle" (comme en Suisse ou dans la prise de décision UE)tout en laissant le dernier mot à l'AN.
    Bz

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    1. Oui, mais dans l'article, ce sont les propos de Delphine Batho qui sont reprise.

      Le cafouillage est total.

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    2. Et pour ta conclusion, on est parfaitement d'accord : le processus législatif tourne souvent au grotesque. Les élus perdent du temps pour des conneries, on l'a vu pour le mariage pour tous (mais on l'a vu aussi lors du quinquennat précédent). Le foutage de gueule en séance plénière est trop important et le vrai travail de préparation est mal foutu.

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